3/n Et je signale que j'ai omis de parler des thromboses, dont certns thromboses veineuses profds chez des individus jeunes que la pharmacovigilance estime ne pas être en rapport avec le vaccin car elles ne présentent pas de spécificité, telle celles rencontrées avc l vaccin AZ
4/n J'avais déjà expliqué le fonctionnement de la pharmacovigilance passive: la notification est laissée à l'initiative des professionnels de santé et des patients qui transmettent au CRPV ou aux laboratoires. Elle est en réalité facultative.
5/n Cela implique, indéniablement, une très forte sous-notification: cela veut dire que seulement une petite partie des effets indésirables sont rapportés. Celle-ci est estimée à 1 pour 10, mais peut être très variable, selon les produits, les périodes...
6/n Comme effectivement, cela est très aléatoire, la pharmacovigilance passive NE PERMET PAS UNE QUANTIFICATION et ce n'est pas son objectif.
7/n Son but est d'identifier un SIGNAL, c'est à dire quelque chose d'inhabituel et non attendu ou spécifique. Dans le cas des vaccins AZ ce sont donc les caractéristiques très particulières des thromboses qui ont déclenché le signal et non les thromboses elles-mêmes.
8/n Les décisions prises sont binaires: signal>on alerte, pas de signal>on n'alerte pas et tout suit son cours.
9/n Cela apparaît dans les formulations. Lorsqu'il existe un doute , la formulation est "un lien ne peut pas être exclu". Mais on n'en est pas au stade du signal. Cela veut dire qu'il faut une très forte présomption voire une preuve absolue du lien causal pour qu'il y ait alerte.
10/n C'est pour cela que j'avais fait ce petit schéma, un peu ironique, mais qui, je pense, rend compte du fonctionnement réel de la pharmacovigilance et du discours qui accompagne les alertes.
11/n J'avais récemment évoqué Alain Fischer, membre du comité scientifique, quand on lui posait des questions sur les myocardites post-vaccinales disant à la radio que les myocardites étaient finalement "fréquentes" et "pas graves".
12/n La même chose s'était passé lorsque l'on avait confirmé l'augmentation de la fréquence des invaginations intestinales post vaccin contre le rotavirus. Alors qu'on nous les avait présentées pendant toutes nos études comme des urgences vitales des leaders d'opinion>
13/n> >avaient pris les micros pour expliquer que les invaginations intestinales du nourrisson n'étaient pas graves car on pouvait les traiter.
14/n Le deux poids, deux mesures est pour moi une constante en ce qui concerne vaccins et maladies : la gravité et la fréquence d'une complication est présumée lorsqu'il s'agit d'une maladie, elle est facilement écartée lorsque c'est un vaccin.
15/n Ceci en raison de la PRESOMPTION que le rapport bénéfice-risque d'un vaccin est toujours, de principe, très favorable au vaccin.
16/n Mais que veut dire rapport bénéfice-risque? En particulier pour quelle groupe d'individus? Et à quelle échelle de temps?
17/n C'est la première fois dans l'histoire de l'humanité qu'on se propose de vacciner toute la population de la planète avec des vaccins, qui plus des vaccins qui n'ont été évalués que quelques mois et jamais utilisés auparavant.
18/n Les essais cliniques montraient clairement plusieurs choses en ce qui concerne les effets indésirables du vaccin Pfizer.
19/n Ceux-ci étaient inhabituellement fréquents, quand comparés à d'autres vaccins déjà très réactogènes.
20/n Ils étaient inhabituellement graves, avec beaucoup d'effets indésirables sévères. Jusqu'à 4,6% en ce qui concerne les 18-55 ans et la fatigue sévère.
21/n Ils étaient très nettement plus fréquents lors de la deuxième dose est chez les individus les plus jeunes, le groupe des 18-55 ans versus celui des >55 ans.
23/n Certains avaient anticipé un jour de congé après la deuxième dose. Ceci n'est pas habituel.
Malheureusement on n'a pas demandé au fabricant de préciser si les personnes ayant des effets graves lors de la 1ère dose étaient exposées à des EI + graves lors de la 2ème.
24/n Depuis le début, on ne s'est pas posé la question une seconde de scénari alternatifs à la vaccination systématique de toute la population. Alors même, qu'à l'évidence, les âges et les groupes à risque sont très bien connus à ce stade.
25/n Les plus jeunes, ne présentant pas de facteurs de risque de complications pour le Covid, sont à la fois les moins à risque pour la maladie et les plus à risque pour le vaccin.
27/n La multiplication par 100 du taux de décès/doses par rapport à d'autres vaccins, n'est pas quelque chose qu'on puisse simplement ignorer, même s'il s'agit de pharmacovigilance passive. Il y a des cas très troublants.
28/n Plusieurs cas comme ceux-ci. Des patients jeunes, trouvés inanimés, ou hospitalisés et décédés 1 à 20 jours arpès la vaccination, avec ou sans signes précurseurs ( vomissements, malaise, fièvre).
29/n Voici ce que donne une recherche sur le VAERS sur les 0-29 ans, concernant les effets indésirables graves hors décès (urgences, hospitalisations, incapacité). Cela donne
1/10 000 sachant qu'il faut un délai pur la publication et que c'est probablt sous-estimé.
30/n Sachant aussi qu'il existe en même temps une sous-notification et un lien non établi avec le vaccin.
31/n Etant donné que nous connaissons parfaitement les groupes à risque, que les vacciner suffirait à diminuer la sévérité de cette infection, à faire baisser la pression sur l'hôpital ne vaut-il pas la peine de se poser la question de la nécessité de vacciner les plus jeunes?
32/n D'autant que d'autres questions restent en suspens. La question des effets indésirables retardés, la question de la facilitation immunitaire, qui ne va apparaître que lorsque les anticorps vaccinaux vont diminuer, la question du pêché originel.
33/33 La question d'une vaccination itérative avec un vaccin dont les effets indésirables s'aggravent à chaque nouvelle injection reste aussi posée.
Non, le profil de sécurité de ces vaccins n'est pas banal.
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1/n Quelqu'un m'a alerté sur la fréquence inhabituelle des décès associés aux vaccins contre le Covid.
2/n Regardant de temps en temps les rapports de pharmacovigilance, ceux de l'ANSM ou à l'étranger, j'avais en effet observé un nombre qui me semblait élevé de décès notifiés comme évènements indésirables.
3/n Mais j'avais attribué cela au nombre de vaccinations élevé faites en peu de temps.
1/n Excellent commentaire de @venkmurthy décrivant les raisons pour lesquelles l'idée que le Covid provoquait un excès de myocardites a fait les gros titres et a fait partie des éléments permettant de légitimer des mesures coercitives.
2/n On peut utiliser, si besoin, la traduction twitter pour le lire, mais il cite pêle-mêle, la peur, qui paralyse la pensée, la peopolisation de la médecine dans les médias avec toujours les mêmes experts médiatiques cités.
3/n La culture du fact checking qui obère le débat en se focalisant sur la déconstruction des arguments adverses sans vision globale du sujet. L'opportunisme des chercheurs qui ont cherché a publié vite à la recherche de la gloire.
1/n Concernant le vaccin, bien entendu qu'il y a un problème. Les arguments sont multiples et réels pour refuser la position de principe qui a été adoptée de tenter de vacciner l'ensemble de la population avec un vaccin insuffisamment évalué.
2/n Le facteur temps est un facteur essentiel dans l'évaluation d'un vaccin, et même une étude assez bien menée, avec une durée considérée comme correcte de plusieurs années, ne suffit pas pour éliminer des risques graves,comme l'a montré l'exp du Dengvaxia.
3/n Mais, en particulier, on est en train de substituer, comme cela a souvent été le cas, un objectif quantitatif et tacite (les pharmas adorent les objectifs quantitatifs car faire du chiffre est la seule chose qui compte pour elles) a un projet qualitatif de santé publique.
1/n Concernant les médicaments considérés comme victimes de la "censure" par une partie de l'opinion, j'ai vu disparaître des discours, en qqs semaines les allusions à l'efficacité de l'HCQ. J'ignore pourquoi.
2/n Mais j'ai aussi appris que cette molécule, qu'on disait délaissée dans les essais cliniques, a été en fait la plus évaluée au monde en tant que remède potentiel au Covid.
3/n Si ce revirement est dû à ce qu'un consensus a été atteint sur l'inefficacité de l'HCQ, je comprends mal que la seule réaction ait été de changer de molécule fétiche, sans aucune remise en question.
1/n Pour ceux qui se demandent pourquoi on devrait faire des études cliniques correctes pour évaluer HCQ ou invermectine, je propose cette vidéo de Tristan, médecin de santé publique passionné d'épidémiologie toujours très pédagogue et non agressif
2/n Au-delà de la question des essais cliniques bien menés (et non truqués) qui ont tout leur intérêt se pose la question des essais cliniques menés dans un but d'obtention d'AMM par les laboratoires.
3/n Ceux là présentent tous les aspects purement formels d'un bon essai clinique mais exploitent toutes les failles, nombreuses, des règles des agences de régulation pour tricher dans un sens favorable à leurs intérêts.
1/n Je mets en contexte (mon contexte) cet essai que je me suis contentée de résumer le plus fidèlement possible. Ceux qui ont été confortés dans leurs opinions en le lisant se trompent, probablement.
2/n C'est un texte qui est censé faire réfléchir, aller au delà des apparences, permettre de prendre du recul et s'il n'a pas servi à cela c'est que vous l'avez probablement mal lu et mal compris.
3/n Un grand principe de logique, constamment foulé aux pieds sur twitter et hors twitter est que le fait que vos opposants/adversaires aient tort sur quelque chose ne vous donne pas automatiquement raison.