#Bismuth : Aujourd'hui, il gèle à pierre fendre sur le parvis très minéral du tribunal. Je suis donc déjà devant la 32e pour écouter la plaidoirie de l'avocate de #Sarkozy, après les lourdes réquisitions. Mais, pas de panique : l'audience débute à 15h. 20minutes.fr/justice/292696…
#Bismuth#Sarkozy : Je suis à deux doigts d'aller prévenir les gens qui font la queue que l'audience ne démarre pas à 13h30 aujourd'hui. Et ils sont déjà nombreux. Une bonne vingtaine, je dirais.
#Sarkozy#Bismuth : #DemandezLeProgramme
15h - Reprise avec la plaidoirie de Jacqueline Laffont, en défense de Nicolas Sarkozy
18h (au doigt mouillé par la pluie) - Plaidoirie de Dominique Allegrini en défense de Gilbert Azibert
#Sarkozy#Bismuth : Jacqueline Laffont vient de faire son entrée dans le prétoire. De nombreux avocats ont fait le déplacement pour venir la soutenir ou l'encourager avant sa plaidoirie.
#Sarkozy#Bismuth : Hier, elle a donné le ton en réagissant, une fois n'est pas coutume, aux réquisitions.
#Sarkozy#Bismuth : « Nous avons eu un parquet muet, un parquet inexistant, un parquet qui ne réagissait jamais, qui était mis chaque jour un peu plus face aux failles, à l’inexistence, à la vacuité de son accusation... »
#Sarkozy#Bismuth : « Toutes ces accusations sont en décalage total avec la réalité du dossier. Et toutes ces accusations, nous en ferons litière très facilement lors de nos plaidoiries. »
#Sarkozy#Bismuth : Deux choses à retenir :
- Rares sont les avocats qui utilisent l'expression "faire litière" devant les caméras.
- Rares sont ceux qui annoncent que leur tâche sera "très facile".
#Sarkozy#Bismuth : Mais Jacqueline Laffont n'est pas n'importe quelle avocate. Et elle est entourée par une grosse équipe qui a bossé très très tard sur cette plaidoirie. Très très tôt pourrait-on dire, même...
#Sarkozy#Bismuth : #PointPeople
Carla Bruni est présente, ce mercredi, dans le prétoire. Au centre de la salle avec Nicolas Sarkozy qui semble lui expliquer comment se déroule l'audience.
#Sarkozy#Bismuth : #PointMode J'en entends quelques-uns et quelques-unes qui discutent marque de sac à mains et différence entre cachemire et laine mérinos. Je ne serais pas d'une grande aide mais elle porte un masque dans les tons bordeaux.
#Sarkozy#Bismuth : Frédérik-Karel Canoy est la seule partie civile présente ce jour.
#Sarkozy#Bismuth : Jacqueline Laffont :
« J’ai toujours et plus que jamais l’honneur, le grand honneur, de défendre Nicolas Sarkozy. Un homme, un justiciable et donc l’une des particularités, c’est d’être le PR de la France. »
#Sarkozy#Bismuth :
« Ce que nous attendons de vous, c’est une justice simple, forte, libre, courageuse, au-delà de toutes formes de pression. »
#Sarkozy#Bismuth :
« Nous attendons la justice qui recherche la liberté judiciaire, celle qui prononce la décision qui s’impose et celle qui relaxera Nicolas Sarkozy. »
#Sarkozy#Bismuth :
« Qu’est ce qu’un procès pénal ? Ce n’est pas un procès (inaudible). Ce n’est pas un procès commercial. C’est la vie des gens qui s’y joue. C’est aussi celle de leur famille, de leur épouse, de leurs enfants. »
#Sarkozy#Bismuth :
« J’ai écouté avec attention les réquisitions. J’ai attendu des réponses. En vain. Et je veux vous dire que j’ai une crainte. Celle que les anciennes responsabilités de NS. Celle des dérives des procédures qui l’ont visé... ».
#Sarkozy#Bismuth :
« A soutenir envers et contre tous une accusation qui n’a cessé de vaciller, voire de sombrer lors de ces débats. »
#Sarkozy#Bismuth : « La chute de ces réquisitions était aussi dure, aussi sévère, aussi forte que leur démonstration fut faible. »
#Sarkozy#Bismuth : « Or la sévérité n’a jamais créé la preuve. Et ce ne sont pas quelques formules chocs finales (…) qui pourront masquer ces faiblesses et ce vide de l’accusation. »
#Sarkozy#Bismuth : « Je peux dire sans outrance que jamais, jamais, je n’ai assisté à un recours aussi innombrable de vocables qui évoquent le doute. ‘Nous pensons que’, ‘nous croyons que’, la thèse que nous formulons’, ‘le doute est permis’… La liste n’est pas complète. »
#Sarkozy#Bismuth : « Nous avons eu droit aux slides, au nuage de mot. Nous avons presque eu droit à un tableau d’art contemporain. Mais jamais une diapositive ne remplacera une preuve. »
#Sarkozy#Bismuth : L'avocate répond désormais aux six points développés par le procureur national financier hier au début des réquisitions. sur l'affaire des fadettes Pour mémoire ⬇️
#Sarkozy#Bismuth : Le PNF n'a pas été "voyeur", a dit hier le procureur Bohnert. Elle le tacle en citant une fadette montrant que l'avocat Pierre Haïk était en communication avec, son client, Serge Dassault, à un moment donné.
#Sarkozy#Bismuth : Une façon de répondre à la procureure Céline Guillet qui avait posé une question sur Pierre Haïk.
// Sous-titre : Pierre Haïk est l'époux de Jacqueline Laffont //
#Sarkozy#Bismuth : « Je crois pouvoir dire qu’aucun des éléments qui ont été développés à l’audience n’a été intégré aux réquisitions. »
// Sous-titres : Les réquisitions ont été écrites avant l'audience. //
#Sarkozy#Bismuth : « Nicolas Sarkozy vous a dit qu’il avait la conviction que s’il n’avait pas été là, ni Gilbert Azibert, ni Thierry Herzog ne seraient là. Et je pense qu’il dit vrai. »
#Sarkozy#Bismuth : Elle entend démonter, un par un, les postulats de l'instruction et de l'accusation.
#Sarkozy#Bismuth : « Premier postulat ? Postulat originel ? L’usage d’une ligne cryptée, la ligne Bismuth serait le signe d’une attention délictuelle. »
#Sarkozy#Bismuth : « Les WhatsApp, les Signal, les Telegram qui fleurissent sont les Bismuth des temps modernes. Les Bismuth de 2020. Est-ce que tous les utilisateurs de WhatsApp sont des délinquants chevronnés ? »
#Sarkozy#Bismuth : « Le tribunal doit savoir que sur mon téléphone apparaissent chaque jour des noms sur ces applications cryptées. Et parmi ceux-ci, il y a des magistrats, il y a des policiers. Ils ne sont pas absents... »
#Sarkozy#Bismuth : L'avocate s'exprime derrière son pupitre, juste derrière Nicolas Sarkozy qui écoute. Toujours ces petits soubresauts du pied gauche. Les deux procureurs semblent travailler sur d'autres choses...
#Sarkozy#Bismuth : Deuxième postulat auquel s'attaque Jacqueline Laffont : La thèse selon laquelle la ligne Bismuth a été ouverte uniquement en janvier 2013 pour contrer l'enquête sur le financement libyen...
#Sarkozy#Bismuth : On se souvient que Serge Tournaire, juge enquêtant sur l'affaire libyenne, avait placé les lignes officielles de NS sur écoutes. Pour l'accusation, c'est ce qui a conduit à l'ouverture de la ligne secrète Bismuth.
#Sarkozy#Bismuth : Dans les faits, Thierry Herzog et Nicolas Sarkozy avaient ouvert d'autres lignes secrètes dès 2012. Notamment une ligne 'Atlan' du nom d'une amie de Thierry Herzog.
#Sarkozy#Bismuth : « Deuxième postulat qui s’effondre », pour Jacqueline Laffont.
#Sarkozy#Bismuth : « Troisième postulat : Les juges ont été persuadés qu’ils trouveraient chez Thierry Herzog des documents internes à la Cour de cassation.
Pas le moindre début de commencement de document interne n'a été trouvé… »
#Sarkozy#Bismuth : « Quatrième postulat : NS ne serait allé à Monaco que pour faire une démarche en faveur de Gilbert Azibert... Mais non... NS a eu la chance de retrouver par son secrétariat le mail de réservation de l’hôtel de Paris, à Monaco. »
#Sarkozy#Bismuth : L'ancien PR a démontré qu'il était à Monaco pour un séjour de vacances avec Carla et Giulia. Dans cet hôtel ... ⬇️⬇️
#Sarkozy#Bismuth : Très intéressante plaidoirie à l'envers. Une par une, brique par brique, elle construit l'innocence de son client qu'elle défend. Elle apport les preuves du contraire de ce qu'avance le parquet.
#Sarkozy#Bismuth : Or, on le sait, en droit pénal français, c'est à l'accusation d'apporter la preuve de la culpabilité, pas à la défense d'apporter la preuve de l'innocence. En France, l'innocence est présumée...
#Sarkozy#Bismuth : Jacqueline Laffont est très claire, très efficace. Elle en vient maintenant au voyage de Thierry Herzog à Monaco.
#Sarkozy#Bismuth : Pour l'accusation, c'était la preuve qu'il avait découvert que la ligne Bismuth était sur écoutes. Mais ce n'est qu'une "hypothèse". Jacqueline Laffont, elle, dit que c'était pour le prévenir de l'éclatement de l'affaire des écoutes Buisson.
#Sarkozy#Bismuth : La charge (vous l'avez ?) se poursuit : « Le ministère public continue à enfourcher son cheval comme si rien n’avait été dit, comme si aucune preuve n’avait été apportée, comme si rien ne s’était passé. »
#Sarkozy#Bismuth : « Ce que nous dit le PNF, c’est que six ans d’instruction n’ont servi à rien. Puisque rien n’a été trouvé... Sept perquisitions. Douze hauts de la Cour de cassation magistrats entendus. Deux commissions rogatoires internationales à Monaco. »
#Sarkozy#Bismuth : « On aurait pu s’arrêter aux écoutes. Et faire une petite citation directe et on en serait au même point. »
#Sarkozy#Bismuth : « C’est au nom de cette subversion du droit qu’on a requis contre Nicolas Sarkozy quatre ans d’emprisonnement dont deux ans avec sursis. »
#Sarkozy#Bismuth : L'avocate annonce qu'elle va s'attaquer aux éléments du dossier. Et que (en opposition au parquet avec l'affaire des fadettes), elle ne passera rien sous silence.
#Sarkozy#Bismuth : L'avocate explique que les enquêteurs n'ayant pas trouvé des documents secrets en perquisition, ils ont alors pensé qu'Azibert avait donné "des informations" à Nicolas Sarkozy.
#Sarkozy#Bismuth : Elle reprend les mots du parquet. Le "trouble". "L'hypothèse". Et assène : « Nous nageons dans les hypothèses. Nous nageons dans les conjectures... »
#Sarkozy#Bismuth : « Nous sommes avocats et il nous arrive d’avoir des contacts avec les procureurs. Ils nous disent « Je vais requérir X à l’audience ». Il y a des échanges informels. Mais pas des pactes de corruption... »
#Sarkozy#Bismuth : « Voilà où nous en sommes de cette grave affaire. » Sur les bancs où les soutiens de la défense ont pris place, on boit du p'tit lait. La plaidoirie de Jacqueline Laffont est appréciée. « C’est fini, c’est plié », entend-on.
#Sarkozy#Bismuth : Côté du PNF :
- Céline Guillet semble lire des documents.
- Jean-Luc Blachon regarde sa contradictrice et prend quelques notes.
#Sarkozy#Bismuth : Nicolas Sarkozy, lui, écoute calmement. Le masque est un peu descendu.
#Sarkozy#Bismuth : Toujours implacable, Jacqueline Laffont reprend l'une des phrases du parquet financier prononcé hier : « C’est une hypothèse que nous formulons. Et nous acceptons de nous tromper », avait lâché Jean-Luc Blachon.
#Sarkozy#Bismuth : « La justice, elle, ne devra pas se tromper ! »
#Sarkozy#Bismuth : Pas de grands gestes. Pas de haussement de ton, de grondements... L'avocate déroule son exposé simplement. Toujours derrière son pupitre.
#Sarkozy#Bismuth : Toujours le même ton mais Jacqueline Laffont vient de faire de l'ironie... « Alors gravité absolue des choses : On aurait appris la date des délibérations [de la Cour de cassation] ! »
#Sarkozy#Bismuth : Le ministère public a effectivement passé du temps sur la date des délibérations. Rien de surprenant pour Jacqueline Laffont. « Connaître les dates… Mais c’est notre quotidien des avocats. »
#Sarkozy#Bismuth : Une maille à l'envers, une maille à l'endroit... Elle détricote encore l'accusation et revient sur l'avis du rapporteur (censé resté secret).
#Sarkozy#Bismuth : Thierry Herzog a laissé entendre à Nicolas Sarkozy que cet avis leur était favorable d'après Gilbert Azibert. Mais ils ont perdu en Cassation. Donc, en fait, il n'est pas si favorable que ça.
#Sarkozy#Bismuth : Surtout, surtout, lors de l'instruction, Bertrand Louvel, le président de la Cour de cassation, a expliqué (en gros) que vu ce que comporte cet avis, Gilbert Azibert ne devait, en fait, pas l'avoir lu...
#Sarkozy#Bismuth : Ce qui viendrait donc corroborer la thèse de la défense :
- Gilbert Azibert a voulu se faire mousser auprès de son ami Thierry Herzog.
- Thierry Herzog a voulu rassurer Nicolas Sarkozy.
#Sarkozy#Bismuth : Premier haussement de ton à l'attention du parquet financier... « Est-ce que vous n’osez pas requérir la relaxe parce que vous avez peur de paraître suspect ? »
Sourires dans la salle
#Sarkozy#Bismuth : L'avocate confirme aussi le fait que ces conversations ne sont que des « bavardages ».
Elle maintient le fait que Nicolas Sarkozy avait envie, besoin d'être rassuré et que c'est ce à quoi son avocat s'est employé.
#Sarkozy#Bismuth : « Mais nous aussi, les avocats, quand on attend un délibéré, on a peur. Quand on attend une décision, on a peur. »
#Sarkozy#Bismuth : Jacqueline Laffont cite maintenant les auditions des 12 membres de la chambre criminelle de la Cour de cassation. Pas un n'a lâché avoir été approché par Gilbert Azibert pour livrer des informations...
#Sarkozy#Bismuth : Suspension de l'audience pour quelques minutes.
#Sarkozy#Bismuth : « Le second pilier qui s’est effondré. C’est celui de la contrepartie. C’est la montagne qui accouche non pas d’une souris mais de … de rien, en fait »
#Sarkozy#Bismuth : La contrepartie dont Jacqueline Laffont parle, c'est l'intervention supposée pour permettre à Gilbert Azibert d'obtenir un poste à Monaco. La fameux « coup de pouce »
#Sarkozy#Bismuth : Pour la deuxième fois, l'avocate hausse légèrement le ton... « Il faut des preuves. On n’a pas le droit de salir les gens ainsi. Mais tout ça est grave. »
#Sarkozy#Bismuth : Pour rappel, pour l'accusation, Thierry Herzog est descendu à Monaco prévenir Nicolas Sarkozy que leur ligne secrète Bismuth était compromise
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#Sarkozy#Bismuth : Mais pour la défense, Thierry Herzog est descendu voir Nicolas Sarkozy pour lui dire que les écoutes Buisson allaient sortir dans la presse. Ce qui arriva, en effet, quelques jours plus tard.
#Sarkozy#Bismuth : Toujours sur le même ton, l'avocate continue à dérouler. Même quand il s'agit d'une pique ironique... « Apparemment, les éléments à décharge n’ont pas été pris en compte... »
#Sarkozy#Bismuth : Jacqueline Laffont d'un simple "bravo Vincent" (en se retournant vers lui) vient de rendre hommage au travail d'un de ses collaborateurs.
#Sarkozy#Bismuth : Vu le sujet, on imagine que le dit collaborateur a passé des nuits à éplucher les fadettes figurant au dossier.
#Sarkozy#Bismuth : Il est parvenu à démontrer que :
- Une fois à Monaco, Thierry Herzog a appelé les bureaux de Nicolas Sarkozy à Paris pour qu'on prévienne l'officier de sécurité.
- Les bureaux ont prévenu l'officier de sécurité de NS.
- NS a alors rejoint Thierry Herzog.
#Sarkozy#Bismuth : Ce n'est peut-être qu'un détail mais ça vient enfoncer un peu plus le discours de NS et TH sur le voyage à Monaco. Et cela démontre l'élégance de Jacqueline Laffont vis-à-vis de son équipe.
#Sarkozy#Bismuth : « Ca, c’est aussi une histoire qui a été racontée. C’est aussi une histoire qui est contraire à la réalité », dit encore l'avocate.
#Sarkozy#Bismuth : « Et bien voyez vous. Après avoir examiné tout cela, on se rend compte que ce dossier débute par quelques extraits de conversation téléphonique. 19 sur 3.500 et quelques…
#Sarkozy#Bismuth : On se rend compte que le Parquet n’a pas tenu compte des investigations mais qu’elles n’ont rien donné. Et donc, on a rien trouvé. Et on vous dit : ‘Ce n’est pas grave, on a des écoutes et cela nous suffit’.
#Sarkozy#Bismuth : Ce dossier est le dossier de quelques interceptions téléphoniques entre un avocat et son client. Ce n’est rien d’autre que ça. Vous n’avez pas le début d’un élément de preuve, le moindre témoignage, la moindre déclaration.
#Sarkozy#Bismuth : On va rester avec les écoutes et on va vous condamner à 4 ans d’emprisonnement dont 2 ans ferme. C’est ça qui vous est proposé aujourd’hui !
#Sarkozy#Bismuth : J'évoquais l'élégance de Jacqueline Laffont. C'est au-delà de ce que j'en disais. Puisque le Vincent à qui elle a rendu hommage n'est pas son collaborateur mais celui d'Hervé Témime (avocat de Thierry Herzog), en réalité.
#Sarkozy#Bismuth : Il s'agit de Vincent Desry qui a passé, me dit-on, "un temps infini sur le dossier".
#Sarkozy#Bismuth : Jacqueline Laffont évoque maintenant rapidement l'arrêt de la CEDH sur l'opportunité d'écouter des conversations avocats / clients.
.../...
#Sarkozy#Bismuth : Et la vraie question à laquelle on n'a pas de réponse, parle-t-on de
- L'arrêt Versini-Campinchi (ch)
- L'arrêt Versini-Campinchi (q)
? Les avis divergent
Une réponse @Tontonversini
#Sarkozy#Bismuth : L'avocate semble arriver au terme de sa plaidoirie : « Je crois que NS l’a dit mieux que personne. L’affaire Bismuth, c’est quoi : un avocat affectueux avec un client inquiet et des écoutes. »
#Sarkozy#Bismuth : L'avocate rappelle aussi qu'un avocat est celui qui partage des "moments difficiles" avec son client, des "moments d'attente" des décisions de justice.
#Sarkozy#Bismuth : « Je crois que c’est impossible de condamner sur ces bavardages. Et je crois que vous ne le ferez pas. »
#Sarkozy#Bismuth : C'est trop technique pour moi. Mais Jacqueline Laffont vient de citer la "jurisprudence Balkany" sur l'avantage induit en matière de corruption, datant de mai 2020. Je ne pouvais pas ne pas la citer...
#Sarkozy#Bismuth : « On est à des années lumière d’un pacte de corruption. J’en ai la certitude. «
#Sarkozy#Bismuth : « Au terme de cette plaidoirie qui a sûrement été très longue. Nous arrivons à ce constat cruel de cette affaire qui a commencé avec quelques écoutes, qui cherche à les conforter, qui ne les conforte pas et qui revient à ces écoutes. »
#Sarkozy#Bismuth : « Depuis 6 ans, j’ai souvent regretté que cette affaire soit dépassé par les enjeux. Mais j’espère que cette audience a permis de révéler au grand jour. »
#Sarkozy#Bismuth : « Je pense que cette affaire représente pour l’institution judiciaire que vous représentez l’occasion de dire ce qu’elle est, de témoigner du caractère impartial et libre de ses décisions. »
#Sarkozy#Bismuth : Pour cela, il faut accepter de dire que la justice a failli, il faut accepter de dire qu’elle a pu se tromper, se fourvoyer.
#Sarkozy#Bismuth : Il faut dire que la sévérité des réquisitions témoignait d’un état d’esprit qui, pour moi, n’avait rien à voir avec la raison mais avait à voir avec la rancœur.
#Sarkozy#Bismuth : Un procès ne doit jamais être un acte de vengeance. Ce procès ne doit pas être un acte de vengeance institutionnelle.
#Sarkozy#Bismuth : C’est à vous de le décider. Et parce que vous êtes libre et impartial, vous relaxerez Nicolas Sarkozy.
#Sarkozy#Bismuth : Puisqu' @palais_au pousse des cris de lapin effarouché, l'audience est suspendue jusqu'à demain. Reprise à 13h30 avec la suite des plaidoiries pour Gilbert Azibert puis Thierry Herzog. Sur ce, je vais écrire mon papier.
#Sarkozy#Bismuth : Hello ! C'est le dernier jour au procès de l'affaire dite « des écoutes Paul Bismuth ». Last but not least... Comme d'habitude, on est en place, devant la 32e, pour live-tweeter tout ça. RDV à 13h30.
#Sarkozy#Bismuth : Le programme est simple. Nous allons d'abord assister à la fin des plaidoiries de la défense :
- Me Dominique Allegrini pour Gilbert Azibert.
- Le bâtonnier Paul-Albert Iweins pour Thierry Herzog.
- Me Hervé Témime pour Thierry Herzog.
#Sarkozy#Bismuth : Comme il est d'usage, la parole sera ensuite donnée une dernière fois aux trois prévenus et la présidente devrait annoncer que le jugement sera mis en délibéré et la date à laquelle il sera rendu.
#Sarkozy#Bismuth : Bonjour à tous ! Le temps est maussade. Raison de plus pour passer l'après-midi dans la 32e chambre où l'on attend les plaidoiries des parties civiles et les réquisitions du parquet après l'audition animée de Nicolas Sarkozy, lundi. 20minutes.fr/justice/292614…
#Sarkozy#Bismuth : On devrait donc commencer par les plaidoiries des parties civiles. Celle de Frédérik-Karel Canoy et d'autres possibles parties civiles. Un homme en T-shirt bleu que l'on n'a jamais vu vient en effet de prendre place. Sans que l'on sache pourquoi.
#Sarkozy#Bismuth : Frédérik-Karel Canoy vient d'ailleurs d'entrer dans le prétoire. Il a farfouillé dans sa sacoche pour en sortir un jeu de conclusion qu'il a tendu à un éminent membre de la Presse judiciaire. « Je préfère écouter », lui a-t-il répondu.
#Bismuth : Bonjour ! Un peu d'agitation en ce lundi devant la 32e chambre du TJ de Paris où l'on attend l'audition de Nicolas #Sarkozy dans l'affaire dite «des écoutes de Paul Bismuth». On est déjà en place pour live-tweeter ça, à partir de 13h30. 20minutes.fr/justice/292455…
#Bismuth : Contrairement à Thierry Herzog qui n'a pas voulu répondre aux questions sur les écoutes et à Gilbert Azibert qui s'est montré un peu agacé lors de son interrogatoire, Nicolas #Sarkozy a déjà annoncé qu'il répondrait à tout.
#Bismuth : Contrairement aux journées d'audience précédentes, il devrait y avoir plus de monde dans le prétoire. « Des proches » du chef de l'Etat sont notamment attendus.
#Sarkozy#Bismuth : Hello ! De retour devant la 32e chambre pour la suite du procès dit « des écoutes de Paul Bismuth ». En espérant que le calme soit revenu après les incidents d’hier soir...
#Sarkozy#Bismuth : ... Mais ce n’est pas certain... J’entends d’ici résonner la voix de Frederik-Karel Canoy qui donne une interview à une télé dans le hall du tribunal en menaçant (qui ?) du doigt.
#Sarkozy#Bismuth : Difficile de croire, dès lors, qu’il va se désister de sa constitution de partie civile, comme le bruit a couru hier soir.
#Sarkozy#Bismuth : Bonjour à tous ! Sous un ciel gris, le tribunal judiciaire s'apprête à entendre Gilbert #Azibert au procès dit « des écoutes de Paul Bismuth ». C'est calé à 13h30. Et on est déjà en place pour live-tweeter tout ça.
cc @20Minutes
#Sarkozy#Bismuth : Hier, l'audition de Patrick Sassoust, avocat général à la Cour de cassation, s'est terminée (assez) tard. Il a expliqué que Gilbert #Azibert s'était montré « insistant » et « pressant » auprès de lui pour obtenir des infos sur le dossier Bettencourt.
#Sarkozy#Bismuth : Rappelons que le schéma de l'accusation, c'est que Gilbert Azibert a obtenu des informations sur le dossier Bettencourt auprès de Patrick Sassoust, qu'il en a informé Thierry Herzog qui en a informé Nicolas Sarkozy. Suivez les flèches...
#Sarkozy#Bismuth : Bonjour à tous ! De retour devant la 32e chambre du tribunal judiciaire de Paris pour la suite du procès dit « des écoutes de Paul Bismuth ». On se met en place doucement. L'audience doit reprendre à 13h30.
#Sarkozy#Bismuth : Previously on 32e Chambre...
Lundi, la défense a demandé la nullité de toute la procédure. Selon elle, l'affaire a été « biaisée » par le parquet financier qui a lancé une enquête secrète en parallèle de l'instruction. #fadettes 20minutes.fr/justice/292039…
#Sarkozy#Bismuth : Previously on 32e Chambre...
Le parquet national financier a reconnu que les critiques de la défense étaient « légitimes mais qu'elles ne portaient pas à conséquences juridiques ».