Shell, l'une des principales majors pétrolières au monde, annonce avoir passé son pic d'extraction de #pétrole et estime le déclin à venir à 1 ou 2% par an.
Cette annonce s'inscrit dans un contexte plus large. Les découvertes de #pétrole conventionnel déclinent depuis les années 60-70 et sont inférieures aux extractions depuis les années 80.
[2/6]
Les compagnies pétrolières privées ont donc le plus grand mal à renouveler leurs réserves, d'autant que l'instabilité du prix du pétrole rend risqué tout investissement dans des gisements particulièrement chers à exploiter.
[3/6]
En outre, la pression populaire en faveur du #climat rend les investissements en exploration risqués (déjà que les entreprises ne trouvent plus grand-chose, donc chaque découverte "coûte cher", mais elles ne sont pas sûres de pouvoir les mettre en production).
[4/6]
Il est essentiel pour l'Union européenne d'ouvrir les yeux et de réaliser la vulnérabilité induite par sa dépendance au pétrole (et au gaz, dont le cours reste sensible à celui du pétrole et qui est le substitut le plus direct au pétrole pour certains usages).
[5/6]
Réduire notre consommation de pétrole et de gaz n'est pas seulement une nécessité pour le #climat, mais aussi pour notre économie.
[6/6]
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
Si certain(e)s en doutaient, la France n'extrait quasiment plus de matières fossiles sur son territoire, à l'exception d'un peu de pétrole, notamment dans le bassin parisien et aquitain (et encore, ça représente 1% du pétrole consommé dans l'Hexagone...).
[1/7]
Graphique : SDES
Cette situation n'empêche pas la France de continuer à consommer beaucoup de combustibles fossiles (importés).
L'usage de #GNL pour les navires permet de réduire les émissions de polluants à effets sanitaires (SOx et NOx) mais pas les émissions de gaz à effet de serre ayant un impact sur le #climat.
Même conclusion dans cette étude de @TheICCT_Fuels, qui montre un très léger bénéfice climatique à 100 ans du GNL pour certaines motorisations de navires (pas toutes).
Par contre, à 20 ans, les fuites de méthane (un gaz ayant un potentiel de réchauffement global plus élevé que celui du dioxyde de carbone), peuvent rendre l'usage de GNL plutôt que des fiouls classiques défavorable pour le climat.
La centrale du Bugey est composée de 4 réacteurs de 900 MW (soit deux fois Fessenheim).
[2/10]
Du fait de l'ordre d'appel des capacités sur le réseau, si cette centrale devait être arrêtée, l'absence de sa production se traduirait par une sursollicitation des dernières capacités appelées sur le réseau européen, soit des centrales à gaz et charbon.
Maybe for the first time, an EU institution, the European Environment Agency (EEA, @EUEnvironment), recognizes that "green growth" may not be feasible and that "global decoupling of economic growth and resource consumption is not happening".
The EEA notes that "technological development has so far been associated with increased consumption rather than the reverse" and that
[2/6]
"while population growth was the leading cause of increasing consumption from 1970 to 2000, the emergence of a global affluent middle class has been the stronger driver since the turn of the century."
La Russie investit dans l'extraction du pétrole en Arctique. Cette zone pourrait lui fournir 50 millions de tonnes de pétrole par an initialement, puis 100 Mt/an...
Cela représenterait 1 à 2% de la consommation mondiale de #pétrole.
Les entreprises pétrolières qui réduisent leurs investissements dans le pétrole et investissent dans d'autres énergies sont celles (surtout les majors privées internationales) qui ne parviennent plus à renouveler leurs réserves (BP, Total...).
[2/7]
Les réserves sont aujourd'hui détenues à plus de 60% par des compagnies pétrolières nationales (Saudi Aramco, Iranian National Oil Company, Irak National Oil Company...).