Niederaussem D était une installation de petite capacité. Pourtant, depuis sa mise en service en 1968, cette unité a brûlé 129 millions de tonnes de lignite pour produire 115 TWh d'électricité.
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Elle aura sur sa durée de vie émis environ 115 millions de tonnes de CO2 dans l'atmosphère. A titre de comparaison, c'est environ un quart des émissions domestiques totales françaises annuelles de gaz à effet de serre.
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Cette fermeture est une bonne nouvelle. Cependant l'Allemagne a encore 21 GW de centrales à lignite (charbon brun) et 23 GW de centrales à houille (charbon noir) dont la fermeture devrait être l'absolue priorité de la transition énergétique...
La chaleur perdue par les centrales électriques thermiques (ie fossiles, nucléaires et à biomasse) contribue-elle au réchauffement climatique ?
La réponse avec un petit calcul.
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Photo : centrale à #charbon de Taishung (Taiwan), la plus puissante du monde
On s'intéressera aux centrales fossiles et nucléaires (la biomasse ne représente pas grand-chose) en supposant un rendement de 40%, soit 60% de pertes thermiques.
Remarque : même si on prenait 100% de pertes, on verra ça ne change pas la conclusion.
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En 2019, ces sources d'énergie ont produit 19 700 TWh d'électricité dans le monde, soit 29 600 TWh de chaleur fatale (c'est-à-dire perdue).
Source : BP Statistical Review of World Energy 2020
Pour promouvoir le gaz fossile indirectement, vous pouvez discréditer ce qui vous fait de la concurrence, ici l'électricité, avec un discours lissé sur les économies d'énergie et les énergies renouvelables pour être inattaquable.
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Ainsi, sans parler du gaz fossile, vous défendez un système énergétique attractif sur le papier mais dont vous savez qu'il sera de facto durablement dépendant du gaz fossile.
Un projet de stockage de CO2 en 🇳🇴 porté par Equinor, Total et Shell a été validé par Oslo.
Ce projet devrait in fine permettre de stocker 5 MtCO2/an, soit l'équivalent de 1% des émissions de gaz à effet de serre françaises. Quelques remarques.
Tout d'abord, nous aurons besoin de tous les outils pour atteindre la neutralité carbone. Il est donc tout à fait positif qu'un tel projet voie le jour.
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Une partie du CO2 stocké par ce projet proviendra d'une cimenterie norvégienne. Il faut garder à l'esprit que certaines activités humaines continueront à émettre du CO2, d'où l'intérêt de pouvoir le stocker.
Dans ce fil de tweets, je vais analyser l'article suivant d'@EmilieMassemin pour @Reporterre, qui est à la fois partial et qui contient de nombreuses inexactitudes.
L'article commence par rappeler que l'énergie nucléaire n'est pas "intégralement décarboné". C'est vrai mais ça l'est aussi des énergies renouvelables (éolien, solaire, hydroélectricité, biogaz, etc.)
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Sur son cycle de vie, l'énergie nucléaire est l'une des moins carbonées dont on dispose et c'est sans compter les dispositifs de gestion de l'intermittence (pour éolien et PV), qu'il faudrait prendre en compte pour comparer à service équivalent.
Il est parfois intéressant de regarder ce qui pouvait être dit du système électrique il y a quelques années, par exemple en 2012 par André-Claude Lacoste, alors président de l'Autorité de sûreté nucléaire (@ASN), dans un entretien pour les Échos.
« Si nous [l'ASN] voulons être des gendarmes, nous devons pouvoir fermer des centrales électriques qui ne seraient plus sûres.
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S'il n'y a pas de moyens alternatifs de production, irons nous voir le président de la République pour lui demander de choisir entre couper le courant ou faire fonctionner des installations nucléaires en situation de sûreté dégradée ?
...
Le parc de bâtiments est le 3e responsable de l'empreinte carbone des Français, après les importations et les transports.
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Les émissions de gaz à effet de serre y sont dues principalement au chauffage (fioul et gaz).
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Graphique : CGDD
Pour décarboner ce secteur, on ne pourra pas se limiter à agir sur les constructions neuves en renforçant les normes. En effet, celles-ci s'ajoutent plus qu'elles ne se substituent au parc existant.