Après @IPCC_CH en 2018, @IEA publie aujourd’hui un scénario complet sur l’objectif de zéro émissions nettes de CO2 liées à l’énergie en 2050, nécessaire (mais pas suffisant) pour limiter le réchauffement climatique sous 1,5°C.
Avec au moins quatre bonnes nouvelles…
1/4 - Le chemin est étroit et exige des ruptures immédiates (pas de nouvel investissement fossile dès aujourd’hui, etc.), mais il existe, en mobilisant tous les secteurs et sans parier massivement sur la séquestration du carbone
2/4 - Même s’il ne va pas au bout d’une décarbonation de l’énergie, le scénario de @IEA reconnaît le rôle majeur des énergies renouvelables.
En particulier, celles-ci représentent près de 90% de la production d’électricité en 2050.
3/4 - L’impact de ces ruptures est globalement positif pour l’économie, avec notamment des effets directs contre la pauvreté (via l’accès à des formes modernes d’énergie) et la création nette d’emploi (plusieurs dizaines de millions autour de l’énergie, souvent mieux qualifiés).
4/4 - Même si son scénario reste très technologique, @IEA reconnaît et chiffre pour la première fois le rôle de la sobriété (behavioural change).
Mais elle reste loin d’en mesurer tout le potentiel, donc la capacité à améliorer les résultats tout en réduisant les incertitudes.
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2/13 - Tout d’abord, je n’ai pas pour habitude d’adapter mon analyse à quelque commanditaire que ce soit. Le document contient une analyse technique portée par @inst_negaWatt et dont j’assume pleinement le contenu, livrée à @greenpeacefr qui en tire ses propres messages.
3/13 - Ensuite, il me paraît important de rappeler que ce rapport, pour l’essentiel, ne porte pas sur une évaluation de la pertinence ou de la suffisance des renforcements engagés au titre du retour d’expérience de Fukushima, mais sur la caractérisation de leur déploiement.
1/4 - En audition au Sénat, l’@ASN alerte une nouvelle fois sur les problèmes constatés sur le chantier de l’EPR de Flamanville. Après le problème de la cuve et sa dérogation, les soudures du circuit secondaire et leur difficile réparation, voici les piquages du circuit primaire
2/4 - Tous ces dossiers ont en commun une forme d’incompétence et/ou de dissimulation dans les processus organisationnels d’@EDFofficiel, la création de situations de fait-accompli, et une défaillance de l’@ASN à repérer et empêcher ces dérives
3/4 - Le dossier des "piquages" du circuit primaire illustre une fois de plus ces problèmes systémiques : apparu à la faveur d’une modification technique dès 2006 mais reconnu en 2013 et couvert en 2014 par des modifications "notables" mais non justifiées du rapport de sûreté…
1/7 - EPR Flamanville : un nouveau problème de conformité aux exigences de sûreté, cette fois sur le circuit primaire. Une nouvelle fois, de graves interrogations sur la gestion du dossier par @Framatome_ et @EDFofficiel et sur le contrôle exercé par @ASN asn.fr/Informer/Actua…
2/7 - L’ASN communique ce jour sur un “événement significatif” déclaré le 3 mars 2021 par EDF. Le problème est pourtant identifié par EDF et Framatome depuis 2013 au moins, et trouve son origine en 2006. L’ASN ne dit pas quand elle a été informée de quoi
3/7 - Comme pour la cuve ou les soudures VVP, ce n’est bizarrement qu’une fois la fabrication terminée que EDF et Framatome ont “identifié” un “écart”. Cet écart résulte pourtant d’une évolution de conception pleinement décidée et intégrée à la démonstration de sûreté
Bonne question ! 1/7 - L’ @ASN a publié une “synthèse” des 1235 contributions et commentaires reçus qui précise notamment les modifications qu'elle a retenues par rapport à son projet initial de décision. asn.fr/Media/Files/00…
2/7 - Ces modifications sont très limitées au regard du nombre et de la substance des contributions versées.
Et par rapport aux principaux commentaires formulés dans la contribution de @inst_negaWatt, en résumé, elles ne présentent pas d’évolution significative.
3/7 - Rien sur le constat fondamental que les exigences réglementaires ne sont pas relevées dans les décrets d’autorisation des réacteurs concernés (formulés dans les années 70-80), et ne sont donc pas portées au même niveau que pour l’EPR de Flamanville.
1/7 - "Le débat dépasse largement la seule question énergétique" : c'est profondément vrai.
La part exceptionnelle du nucléaire en France (70% de notre électricité) trouble notre vision sur ce point, mais à l’international le nucléaire est avant tout géopolitique.
2/7 - Dans son histoire, cette technologie n’a jamais fourni plus de 3% de la consommation d’énergie finale dans le monde (17% de l’électricité au max., 10% aujourd’hui). Au total, 34 pays seulement exploitent ou ont exploité des réacteurs nucléaires de puissance.
3/7 - Historiquement, les enjeux géopolitiques (associés aux coopérations entre les quelques pays détenteurs des technologies et les autres) sont à la fois le moteur principal de ce développement et sa principale limite.