La Russie investit dans l'extraction du pétrole en Arctique. Cette zone pourrait lui fournir 50 millions de tonnes de pétrole par an initialement, puis 100 Mt/an...
Cela représenterait 1 à 2% de la consommation mondiale de #pétrole.
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ft.com/content/58351c…
Cela représenterait 1 à 2% de la consommation mondiale de #pétrole.
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Les entreprises pétrolières qui réduisent leurs investissements dans le pétrole et investissent dans d'autres énergies sont celles (surtout les majors privées internationales) qui ne parviennent plus à renouveler leurs réserves (BP, Total...).
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Les réserves sont aujourd'hui détenues à plus de 60% par des compagnies pétrolières nationales (Saudi Aramco, Iranian National Oil Company, Irak National Oil Company...).
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Graphique : @IEA
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Graphique : @IEA
Le désinvestissement des majors dans le pétrole n'est donc pas uniquement le fruit d'une approche responsable vis-à-vis du climat, mais surtout la réponse à une contrainte exogène : si elles avaient pu continuer dans le pétrole, il est probable qu'elles l'auraient fait.
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De fait, celles qui peuvent continuer continuent. Tant qu'on ne réduira pas la demande par des politiques adaptées, on continuera à extraire ce que l'on peut aussi longtemps qu'on pourra.
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La limite serait alors celle imposée par les réserves, qu'on subirait dans un climat profondément dégradé, car il reste trop de pétrole pour que cette limite suffise à répondre à l'urgence climatique.
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Finissons ce fil avec une analyse croustillante de la banque JPMorgan reprise dans cet article : vu que le climat va obliger à s'éloigner du pétrole, autant se dépêcher d'en exploiter le plus possible tant qu'on peut encore.
C'est une façon de voir les choses...
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C'est une façon de voir les choses...
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