Antoine Thibault, éleveur de vache en Normandie, devient AgriSkippy sur les RS en 2016 pour s’opposer à l’agro-écologie (tout en s’en revendiquant... comme Pompili et Macron). Il défend en fait les méthodes « modernes » ainsi que l’usage de pesticides de synthèse et de soja-OGM.
En février 2020, après l’émission d’Hanouna, une dizaine de titres de presse et un portrait de BFM TV, il plafonne à 23.000 abonnés sur YouTube et 15.000 sur Twitter. Bien plus qu’un communiqué de la FNSEA.
Les idiots utiles de Monsanto ?
Les agriculteurs qui utilisent les pesticides de Bayer-Monsanto les jugent nécessaire, écologiquement satisfaisant et à la pointe de l’innovation. Sur Twitter, ils n’hésitent pas à se ranger du côté des #NoFakeScience payés par Procter & Gamble
Le phénomène AgriSkippy coïncide avec l’explosion du nombre de chaîne YouTube de vulgarisation et de «debunking» comme Hygiène mentale, La Tronche en biais, Science4All, Science étonnante, Mr Sam, Matadon, Jordanix, Debunker des Étoiles, Defakator, Chat sceptique...
Une vraie épidémie. Le youtubeur Léo Grasset alias DirtyBiology totalise près d’1 millions d’abonnés sur YouTube et 130.000 sur Twitter. Depuis, il fait des vidéos pour Science & Vie et pour Arte via la chaîne YouTube Vortex
Certains de ces influenceurs sont courtisés par les entreprises de relations publiques qui développent des logiciels de monitoring et d’intervention sur les réseaux sociaux, mettent en œuvre des stratégies de repérage des comptes influents,
et assurent auprès d’eux la distribution ciblée d’argumentaires via des fermes de contenu (des sites qui contiennent des présentations prêtes à être diffusées). Ces entreprises ont pour clients des industriels pour qui elles gèrent des comptes fictifs sous pseudo.
Ces « agences d’influence digitale » telle Webedia, Publicis Sapient ou Job Agency ont pour client l’Union des industries chimiques, EDF, le céréalier Axereal, l’industrie de la charcuterie, Roche, Merck, Servier, Saint Gobin, Dassault, Bouygues, Général Électricité, Bayer...
Les Pdts de Jin Agency : Édouard Fillias, un ultra-libéral proche du think tank de Gaspard Koening ; Alexandre Villeneuve, contributeur d’Atlantico ; Romain Boudré specialisé dans les algorithmes.
C’est Boudré qui a développé un programme de réalité virtuelle vendu par Jin à l’Etat 🇫🇷 : un casque de réalité virtuelle entre vous et un jeune en voie de radicalisation islamiste que vous devez convaincre de ne pas partir en Syrie...
Jin rémunère des employés pour rédiger des pages de contenu dans la partie «commentaires» des grands médias. Ils savent jouer sur les bulles cognitives propres aux amateurs de sciences et autres étudiants en école d’ingénieurs pour déchaîner des tempêtes de tweet à faible coût
Ils utilisent aussi la technique de l’astroturf consiste à créer, à côté du patronat, un groupement de citoyens géré par les entreprises de Consulting. Cela permet aux firmes de mieux imposer leurs solutions industrielles et souvent anti-écologiques, au nom de la société civile
En octobre 2018, Marie Dupin (RMC) révélait que l’agence de relation publique Red Flag avait lancé de faux mouvements d’agriculteurs (« Agriculture & Liberté ») en Europe pour promouvoir le glyphosate (via les RS, pétitions, salon de l’agriculture...) pour le compte de Monsanto.
Enfin, l’inbound marketing consiste à faire porter par d’autres ses propres arguments, le story telling de son entreprise, les chiffres de ses études, jusqu’à être repris par des blogueurs et youtubeurs mais aussi par les médias voire les chaînes de validation scientifique.
C’est ce que propose v-Fluence Interactive, le cabinet du consultant Jay Byrne, ex directeur des affaires publiques chez Monsanto. Il dispose de fermes de contenues et travaille aujourd’hui pour Pfizer, Astrazeneca, Syngenta etc...
Leur stratégie : Let nothing go, notamment sur le glyphosate. Ne rien laisser sans réponse, même des commentaires sur Facebook. Mais la stratégie de diffusion de messages devient vite obsolète dans un monde qui en est saturé (pop-Up, spams, pubs...)
De plus en plus, les algorithmes et les nouvelles techniques d’influences servent à aller au delà du marketing intrusif, ils intègrent une mentalité de hacker qui vient transformer la publicité par l’exercice d’un soft power numérique portée par les citoyens eux mêmes...
J’ai pas traduit «summary» j’ai dit qu’une étude (en cours) et 400 pages sur un vaccin génique* expérimental, à la technologie non éprouvée, sensé être administré en masse, pour un #NoFake ça envoie peut être du lourd mais dans la Recherche c’est sommaire, c’est même rien du tout
Déjà, au delà du vaccin de Pfizer ou de celui de Moderna, la technologie employée, l’ARN modifié synthétique, jamais autorisée sur l’humain auparavant, n’est pas encore officiellement reconnue comme efficace, médicalement, par la communauté scientifique.
Les plastiques sont produits par l’industrie pétrochimique, ils pourraient être facilement remplacés par des materiaux à base de cellulose, d'amidon ou même de chanvre, mais la majorité sont fabriqués à partir de produits pétroliers polluants, pour des questions de rentabilité.
L’AGRA « Alliance pour une révolution verte », financée par la fondation Gates, dirige son « aide humanitaire » vers le développement d’une agriculture OGM, chimique et intensive en Afrique depuis 2006.
Gaël Sliman a longtemps hésité entre l’influence et le sondage, et visiblement, il hésite encore. L’institut Odoxa reprendre le flambeau d’une conception pour le moins ambigües du métier de sondeur.
Odoxa le fait volontairement en dégageant les bons pourcentages pour les bons clients, au lieu d’essayer de refléter au mieux l’opinion réelle du pays. ojim.fr/agence-odoxa-s…
@EMA_News : « L’injection du vaccin aux femmes enceintes doit être envisagée seulement si les bénéfices potentiels l’emportent sur les risques potentiels pour la mère et le fœtus »
L’EMA parle de « vaccin à ARNm à nucléosides modifiés »
✅ Modifié : la conception de cet ARN a en effet fait appel au génie génétique pour modifier sa structure moléculaire.
❌ Il n’est pas mention dans cette appellation du fait que cet ARN est un produit synthétique.
On parle bien d’une molécule synthétique dont le processus de fabrication exact est gardé secret par l’entreprise, et qui fait appel à des processus de synthèse chimique.
C’est un ARN artificiel, différent de l’ARN naturel produit par les êtres vivants google.fr/amp/s/amp.fran…