Nous sommes prêts sur @franceinter pour l’ouverture du procès des attentats du #13novembre A l’antenne dans quelques minutes et ici tout au long de la journée.
Tout au long de cette journée également, nous vous proposons avec @sophparm une série de témoignages de victimes de ces attentats.
Voici Jérémy, père du petit Maël. Maël avait 5 ans le #13Novembre 2015. Il était au Bataclan. video.twimg.com/amplify_video/…
@franceinter L'audience est sur le point de s'ouvrir devant la cour d'assises spécialement composée. Démarrage d'un procès qui doit durer neuf mois et que nous allons vous raconter avec @sophparm
Dans la salle, il y a foule d'avocats dans le prétoire. Les accusés sont installés dans le box.
L'audience (qui devait démarrer à 12h30) n'a pas encore commencer. Le principal accusé, Salah Abdeslam est arrivé dans le box. Les avocats généraux sont également installés à leurs places.
La sonnerie retentit. La foule se lève et la cour fait son entrée dans la salle. Sept magistrats professionnels.
"L'audience criminelle est ouverte, veuillez vous asseoir", déclare le président Jean-Louis Périès.
Le président demande tout d'abord aux interprètes de s'approcher de la barre. Plusieurs accusés ne parlant pas français, ils assureront la traduction des débats en direct.
La première interprète décline son identité, elle bafouille, semble très très émue.
Les interprètes ayant tous prêté serment, il procède aux vérifications d'état civil de chacun des 14 accusés. Les 11 accusés détenus ont été placés dans le box par ordre alphabétique.
"Monsieur Abdeslam levez vous, veuillez décliner votre identité".
Salah Abdeslam se lève, se démasque et déclare : "tout d'abord, je tiens à témoigner qu'il n'y a pas d'autre divinité qu'Allah, que Mohamed est son serviteur et son messager"
Le président garde son calme et poursuit les vérifications d'identité d'usage : "Votre profession ?
Salah Abdeslam : "j'ai délaiss"é toute profession pour devenir un serviteur de l'Etat islamique"
Place à Mohamed Abrini, alias "l'homme au chapeau" des attentats de Bruxelles en 2016. A la grande différence de Salah Abdeslam qui affiche une longue barbe et des cheveux longs, il a une attitude soignée, porte une chemise blanche et réponds calmement aux questions du président.
Les accusés suivants, Mohamed Amri, Yassine Atar, Sofien Ayari répondent eux aussi calmement aux questions du président.
Salah Abdeslam, lui, outre sa déclaration d'allégeance à l'Etat islamique, a refusé de donner la profession et le nom de ses parents.
Les vérifications d'identité des accusés se poursuivent. Ali El Haddad Asufi explique que sa profession (avant d'être incarcéré) était "chauffeur-livreur à l'aéroport de Zaventem".
Le président passe aux trois accusés qui comparaissent libres. . Des 14 accusés présents, seul le principal d'entre eux, Salah Abdeslam est le seul a avoir tenu d'emblée un discours de défiance vis-à-vis de la cour d'assises spécialement composée.
Président : "Le code de procédure pénal ne prévoit pas que le président de la cour d'assises tienne un propos introductif. Permettez moi néanmoins ces quelques mots empreints de la plus grande humilité. Nous commençons un procès qualifié d'historique et d'hors norme."
Président : "hors norme, oui. Mais ce qui importe c'est le respect de la norme, avec le respect de chacun, à commencer par le respect des droits de la défense. Notre cour d'assises à pour fonction d'examiner les charges retenues à l'encontre de chacun des accusés"
Président : "nous devons tous conserver ce cap dans le respect des droits des uns et des autres pour pouvoir maintenir la justice dans le respect et la dignité. Je sais pouvoir avoir confiance en chacun d'entre vous pour se faire".
"Les débats sont ouverts" conclut le président. Avant de commencer l'appel des parties civiles. Deux jours y seront consacrés. D'abord pour les 1800 parties civiles déjà constituées. Puis, demain, pour les victimes qui souhaiteraient se constituer parties civiles à l'audience.
Mais avant cela, Nicolas Braconnay, l'un des trois avocats généraux, se lève pour s'expliquer sur "la position du parquet sur la recevabilité de certaines parties civiles".
"La qualité de partie civile est réservée à ceux qui ont directement souffert de l'infraction", rappelle l'avocat général Nicolas Braconnay. 1765 personnes sont ainsi déjà constituées parties civiles dans ce dossier.
Sur ces 1765 parties civiles, poursuit l'avocat générale, on compte 15 personnes morales. "4 associations de victimes qui ne posent pas de difficultés, la ville de Saint-Denis". Mais aussi des sociétés (comme le Bataclan par exemple) dont la constitution sera évoquée demain.
"Soulever la question de la constitution de partie civile du Bataclan dans le cadre des attentats du #13Novembre 2015 me paraît politiquement désastreux" s'indigne l'avocate du Bataclan qui rappelle que Charlie Hebdo était partie civile au procès des attentats de janvier 2015.
L'audience se poursuit avec la longue liste des parties civiles. Elles sont 1765 constituées à ce jour. Un par un, par ordre alphabétique, chaque avocat de partie civile s'avance ainsi à la barre et liste les nomes des victimes qu'il représente. Cela durera jusqu'à demain soir.
Nous en sommes à la lettre C. Me Matthieu Chirez s'avance à la barre. Il représente des parties civiles britanniques.
L'occasion de rappeler que 23 nationalités sont représentées parmi les victimes
> franceinter.fr/justice/pour-l…
Dans le box l'accusé Farid Kharkhach est sorti du box par les escortes. "Il vient de faire un malaise" indique le président avant de suspendre l'audience "pour voir ce qu'il en est".
L'audience reprend. Farid Kharkhach est de retour dans le box. Ses avocats avertissent : "ce procès va être très long. Je voudrais attirer votre attention sur le fait que notre client a subi deux fouilles à nu de façon totalement disproportionnée et non justifiée à notre sens."
Ses avocats insistent : "je veux attirer l'attention sur ses conditions carcérales. Il faut que cette justice soit digne et c'est l'intérêt d'aucune des parties que ça se passe comme ça. On vous demande monsieur le président de prêter attention à la situation de notre client".
Dans le box, Salah Abdeslam se lève : "vous ne faites pas attention aux gens. Dangereux ou pas dangereux, on est des hommes, des êtres humains. On a des droits. On est comme des chiens.".
Dans le box, Salah Abdeslam se lève : "ici c'est très propre, il y a des écrans plats, de l'air conditionné etc. Mais derrière, personne voit ça. Cela fait 6 ans que je suis traité comme un chien. Et si je me suis jamais plaint c'est parce qu'après la mort, on sera ressuscités".
Salah Abdeslam est invité à se rasseoir. L'audience reprend avec les constitutions de parties civiles des avocats dont les noms de famille commence par D et E. Me Victor Edou, par exemple représente Laura Croix qui s'est confiée à France Inter.
Les avocats de parties civiles se sont tous avancés a la barre. Désormais, ce sont les parties civiles non représentées par un avocat qui viennent en personne confirmer leur constitution.
Fin des confirmations de constitution de parties civiles. L'audience est suspendue jusqu'à demain 12h30.
Retrouvez le compte-rendu de cette première journée d'audience, illustré par les dessins de Valentin Pasquier qui va suivre ce procès pour @franceinter
> franceinter.fr/justice/proces…
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L'audience s'apprête à reprendre. Trois enquêteurs doivent être entendus aujourd'hui.
Le premier devrait tout d'abord revenir sur les constatations du Stade de France.
L'audience reprend. Le président fait tout d'abord un petit rappel sur "le port du masque, obligatoire pour tout le monde. En espérant que les choses évolueront et qu'on pourra un jour s'en passer au cours de ces débats mais ce n'est pas encore le cas".
Au procès des attentats du #13Novembre la salle d'audience vient d'ouvrir dans la perspective de la reprise d'audience à 12h30.
Petite précision d'ailleurs, en réponse à de nombreuses questions sur ces débuts d'audience en décalé ...
... il a été décidé par le président de commencer tous les jours à 12h30 pour deux raisons. La principale est d'éviter de multiplier les déplacements des accusés, notamment pour la pause déjeuner ...
L'autre raison, plus secondaire, est de permettre à tous les professionnels du procès de pouvoir travailler le matin. Le président du procès des attentats de janvier 2015 a par exemple expliqué qu'il se levait tous les jours à 4 heures du matin pour travailler avant l'audience.
La salle d'audience vient d'ouvrir avant la reprise prévue à 12h30. Aujourd'hui, la cour entend la juge d'instruction belge Isabelle Panou pour évoquer l'enquête du côté belge.
Hier, le volet français a été détaillé par un commissaire de la SDAT.
Bonjour à tous,
L'audience du procès des attentats du #13Novembre doit reprendre dans un peu plus d'une heure pour sa 3e journée.
Au programme aujourd'hui : la lecture du rapport du président, prévue pour durer 8 heures environ. Il s'agit d'un résumé des faits et des charges.
Les accusés sont arrivés dans le box. La salle d'audience se remplit progressivement. Les parties civiles sont venues plus nombreuses aujourd'hui pour écouter la lecture du rapport du président, exercice prévu par le code de procédure pénale avant l'ouverture des débats.
Au tribunal de Nanterre, se tient aujourd’hui le procès de Marine Le Pen et Gilbert Collard pour avoir diffusé sur les réseaux sociaux des photos d’exactions de l’état islamique.
La présidente du Rassemblement national vient d’arriver au tribunal. Elle s’adresse en ce moment aux journalistes présents pour dénoncer un « procès politique » et se dit « victime d’une situation qui devrait indigner ».
L'audience doit démarrer dans quelques minutes. Marine Le Pen et Gilbert Collard font leur entrée dans la salle en compagnie de leurs avocats.
Le verdict sera rendu à 16 heures, mais la salle d'audience vient d'ouvrir et les premières parties civiles y arrivent au compte goutte.
La cour sera la dernière à entrer après 48 heures de délibéré. Le prononcé de son verdict devrait durer 2 heures environ.
Le premier accusé est arrivé dans la salle. Christophe Raumel, seul à comparaître libre, a retrouvé sa place sur son strapontin. Cinq ans de prison ont été requis contre lui. Cette peine lui permettrait de ne pas retourner en prison du fait de sa détention provisoire.