La Polynésie, archipel colonisé par la France, à l'autre bout du monde. Peu après avoir annoncé des mesures autoritaires et néolibérales, Emmanuel #Macron s'envolait vers le Pacifique avec une cohorte de conseillers, journalistes et autres courtisans.
En terme de santé publique, la Polynésie française est passée d'une extrême à l'autre quelques semaines. Le 16 juillet, avant l'arrivée présidentielle, le taux d'incidence était inférieur à 10 cas pour 100 000 habitants. Au 10 août, on enregistre 1 402 cas pour 100 000 habitants.
«Un bond considérable qui est dû essentiellement au variant Delta», selon Dominique Sorain, haut-commissaire de la République en Polynésie française.
173 personnes malades du Covid-19 sont hospitalisées, dont 28 en réanimation, alors que personne n'y était hospitalisé pour cause de Covid à la mi-juillet. Entre-temps, un seul évènement notable : la visite de #Macron du 24 au 27 juillet abondamment mise en scène dans les médias.
La délégation venue de métropole était très conséquente, et des rassemblements publics sans masques ont été organisés pour le monarque, sur ces îles peu densément peuplées, avec distribution de couronnes de fleurs et autres traditions.
«D'un point de vue sanitaire, ce voyage est une bêtise. Se rendre avec une délégation dans un territoire peu vacciné, où le virus circulait peu, en sachant que cela va entraîner des rassemblements importants d'habitants, ce n'est pas sérieux.
Je ne sais pas le bénéfice que l’Élysée attendait de ce voyage, mais le risque sanitaire était clairement avéré» explique Michaël Rochoy, chercheur en épidémiologie.
Dans les îles Marquises, il n'y avait aucun cas de covid avant l'arrivée du Président. Le 9 août, soit 14 jours plus tard, «le virus touchait à présent tous les archipels et de nouvelles îles jusqu'ici indemnes sont à présent touchées», écrit un média local.
«Le délai entre la visite d'Emmanuel Macron et la flambée du nombre de cas coïncide, avec des contaminations fin juillet qui se propagent au fur et à mesure des personnes rencontrées».
Pendant ce temps, Macron conditionnait les actes les plus anodins de la vie sociale à un Pass numérique imposé de façon autoritaire.
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Source : fr.news.yahoo.com/covid-19-voyag…
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L'Afghanistan traverse une crise humaine, sociale et politique majeure. Les talibans armés ont pris le pouvoir par la force, les femmes vont subir le joug du nouveau gouvernement, un régime totalitaire s'installe, la population tente de fuir le pays par tous les moyens.
Et Macron, malgré la situation, n'a qu'une seule obsession : le «risque migratoire» et le risque de «flux irréguliers». Lors de son allocution, ce lundi soir, il ajoute même qu'une «une initiative européenne» est déjà «à l’étude pour se protéger» de potentiels migrant-es.
BLACK OUT AU #LIBAN : NOUVEAU DRAME INDUSTRIEL ET RÉSIDENCE DU 1ER MINISTRE ASSIÉGÉE
➡️ Hier, le Liban a connu une vague d'agitation insurrectionnelle sur fond de pénurie générale. Des manifestations et des émeutes secouent la capitale du pays.
Un an après l'explosion d'un stock d'engrais chimique qui avait dévasté le port et la ville de #Beyrouth, faisant plus de 200 mort-es et des milliers de blessé-es, le peuple libanais s'est retrouvé de nouveau dans les rues de la capitale pour dénoncer la gabegie du gouvernement.
➡️ Tôt le matin, dans le Nord du Liban, à Akkar, un nouvel accident industriel mortel dans un entrepôt de carburant a fini par raviver de douloureux souvenirs : 28 mort-es, 70 blessé-es et 6 disparu-es.
Il y a 80 ans presque jour pour jour, la Police Nationale naissait sous le Régime de Vichy, par un décret du Maréchal Pétain. Jusqu'ici, il n'y avait pas de force de police unifiée en France, mais des polices municipales.
La Direction générale de la Police Française est alors créée et rattachée au ministère de l'intérieur.
La police est divisée en 3 catégories : Police Judiciaire, Renseignements généraux et Sécurité publique.
La mobilisation n'a pas faibli ce samedi à Nantes contre le pass sanitaire. Malgré la chaleur et la période, ce sont à nouveau près de 10 000 personnes qui ont longuement défilé dans les rues du centre-ville pour le cinquième samedi consécutif.
Après un traditionnel passage devant le CHU, le cortège s'est écarté des parcours habituels en s'engouffrant dans les ruelles de Bouffay, louvoyant entre des terrasses largement désertées : rares sont celles et ceux qui ont la possibilité ou la volonté de montrer leur pass.
EXTRÊME DROITE ET PASS SANITAIRE : QUI SE CACHE DERRIÈRE LES «DRAPEAUX BLANCS» ?
- Enquête -
Depuis les annonces liberticides de #Macron le 12 juillet, un très vaste mouvement, protéiforme, contre le #PassSanitaire est en cours dans tout le pays.
Par endroit, l'extrême-droite s'affiche ouvertement, et tente même parfois de récupérer les marches pour les libertés.
D'autres fois, et c'est le cas à #Nantes, l'extrême-droite avance masquée, bien cachée derrière une fausse «bienveillance» et un discours mystique sur la «non-violence», tout en diffusant, en sous-main, une propagande ouvertement fasciste.
AFFICHES HUMORISTIQUES : LE PRÉFET ATTAQUE NANTES RÉVOLTÉE
➡️ Il y a quelques jours, le gouvernement finançait une grande campagne de promotion des forces de l'ordre en diffusant des publicités montrant des policiers avec l'inscription «Protéger, le plus beau des métiers».
#NantesRévoltée publiait un détournement humoristique de cette campagne, montrant des agents en action, en train de réprimer, avec d'autres slogans : «mutiler le plus beau des métiers», «gazer, le plus beau des métiers», etc...
➡️ Quelques heures plus tard, le syndicat policier d'extrême droite Alliance attaquait notre média, exigeant que le ministre de l'Intérieur Gerald Darmanin fasse «retirer ces publications» et poursuive en justice Nantes Révoltée en menaçant :