➡️ À quelques kilomètres de la ville de Saint-Nazaire sur l'estuaire de la Loire, l'entreprise Yara qui supporte l'agriculture ultra-productiviste, fabrique des engrais azotés, dont l'usage massif pollue durablement les sols.
Elle fait partie d'une liste de 13 sites industriels en France qui «font l’objet d’incidents ou de non-conformités récurrentes».
➡️ L'usine du port du bassin nazaréen a été placée sous surveillance par le ministère de la Transition écologique le 6 juillet. En cause, des rejets de phosphore et d'azote dans le fleuve et de poussières toxiques dans l'atmosphère largement au dessus des seuils autorisés.
Une pollution chronique de l'entreprise qui ne respecte aucune des maigres mesures votées par l'Assemblée pour la "préservation de l'environnement". Des mesures qui font office d'une pale poudre cosmetique dans la lutte contre la destruction du vivant.
Avec ces rejets, les exploitants de l'usine font peser une menace supplémentaire sur la santé des habitants de la région, polluant aussi bien l'air que l'eau.
➡️ L'usine Yara est un des 4 sites du port classés Seveso, des installations industrielles dangereuses. Basée au terminal agro-industriel à côté de la raffinerie et du terminal pétrolier, l'entreprise produit et stocke du nitrate d'amonium, une matière potentiellement explosive.
C'est cette substance qui avait été responsable de la catastrophe survenue à Beyrouth il y a quasiment un an, en août 2020. L'explosion avait dévasté la capitale libanaise faisant plus de 100 morts et plusieurs milliers de blessés.
Cette industrie de produits chimiques, toute proche de Saint-Nazaire, pourrait faire courir sur la population du bassin un grave danger. Elle fait office de véritable poudrière au cœur de l'estuaire. Un tel scénario serait un drame environnemental et humain sans précédant.
Pour rappel, c'est aussi le nitrate d'amonium qui était déjà à l'origine de l'explosion de l'usine AZF et de la déflagration à Toulouse en 2001.
Régulièrement dénoncée par des militant-es écologistes et des #GiletsJaunes, et face à la dangerosité du site, les autorités ont placé l'entreprise sous vigilance renforcée.
«La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a demandé à ces exploitants d’élaborer et de lui remettre un plan de mise en conformité». Demande largement Insuffisante au vu des risques encourus.
Après la série de catastrophes industrielles que vient de connaître la planète, les accidents de ce type ne sont pas exclus sur notre territoire. Contre le péril imminent, mettons ces usines définitivement à l'arrêt !
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Dans cette période troublée par la pandémie et l’autoritarisme, la confusion politique et le complotisme, quelques pistes de réflexion pour combattre le gouvernement :
➡ Être vacciné-e ne signifie pas soutenir le gouvernement, ne pas être vacciné-e ne signifie pas être antivax. Ça paraît bête à dire, mais les clivages sont parfois tellement figés, et les arguments tellement pauvres, qu’il paraît important de partir de là :
sans un minimum de nuance et d’analyse politique, on vire dans une guerre de tranchées souvent stérile dont le seul vainqueur ne peut qu’être le gouvernement.
Novembre 2015 en France, une vague d'attentats de DAESH tue des dizaines de personnes à Paris. Ce crime de masse épouvantable est immédiatement utilisé par le gouvernement pour réduire drastiquement les libertés.
L’état d'urgence est décrété, des centaines de personnes sont perquisitionnées, la plupart musulmanes, et des dizaines de militants écologistes sont assignés à résidence. L'antiterrorisme est immédiatement utilisé contre des opposants politiques et des minorités religieuses.
Lundi soir, #Macron lançait une nouvelle vague d'annonces autoritaires affolantes : un traçage général de la population, des atteintes graves au droit du travail au nom du #VaccinObligatoire, des menaces contre les soignant-es et
la création de plusieurs catégories de citoyen-nes, en plus de reculs sociaux majeurs sur les retraites, le tout sur fond d’état d'urgence sanitaire.
Un millier de personnes manifeste dans les rues de #Nantes, actuellement rue du calvaire : l'un des seuls slogans est "liberté", beaucoup de monde aimerait approfondir les revendications, jusqu'ici limitées au #PassSanitaire
Dans les rues de Bouffay à #Nantes, après quelques slogans #GiletsJaunes, "Liberté" est redevenu le tube de l'été.
Arrivé place du Bouffay, le cortège est très étalé à #Nantes.
➡️ Claude d’Harcourt est un énarque issu de l'aristocratie, qui a notamment contribué à abîmer l’hôpital public à #Marseille avant de débarquer à #Nantes en novembre 2018.
Dès son arrivée, il s'illustre par une extrême brutalité en réprimant avec férocité le moindre rassemblement, en organisant des nasses, des charges et des tirs de munitions contre tout ce qui bouge dans la ville.