Aucune enquête de grande ampleur et prenant en compte les asymptomatiques n'est venue remettre ces résultats en question depuis. Au contraire. À l'automne 2020, on avait de nombreuses études venant confirmer les résultats initiaux.
Toutes ces études étaient largement disponibles fin octobre/début novembre 2020. Plusieurs étaient connues dès cet été. Un point essentiel : *elles ne recommandent pas la fermeture des écoles en toute circonstance comme seul outil*.
Au contraire, de même qu'il y a un consensus scientifique (fragile, comme il est naturel sur une question si récente, mais aussi solide qu'on pourrait l'espérer pour une question si récente) sur le rôle essentiel des enfants dans les chaînes de transmission, il y a un consensus
épidémiologique et pédiatrique (fragile mais aussi solide que...) pour dire que les écoles *peuvent* rester ouvertes, mais sous certaines conditions (typiquement sur le niveau de circulation du virus). Le débat n'est donc pas "faut-il fermer les écoles ou les laisser ouvertes ?"
(Encore qu'au niveau français, ce serait déjà une amélioration, pour le moment on en est à "les écoles sont notre fierté et la rentrée dans la joie est l'île sur laquelle l'exécutif vient se poser pendant les tempêtes" pendant que Pech se tord les mains "think of the children").
Le débat n'a jamais été cette caricature. Depuis le début, c'est : à quelles conditions laisser les écoles ouvertes, selon quels critères, et avec quelles adaptations ?
Depuis le début.
Je l'ai écrit ici en avril 2020, j'étais loin d'être le seul et très loin d'être le premier.
Macron et Blanquer ont tout fait pour que le dernier point ne soit jamais même évoqué. Le considérer un tout petit peu sérieusement implique en effet une remise en cause radicale du coeur de leur politique scolaire et éducative.
De ce fait, et avec la complicité active des médias, la France a pris un retard considérable sur les deux autres. Avec les conséquences que l'on connaît.
Et celles que l'on découvrira dans les mois et années à venir lorsque les #covidlong commenceront à se faire entendre.
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Il me semble que nous devrions nous souvenir de cette date, de ce qu'il s'est passé il y a exactement un an, le 24/02/2020, qui fut un point de bascule dans l'histoire de l'épidémie de #Covid_19 en France.
Le 24/02/2020, l'OMS termine sa mission d'évaluation de la réponse chinoise à l'épidémie de #Covid_19 à Wuhan. Le rapport afférent souligne le danger présenté par Sars-CoV-2.
"It must be considered capable of causing enormous health, economic and societal impacts in any setting. It is not SARS and it is not influenza. [We risk failing to] exploit all possible measures to slow transmission of the COVID-19 virus, reduce disease and save lives."
D'abord on a massacré les conditions de travail des enseignants du secondaire : leur rémunération, la taille de leurs classes, les programmes et leurs objectifs, le système de formation et le système de retraite.
Ensuite, on leur laisse gérer absolument seul le confinement, ces "enseignants qui aujourd'hui ne travaillent pas", quand ils ne sont pas des "enseignants décrocheurs". Ensuite, c'est la rentrée pendant une pandémie et ils reçoivent le totem d'immunité "jamais cas contact".
Étrangement, on constate alors qu'il n'y a de moins en moins de candidats qualifiés qui se présentent au CAPES. Alors on massacre le CAPES, la maîtrise disciplinaire c'est tellement ancien monde, et on réduit le nombre d'heures de cours.
Tout a été dit sur cet article, sa méconnaissance risible du monde scientifique (étude pas traduite, agrégation d'immunologie...), son name dropping grotesque de revues médicale, son niveau nord-coréen de propagande.
Ce qui m'intéresse est d'examiner comment il a pu être écrit.
Le Parisien est la propriété du groupe LVMH, donc de Bernard Arnault, ami personnel du couple Macron qui lui a rendu des services directs ces dernières années (le plus flagrant étant l'embauche d'Émelien) et vice-versa (la fortune d'Arnault a été multipliée par 4 depuis 2016).
Le Parisien, comme bon nombre de médias non indépendants (dépendants ?), n'est pas rentable. De loin. Son existence dépend de LVMH et dans une moindre mesure des aides de l'État. En 2017, il se classe dixième dans l'ordre du montant des subventions par l'État, avec 1 749 538€.
A tous les ennemis de l'entourloupe et tous les contempteurs de la notion de #VidaloUmbridgisme...
Je veux bien que le sens de ce mot soit obscurci par de coupables captations idéologiques… Mais alors, quel mot, SVP ?
-"Moi je pense que l'islamo-gauchisme gangrène la société dans son ensemble"
Ennemi identifié par son adhésion réelle ou supposée à une religion et à une idéologie politique opposée au gouvernement, identification de ce mouvement avec une nécrose entraînant la putréfaction.
-"À l'université, il y a des gens qui utilisent l'aura qu'ils ont, ils sont minoritaire, pour porter des idées militantes de l'islamo-gauchisme"
L'ennemi s'est infiltré partout, il est organisé et il tente de subjuguer ses victimes par son aura.
J'ai entendu parler de quelqu'un, je ne sais pas bien qui c'est mais cette analyste politique reconnue du quotidien de référence le voit en espoir de la gauche pour le 10 prochaines années. Il s'attaquera à la rente et voudra créer l'égalité réelle.