Il est parfois intéressant de regarder ce qui pouvait être dit du système électrique il y a quelques années, par exemple en 2012 par André-Claude Lacoste, alors président de l'Autorité de sûreté nucléaire (@ASN), dans un entretien pour les Échos.
« Si nous [l'ASN] voulons être des gendarmes, nous devons pouvoir fermer des centrales électriques qui ne seraient plus sûres.
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S'il n'y a pas de moyens alternatifs de production, irons nous voir le président de la République pour lui demander de choisir entre couper le courant ou faire fonctionner des installations nucléaires en situation de sûreté dégradée ?
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Eviter le risque de ce genre de situations exige d'avoir des marges de capacité de production fiables et permanentes et donc des investissements et cela impose de sortir du pari implicite d'une prolongation sans fin de la durée de fonctionnement des centrales nucléaires. »
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Cela fait quelques années que le gestionnaire du réseau de transport d'électricité @rte_france alerte quant à un système « sans marge », du fait de la réduction du parc électrogène pilotable dont le renouvellement n'est toujours pas planifié.
Le parc de bâtiments est le 3e responsable de l'empreinte carbone des Français, après les importations et les transports.
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Les émissions de gaz à effet de serre y sont dues principalement au chauffage (fioul et gaz).
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Graphique : CGDD
Pour décarboner ce secteur, on ne pourra pas se limiter à agir sur les constructions neuves en renforçant les normes. En effet, celles-ci s'ajoutent plus qu'elles ne se substituent au parc existant.
En physique, l'#énergie quantifie le changement. Dès que quelque-chose change de forme, de position, de vitesse, de composition chimique ou atomique, rayonne, etc. il y a un transfert énergétique.
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Ainsi, l'être humain a toujours cherché à utiliser des sources d'énergie intenses, concentrées et aisément accessibles pour modifier son environnement. Ca a d'abord été la force humaine et animale, la biomasse, puis les moulins à vent et à eau.
Les offres d'électricité "vertes" ou "100% renouvelable" sont à la mode. Si on peut y voir un moyen pour le consommateur d'encourager ces sources d'électricité s'il le souhaite, cette dénomination est trompeuse.
En effet, ne vous-êtes vous jamais demandé comment pouvait être produite votre électricité "100% renouvelable" par les nuits sans vent ?
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En pratique, vous êtes toujours alimenté par le réseau électrique du pays (qui comporte, outre les éoliennes et panneaux solaires, des centrales nucléaires, fossiles et barrages hydroélectriques).
Les #transports sont le 1er émetteur de gaz à effet de serre (GES) sur le territoire français, transports routiers en tête.
Voici l'évolution de la décomposition des émissions de ce secteur.
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Graphique : CGDD
Pour mettre ces valeurs en perspective, les émissions domestiques françaises totales en 2017 étaient de 464 millions de tonnes équivalent CO2 (MtCO2éq).
Source : CGDD, Chiffres clés du climat - France, Europe et Monde, 2020
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La voiture particulière occupe une place prépondérante dans ce classement. Il est ainsi illusoire d'espérer atteindre la neutralité carbone, nécessaire pour stabiliser le dérèglement climatique, sans toucher d'une manière ou d'une autre à la voiture individuelle.
Quelques chiffres et graphiques sur le secteur de l'énergie aux États-Unis, 2e au monde derrière la Chine, dans Connaissance des énergies (@info_energies).
Réflexion d'@EtienneKlein – à laquelle je souscris – sur la place insuffisante qu'occupent les ingénieurs dans les médias.
Faisant partie des ingénieurs qui communiquent, j'aimerais compléter avec un retour d'expérience.
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Le problème ne vient pas que des ingénieurs. Il est difficile de publier dans certains médias en étant ingénieur (sauf à être déjà très médiatique et c'est donc davantage la personne que le propos qui compte).
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Je n'ai jamais réussi à passer un papier sur l'énergie dans @libe (et ce n'est pas faute d'avoir essayé) et un seul dans @lemondefr (car il était cosigné par @OIL_MEN).