L’@IEA a publié un rapport sur la criticité liée à l’utilisation de certaines ressources minérales dans l’#énergie. Dont le graphe ci-dessous. ⤵️
Voici quelques explications sur l'utilisation de ces minéraux #Thread
Précision préalable : ces graphes ne prennent pas en compte le fer et l’aluminium. Ils parlent d’acier mais l’acier étant un alliage si c’était vraiment le cas les graphes seraient tout autre.
Le rapport complet est disponible ici ⤵️ iea.blob.core.windows.net/assets/24d5dfb…
Le cuivre est commun à toutes les technologies, puisqu’il est nécessaire à la mise en place du réseau électrique. Comme l'aluminium qui n'est pas dans ce graphe.
1/ Eolien
Le besoin en minéraux dépend bien sûr de la taille de l’éolienne mais aussi du type de turbine. Ceux contenant des aimants permanents génèrent une demande en terres rares plus importantes en fonction de la technologie considérée. C’est plutôt de l’offshore dans ce cas.
La demande en cuivre est plus importante pour l’offshore, plus de deux fois supérieure à celle des projets terrestres, avec une utilisation importante dans les câbles sous-marins et les câbles de plus grande taille.
Pour l’onshore, c’est la techno GB-DFIG (génératrice asynchrone à double alimentation) qui domine le marché (70%). Comme on le voit c’est celle qui demande le moins de terres rares.
Pour l’offshore c’est la techno DD-PMSG (génératrice synchrone à aimant permanent) qui domine le marché (60%) et c’est aussi celle qui demande le plus de terres rares. Mais l’IEA anticipe une évolution de cette technologie avec une réduction de la taille des aimants permanents.
Le zinc, également en très grande quantité, est utilisé pour la protection anticorrosion des éléments métalliques, surtout sous la forme d’un revêtement (galvanisation). Le zinc se consomme à la place de l'acier dans cet environnement.
En Offshore cette galvanisation peut être protégée par une couche de peinture très haute durabilité ce qui permet d’augmenter la durée de vie de la protection de zinc, au-delà de 25 ans. Le système zinc+peinture est appelé système duplex.
2/ Panneaux Solaires (PV)
Il y a beaucoup de silicium pour la fabrication des modules mais aussi pour le verre de protection. C’est un point qui pourra évoluer avec les prochaines générations de PV qui pourront contenir moins de silicium avec une performance équivalente.
L’IEA anticipe une réduction de 25-30% de silicium d’ici 2030 pour une même performance. Mais le développement de nouvelles technologies de PV demandera l’utilisation d’autres matériaux de remplacement (tellure, gallium et cadmium entre autres).
A noter aussi que les panneaux solaires peuvent nécessiter en fonction de leur distribution l’utilisation de micro-onduleurs (sous chaque panneau) qui nécessitent environ 40 % de cuivre en plus par rapport à un onduleur centralisé.
3/ Nucléaire
L’uranium ne fait pas partie des matériaux étudiés parce qu’il entre dans la catégorie des combustibles. Le chrome et le nickel sont très utilisés, notamment dans la fabrication de d’acier inox (ou acier allié)
Ces 2 éléments sont utilisés pour améliorer les propriétés de résistance à la corrosion (entre autres), notamment en présence d’acides non-oxydants. Le manganèse est également utilisé dans certains alliages en complément
L’IEA n’anticipe pas de réduction majeure de la demande en matériaux pour le nucléaire puisque c’est une technologie mature. Mais les nouvelles technologies comme les SMR pourraient avoir des besoins différents. Pour l’instant il n’y a pas assez de données pour le déterminer
4/ Hydraulique
pas mentionné sur le graphe mais le rapport de l’IEA en parle. Le besoin en matériau, à part le béton et l’acier, est assez faible. La demande en manganèse et nickel est liée à l’utilisation d’acier inox, mais elle reste très inférieure à celle des autres technos
5/ Pour conclure
Le rapport de l'IEA est intéressant parce qu'il met en lumière l'évolution probable de la demande en ressources minérales d'ici 2040 ainsi que les questions que cela pose d'un point de stratégique, notamment pour les pays qui ne disposent pas de ces ressources.
De plus, aujourd'hui l'extraction de ces ressources est généralement avec des énergies fossiles. Ce qui peut changer ces prochaines années.
Ce sont des paramètres à prendre en compte dans la stratégie de développement des technologies bas-carbone pour chaque pays.
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Tout d'abord l'ADEME qui dans ses chiffres clés donne des éléments sur les imports/exports de déchets. Ici les données 2018 qui sont dans le rapport de 2020. Là nous avons les déchets ménagers et industriels/commerciaux : 5% pour le plastique
Vous me direz que ça date de 2018 et que ce n'est pas spécifique aux déchets ménagers. Allons voir ce qu'en dit CITEO sur son site web qui parle des chiffres de 2018 uniquement pour les déchets ménagers : 2% hors UE pour le plastique.
Si l'objectif du #Toxiscore est d'inciter le consommateur à LIRE les pictos et mentions de danger, ok.
Mais ça ne pourra pas alerter sur les mélanges à éviter ou les conseils d'utilisation.
C'est plus compliqué que le #Nutriscore
Exemple ici : 1- fonction du produit 2- Mode d'emploi 3- Recommandations
entre 3 et 4 la composition 4- Précautions à prendre à l'utilisation 5- ou jeter l'emballage vide 6- Assistance
Je suppose aussi que ce sera basé sur la classification harmonisée (règlement européen CLP)
Comment classer des dangers aussi différents ? entre les irritants, les corrosifs, les inflammables et ceux dangereux pour l'environnement ?
- Carte de crédit ?-
l'article évoque les études qui calculent les quantités de MP ingérées en précisant qu'elles sont limitées par les données disponibles. Ils parlent d'"avis" de leurs auteurs, parce que les données sont tellement peu fiables qu'on ne peut pas parler de constat
Actuellement les chercheurs tentent de standardiser les méthodes d'analyse des MP, ce qui est une étape préalable à toute quantification. Il faudra du temps avant d'obtenir des éléments fiables sur cette question
Mon analyse de l'article faisant référence à la carte de crédit de microplastiques ingérée.
Article paru en 2021 mais dont les conclusions partielles ont été communiquées en 2019 ! kakoblogsciences.fr/2021/03/12/car…
Sur @France5tv l'émission #SurLeFront avec @hugoclement.
J'ai été contactée pour visionner le reportage et donner un avis d'expert. Je trouve la démarche très bonne, mais comme ils n'ont pu prendre en compte mes commentaires les voici pour alimenter le débat #LiveThread
L’incinération
Je n’ai pas grand-chose à dire là-dessus, les commentaires off balancent les avis donnés par les intervenants. Je ne sais pas si le téléspectateur fera le tri dans ces infos mais au moins elles sont présentes dans le reportage.
Les emballages
Il manque des éléments sur la fonction de l'emballage. Ex pour le concombre : ↗️ de 15 jours de la durée de consommation. Pour que le consommateur puisse se passer d’un emballage il doit comprendre ce que cela implique de ne pas l’utiliser.
Depuis janvier, les pailles jetables en #plastique sont interdites, remplacées par des alternatives en papier ou réutilisables (verre, bambou, acier). Mais qu’en est-il de l’impact environnemental de ces alternatives comparé à celui de la paille en plastique jetable ? #THREAD
Pour réaliser ce thread j’ai utilisé des analyses de cycle de vie (ACV) qui ne sont pas réalisées en France mais en Europe ou à l’étranger. Quoi qu’il en soit, je préciserai les limites des études en question.
Toutes les sources sont en fin de thread.
Commençons par une ACV qui compare plusieurs options jetables et réutilisables au Brésil (article de Zanghelini et al.). Cette ACV compare des pailles jetables en papier (avec film étanche) ou en plastique avec des pailles réutilisables en verre ou en acier comme présenté ⤵️