Thread by @JulieOudet

Cette semaine, en mon âme et conscience de mère, de médecin et de citoyenne, j’ai amené mon ado se faire vacciner contre le Covid.
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#Vaccination

Son consentement a été un élément, évidemment, primordial à mes yeux. De même que répondre à ses questions éventuelles.
Pas qu’à mes yeux.
Le vaccinodrome est organisé de sorte à répondre aux questions des ados concernés, et leur demander, en tête à tête, si ils sont d’accord.

Oui les parents sont responsables légaux.
M’enfin c’est pas du bétail.
Il est normal de répondre aux questions.
Si l’ado refuse, la discussion est engagée et il est proposé de repousser l’injection de sorte à ce que parents et enfants soient sur la même longueur d’onde.

Pourquoi j’ai proposé à ma fille d’être vaccinée ?
Bah déjà parce qu’il n’y a pas de raison de ne pas le faire.
Tant que données scientifiques étaient nécessaires, cette vaccination était de principe contre indiquée.
Par précaution.

Aujourd’hui suffisamment de données étayent l’intérêt de la vaccination contre le covid chez les ados.
Dans cette catégorie de la population, la vaccination est particulièrement efficace, et les effets indésirables statistiquement exceptionnels.

J’ai accompagné ma fille recevoir sa 1e injection dans son intérêt à elle, dans l’intérêt de son entourage, & dans celui de la société.
En fait son intérêt a elle regroupe aussi les autres. Car elle vit dans une société dont elle a intérêt aussi à ce qu’elle sorte de la crise.

Les formes graves du covid chez les ados en bonne santé sont rares.
Très rares.
Mais bcp plus fréquentes que les effets indésirables notables de la vaccination.
Et gravissimes.

Les formes modérées sont fréquentes et certes la perspective de voir ma fille au pieu avec 39°C de fièvre de me fait pas trembler, m’enfin si je peux lui éviter, c’est tant mieux.

Ma fille a 15 ans et elle a des amis. #OhWait
Ces amis ne sont pas à l’abri eux non plus de faire une forme grave, même si c’est rare à leur âge.
Ils ne sont pas à l’abri non plus d’avoir qqun de fragile dans leurs entourages. Une personne âgée, un petit frère leucémique, etc.

À 15 ans, elle est aussi directement en contact avec des personnes fragiles. Parfois sans le savoir.
Les gens ont pas leur dossier médical gravé sur le front.
La vaccination, on le sait désormais, diminue drastiquement le risque de contaminer autrui.
C’est essentiel.

A l’échelle collective, ce sont les petits maillons individuels qui changent la donne.
Le virus a besoin de nous pour se propager.
Chaque personne vaccinée se protège elle, protège ses proches, les proches de ses proches, et l’ensemble de la société.
#FlattenCovid

Concernant vos ados je sais pas, mais pour la mienne c’est chaud le distanciel.
C’est une élève brillante.
Le distanciel était nécessaire.
Mais clairement vivement que ça ne soit plus nécessaire.
C’est rude. Sur le plan psychique, social comme scolaire.

La meilleure façon de prémunir nos ados contre de nouvelles nécessaires phases de distanciel, c’est de les vacciner et ainsi éviter qu’il y ait trop de cas dans les collèges et les lycées.
La meilleure et probablement la seule fiable et durable.

Elle a même pas eu mal.
Ni sur le moment ni après.
Je crois qu’elle a trouvé ça bien que le personnel du vaccinodrome fasse attendre sa mère de côté pour qu’elle puisse exprimer ses craintes éventuelles, poser des questions, donner son consentement.

Et moi aussi j’ai trouvé ça bien que le personnel du vaccinodrome s’entretienne avec la patiente sans la mère.
Quand bien même la mère de la patiente est aussi la chef de ce personnel.
Ça change rien.

Comme la fois où j’ai commencé à faire des photos au sein du vaccinodrome, et où une des pious, ne m’ayant pas reconnue, s’est précipitée vers moi en m’expliquant que j’avais pas le droit de faire des photos.
Elle était confuse après avoir percuté.
J’étais admirative d’elle.

Bref.
Parlez en avec vos ados.
Ils sont frappés eux aussi par la crise sanitaire.
La société dans laquelle nous vivons est également la leur.
L’incidence du covid dans leur tranche d’âge est notable, et cela retentit sur leurs vies d’ados et de jeunes citoyens.

Nos ados se prennent en pleine poire une crise.
C’est la moindre des choses que de discuter avec eux de ce qui représente porte de la sortie de cette crise.
A l’échelle individuelle et collective.