Ce passage reste un des plus savoureux de l'interview de Vosges Matin. Ce qui est intéressant, c'est que Marcel n'a pas tenté de nier le fait que les jumelles (1/6)
étaient souvent de sortie sur la table de la salle à manger, fait révélé par sa propre fille Valérie. Il ne peut le contester, alors il préfère évoquer une passion pour le monde animal. Chacun se fera sa propre opinion à ce sujet. (2/6)
Retenons également la défense insensée de Jacqueline " Valérie, elle regardait souvent aussi, c‘est une menteuse. Pas forcément vers la maison. C’est elle qui les avait souvent, les jumelles". En quoi est-ce une menteuse si elle regardait souvent aussi? (3/6)
CHAPITRE 12 : LES ESCALIERS
Lors d'un appel enregistré du corbeau, on a semblé entendre en fond sonore 13 pas dans un escalier. Cette anecdote est montée en épingle par les avocats pour mettre en évidence la faiblesse de l'accusation. (4/6)
C'est légitime de leur part, n'importe qui aurait fait de même. C'est un écran de fumée pour faire oublier que si les Jacob ont été mis en examen en 2017, c'est pour des indices graves et concordants, dont nous n'avons pas la connaissance intégrale. (5/6)
Au passage, le téléphone des Jacob dans leur maison était situé juste en haut de l'escalier. (6/6)
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Une semaine après la sortie médiatique des Jacob, analysons et revenons en détail sur cette prise de parole. L'analyse à froid, en 12 chapitres.
Thread un peu long à lire à tête reposée ⬇️ (1/25)
Il est évident que cette sortie médiatique a fait l'objet d'une préparation au millimètre par les avocats, en témoignent :
-la mise en scène avec les portraits
-le temps de parole limité à 20min par média (2/25)
-la préparation des questions faite en amont
-les réponses toutes faites des Jacob qu'ils répètent texto aux 3 médias
-les coupes du montage vidéo (3/25)
La sortie médiatique des Jacob, à visage découvert, fait repenser à une anecdote. On a pu voir sur les gros plans la fameuse cicatrice de Marcel, sur le côté droit de son cou. (1/9)
Celle-ci est la conséquence d'une opération à la gorge, à la suite de laquelle il a gardé une voix rauque.Anecdote relatée par @ThibautSolano dans le livre du même nom. Un soir de décembre 82, une échauffourée éclate tard dans la nuit après une banale histoire de circulation(2/9)
Gilbert, le frère de Jean-Marie, et son père Albert, sont aux prises avec Marcel Jacob visiblement éméché. La bagarre est évitée de peu, mais les mots fusent. "T'as beau faire du karaté, je t'éclaterai les couilles" lance Marcel à Jean-Marie. (3/9)
L'interview à venir des Jacob sera inédite : vraisemblablement finement orchestrée par leurs avocats Me Berna et Giuranna, elle témoigne avant tout d'un changement complet de stratégie. (1/11)
En effet, depuis 1984, les époux Jacob se sont toujours efforcés de passer sous les radars, de rester dans l'ombre, en évitant soigneusement les caméras et les micros. Depuis 1984, il n'existe aucun enregistrement audio ou vidéo où on peut les entendre. (2/11)
Inversement, ils ont également tout fait, notamment Marcel, pour rester discrètement au contact de l'enquête:
-via les aller-retour au tribunal avec Marie-Ange Laroche
-en essayant de se porter partie civile pour avoir accès au dossier (3/11)
En premier lieu, le recours à la nouvelle technique de recherche ADN par #parentèle. En général, une trace ADN prélevée sur une scène de crime est comparée à une base de données du FNAEG (Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques). (2/10)
Fichier qui compte aujourd’hui environ plus de 4 millions de profils génétiques. Toutes les personnes condamnés ou contre qui il existe de graves indices concordants sont fichées. Si l'ADN prélevé ne "matche" pas parfaitement à un profil de la base, on fait chou blanc. (3/10)
Le nouveau magistrat en charge de l'enquête aurait procédé à de nouvelles actes d’enquête début décembre. Des auditions de témoins ayant gravité autour des principaux protagonistes en 1984.
Suite à l'annulation du PV de garde à vue de Murielle Bolle, les enquêteurs ont pu reprendre leur travail d'enquête. C'est ce qu’annonçait Me Moser il y a quelques mois. (2/5)
Dans les prochaines semaine, une nouvelle expertise d'écriture sera versée au dossier. Il s'agit d'une analyse de stylométrie, commandée par la juge Barbier auprès d'une société suisse spécialisée dans la lutte contre les plagiats. (3/5)
Il y a quelques jours, France Télévisions a été condamnée pour diffamation publique à l'encontre de Bernard Laroche, au préjudice de Marie-Ange sa veuve et ses enfants. (1/6)
Selon la justice, le reportage "Envoyé spécial" diffusé en juin 2018 présentait Laroche de façon insidieuse comme le corbeau. On y voyait notamment la première graphologue, Marie-Jeanne Berrichon Sedeyn, affirmer ses certitudes sur l'analyse des lettres du corbeau (2/6)
Or, il faut rappeler que les expertises de Mme Berrichon Sedeyn ont été annulées pour vice de forme assez tôt dans l'enquête. Par la suite, 7 experts ayant analysé les lettres ont conclu que Laroche n'en était pas l'auteur. (3/6)