Le prix des céréales dans le monde remonte, c’est vrai.
Mauvaise récolte et en Amérique du Nord, moins bon que prévu en Russie, qualité très dégradée en France, etc.
En face de cela il y a toujours autant de besoin à couvrir, voir même de plus en plus au fur et à mesure de l’augmentation de la population mondiale et de son niveau de vie.
Donc après plusieurs années avec des marchés très excédentaire, on a à nouveau de nouveau un marché plus équilibré voir en déficit par endroits.
Tout cela n’est pas très nouveau, les mêmes causes produisent les mêmes effets depuis des siècles.
Revenons à nos agriculteurs français : Ils peuvent en effet vendre leurs céréales plus cher maintenant qu’il y a trois mois et donc bénéficier de la hausse des prix. Mais il y a des conditions :
✅Déjà, il faut avoir quelque chose à vendre les rendements n’ont pas été extraordinaire par endroits, et des ventes anticiper avait déjà été faites, par prudence. (et c’est tout à fait justifié)
✅Il faut que ce qu’on a à vendre soit de bonne qualité : ce qui monte très fort c’est surtout le blé meunier, de bonne qualité.
Or cette année en France, une partie importante du blé est de mauvaise qualité à cause des pluies.
Ensuite, sur le prix lui-même, il était tellement bas depuis plusieurs années, que le voir remonter au-dessus du coût de production ne peut être qu’une bonne nouvelle
Il faut vraiment remonter loin pour retrouver des prix à ce niveau là
Un titre exact aurait donc été : « les céréaliers français retrouvent soudainement des prix de vente corrects pour la partie qui leur reste à vendre, et qui répond aux normes de qualité »
Sachant que bien évidemment les coûts de production ont fortement augmenté depuis quelques années : La hausse des prix de vente est donc extrêmement bienvenue
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Il faudrait selon eux des « communautés autonomes », et il surtout « s’extraire du capitalisme ». Ca peut marcher à la marge : chacun est libre de vivre en totale autonomie sur sa ferme.
Les exemples cités ici sont soit des #ZAD comme a #NDDL, soit des jardins partagés : un des points communs est donc de n’avoir jamais acheté ou loué les terres en question, mais les avoir soit occupés par la force, soit en avoir obtenu la jouissance par une administration.
Mais au-delà de l’anecdote, il faut comprendre que l’Italie, qui est très importatrices de matières 1ères agricoles car très déficitaire, veut reprendre la main et, petit à petit, remets en place des productions en filière tracée
Le but est de réussir à produire au moins le « haut-de-gamme » que ce soit en farine, ou ici, avec des noisettes. @Barilla fait la même chose avec le blé tendre pour ses biscuits.