Moment préféré des dépouillements d'histoires diocésaines de la Révolution française publiées à la fin du XIXe siècle : les châtiments divins, rapportés par la "tradition", qui frappent les profanateurs.
Ici, le briseur de croix dont le corps finit lui-même par se déliter... 1/n
Les briseurs de croix se font aussi briser les jambes. Logique. 🤕 2/n
Rira bien qui rira le dernier.
Bien avant Gwynplaine et le Joker, le rictus maudit du citoyen Rajaud... 3/n
Oeil pour oeil. 4/n
Qui cherche à transformer une église en étable, risque de voir son troupeau possédé par le diable. 5/n
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Une petite merveille gothique à la frontière de la Bourgogne et du Forez : le cloître du couvent des Cordeliers de Charlieu (Loire), édifié fin XIVe-début XVe siècle.
Un fil promotionnel dédié à @Pierremorac. 1/9
Les chapiteaux du côté nord illustrent les vices et les vertus. On y croise des singes enchaînés, un chien encapuchonné et un cochon. 2/9
Beaucoup d'animaux étranges, dont certains à tête humaine, directement échappés du laboratoire d'un savant fou ! Mention spéciale pour le porc-épic à pattes de chèvre. 3/9
Le rendez-vous incontournable de juin : plaisir de recevoir le volume annuel "Dix-huitième siècle", la revue de référence des dix-huitiémistes francophones, éditée par @SFEDS3. Avec un dossier "Peuple en colère". 1/4
Comme l'année dernière, un n° sous le signe de l'engagement en faveur d'une recherche collective de qualité, loin du trompe-l'oeil de "l'excellence", destiné à masquer l'actuel gâchis de compétences, la vraie gangrène de l'université. Bcp d'articles co-signés Camille Noûs. 2/4
Bien sûr, dans une thématique "peuple en colère", plusieurs articles traitent de la période révolutionnaire. 3/4
Complément indispensable de l'exposition "Les Flandrin, un parcours entre Lyon, Paris et Rome" au @mbalyon, visite de l'église Saint-Germain-des-Prés à Paris pour admirer les décors peints par Hippolyte Flandrin (1842-1863), dont la restauration s'est achevée il y a 1 an. 1/6
Pour dépasser les procès d'intention, je vais vous parler d'un de mes sujets de recherche à travers une brève chronologie pour comprendre, de 1789 à nos jours, la pluralité du royalisme en France. Utilisé seul, ce terme n’a aucune raison de servir d’anathème politique. 1 /15
Le terme « royaux » apparaît d’abord à la fin des Guerres de Religion (an. 1590), pour désigner les partisans d’Henri IV opposés aux ligueurs. Dans les années 1780, le mot « royaliste » est utilisé pour qualifier les partisans du réformisme autoritaire de Louis XVI. 2/15
En 1789, le terme royaliste désigne les partisans de l’absolutisme et ceux (les monarchiens) qui acceptent la Révolution tout en défendent une supériorité du roi sur l’Ass. nationale. Laquelle fait le choix d’un pouvoir législatif fort (tout en gardant la forme monarchique). 3/15
Depuis longtemps sur ma pile, enfin lu et chaudement recommandé : Maria Pia Donato, "Les Archives du monde. Quand Napoléon confisqua l'histoire" (@editions_PUF, 2020). 1/4 #VendrediLecture
Très belle enquête et impeccable maîtrise de l'historiographie ancienne et récente pour retracer les circonstances du grand rapt d'archives, celles du St-Empire et celles de la papauté, organisé par l'empereur et son archiviste en chef, Daunou. 2/4
Le livre est aussi intéressant pour comprendre l'usage de ces archives, dans un hôtel de Soubise transformé en galerie d'histoire impériale, au service d'un projet historiographique politico-scientifique animé par les Idéologues. 3/4
Il y a 230 ans, le 27 novembre 1790, l’Assemblée nationale constituante votait le décret astreignant les évêques et le clergé paroissial catholiques à un serment de fidélité à la Constitution. Retour sur une erreur d'appréciation aux lourdes conséquences. 1/25
Après avoir nationalisé les biens de l’Eglise (2 nov. 1789) et interdit les vœux monastiques (13 févr.1790), les députés poursuivent leur œuvre de réforme administrative de l’Église catholique en votant, le 12 juillet 1790, la Constitution civile du clergé. 2/25
Ils considèrent que l’Église catholique assure un service public du culte et qu’à ce titre la Nation française, par le biais de ses représentants, peut organiser administrativement ce culte, sans toucher au spirituel, au nom de l’intérêt général. 3/25