D'une part pourquoi ne s'intéresser qu'à la santé et pas aussi aux conséquences sur l'environnement ?
Mais il devrait peut-être se pencher un peu plus sur l'expertise collective de l'Inserm sur le sujet : inserm.fr/information-en…. Ça lui éviterait de dire n'importe quoi.
Ou alors se pencher sur l'expertise du Lancet sur la pollution et la santé qui pointent les pesticides et mentionnent bien le manque d'informations précises empêchant de quantifier précisément leurs conséquences sur la santé. thelancet.com/journals/lance…
Ou alors de se pencher sur le travail du Worldwide Integrated Assessment sur les pesticides systémiques.
Peut-être que s'intéresser à la littérature sur le sujet lui éviterait de relayer les propos d'un toxicologue de BASF (qui diffuse des informations trompeuses).
Ou lui éviterait de relayer de prétendus apiculteurs, alors qu'il s'agit d'un "réseau" formé par BASF.
Et le moment où Bréon affirme que le gouvernement prend le changement climatique vraiment au sérieux en votant de sérieuses lois pour réduire nos émissions… 😒
Il a entendu parler des analyses du @hc_climat sur les actions du gouvernement ?
Il a vu l'exécutif instrumentaliser un classement pipeau, dénoné par de nombreux climatologues ?
La toxicité des pesticides utilisé a fortement augmenté, ce n'est pas une nouveauté. Mais un article revient là-dessus en regardant cela plus en détail (aux USA).
Le principe est de ne pas regarder la quantité de pesticides utilisés mais de prendre aussi en compte la toxicité de chaque pesticide (via les seuils réglementaires), cela permet de mieux s'approcher de la toxicité réellement disséminée dans l'environnement.
Le résultat est que globalement la toxicité pour les vertébrés a diminué mais que cela s'est fait au détriment des invertébrés (notamment les pollinisateurs) et des plantes terrestres.
Un article intéressant sur les sources d'information des personnes qui encouragent ou découragent à se faire vacciner contre le covid au Royaume-Uni.
Les résultats vont plutôt à l'encontre de ce qu'affirme un sociologue médiatique en France #Bronner. doi.org/10.1177/205630…
Les personnes qui découragent à la vaccination sur les réseaux sociaux sont plutôt celles qui ne cherchent pas d'information sur le covid ou qui les évitent.
Les personnes "accros" aux réseaux sociaux ont plutôt tendance à encourager à la vaccination.
Environ 1 répondant sur 3 compte utiliser les réseaux sociaux pour encourager à la vaccination contre 10% pour décourager.
Merci @EspinosaRomain de décortiquer cette rhétorique qui sème le doute sur la robustesse des résultats, ayant pour effet de retarder les prises de décisions publiques.
Cette rhétorique se présente sous des atours scientifiques, rationnels. Pourtant le débat n'est pas scientifique. Il existe des preuves, nombreuses et diverses. Décider que ces preuves suffisent pour prendre des décisions n'est pas moins rationnel que décider qu'il en faudrait +.
Comme le rappelle ce rapport de l'agence de l'environnement européenne, nous avons tendance à ne pas tenir compte des signaux faibles, et à attendre des preuves très robustes avant d'agir, ce qui a des conséquences environnementales et sanitaires.
Impressionnante vidéo de propagande de @voixdunucleaire, qui entend supprimer tout débat sur l'énergie, en prétendant qu'il n'y a pas d'alternative au nucléaire. #TINA
Pour arriver à cette conclusion, il est incontournable de manipuler les faits.
Mais au-delà de cela il y a un mélange entre ce qui touche à la France, à l'UE, au monde entier. Quel est le périmètre concerné ? Celui qui arrange @voixdunucleaire.
Le variant B.1.1.7, identifié au Royume-Uni, continue sa progression au Danemark et aux Pays-Bas, avec un confinement. Mais, en France, par la grâce de Saint Emmanuel, le variant resterait sagement confiné ?
« On a trouvé le bon dosage » « tout est à peu près stable ».
Mais c'est quoi la stratégie ? De continuer pendant des mois avec les restrictions actuelles et 400 décès, plusieurs centaines de soins intensifs et plus d'un millier d'hospitalisations par jour ?
G. Woessner s'illustre à nouveau dans une désinformation fabuleuse à propos de l'augmentation de l'usage des pesticides dénoncée par la @FondationNH sur la base des chiffres du ministère @Agri_Gouv.
A la place du NODU, un indice qui permet de comparer différents pesticides, elle privilégie les quantités (alors que les néonics, par exemple, sont très nocifs à des doses très faibles).
Mais surtout elle donne des conseils aux journalistes, elle qui fait si bien son travail (hum).
C'est vrai, il faut comprendre la méthodologie d'une étude pour bien en parler.