Bonjour à tous,

La salle d'audience vient d'ouvrir avant la reprise prévue à 12h30. Aujourd'hui, la cour entend la juge d'instruction belge Isabelle Panou pour évoquer l'enquête du côté belge.
Hier, le volet français a été détaillé par un commissaire de la SDAT.

Retrouvez le compte-rendu d'audience de @sophparm ici > franceinter.fr/justice/proces…
Aujourd'hui, retrouvez @sophparm à l'antenne de France Inter.
LT à suivre ici.
Et toujours, les dessins de Valentin Pasquier (@ValPSQR )
L'audience est reprise. Trois nouveaux interprètes s'approchent de la barre pour prêter serment.

A noter que la barre a été abaissée et une chaise installée devant, à la demande de la juge d'instruction belge Isabelle Panou dont le témoignage doit être long.
La témoin du jour s'avance à la barre.
"Vous m'autorisez à retirer le masque?" demande-t-elle d'emblée.
Oui. "Ah, je le retire. Je suis vaccinée".
La juge d'instruction décline son identité : "Isabelle Panou, 53 ans".
A noter que c'est la première fois qu'elle apparaît publiquement en France.
Isabelle Panou a déjà témoigné devant une cour d'assises française lors du procès de l'attentat du Thalys, mais par biais d'une visioconférence dont les écrans avaient été cachés au public.
Isabelle Panou : "j'ai du réfléchir : comment exposer 5 ans d'instruction en quelques heures? C'est ça, finalement, qu'on m'impose comme exercice. Je vais donc vous donner ma vision des choses. "
La juge d'instruction belge Isabelle Panou a posé devant elle son étui à lunettes et un épais dossier contenant vraisemblablement des notes, mais qui pour l'instant reste fermé.
Isabelle Panou : "c'est un dossier qui présente un caractère exceptionnel par son ampleur et par le fait qu'il a impliqué une collaboration entre les enquêteurs français et belges."
Isabelle Panou : "la fonction de juge d'instruction en Belgique est sensible la même qu'en France. Sauf sur la détention préventive. En Belgique, c'est le juge d'instruction qui décide de place les personnes sous mandat d'arrêt."
Isabelle Panou tend le bras vers l'immense box de verre situé à sa gauche : "je crois que 12 personnes sur 14 parmi les accusés sont passés par mon cabinet et j'ai pris la décision de les placer sous mandat d'arrêt."
Isabelle Panou : "on a travaillé de manière artisanale car si les juges d'instruction et les enquêteurs s'entendent, les ordinateurs ne collaborent pas. Donc ma greffière a du faire une copie entière du dossier et elle a été transmise par camion à la France".
Isabelle Panou : "autre chose qui est différente en Belgique et qui est très importante, c'est la cosaisine. Vous voyez que je comparais seule. En France, il y a eu six juges d'instruction dans ce dossier. Il n'y en même pas autant de juges en Belgique !"
Isabelle Panou : "les choses ne sont pas simples en Belgique. Rien n'est simple. Nous avons un roi. Et un procureur fédéral qui, dès le 14 novembre m'a saisie. Pas parce que je suis un super juge. Mais parce que certains actes ne peuvent être posés que par un juge d'instruction"
Isabelle Panou : "autre chose, on dit que les Belges font des petites auditions de garde à vue. Et bien c'est très simple, en tout on a 24 heures ! Pour tout faire. En France, en matière terroriste, cela monte à 4 jours"
Isabelle Panou : "Bon, le législateur en a tenu compte. Maintenant, en Belgique on est passé à 48 heures de garde à vue. Mais dans tous les dossiers. Que ce soit pour le vol d'une pomme dans un supermarché comme en matière de terrorisme."
Isabelle Panou : "en matière terroriste, c'est la police fédérale qui est compétente. Mais pendant quelques mois toute la police a été mobilisée. J'avais des enquêteurs en TVA qui se mettaient à faire de l'antiterrorisme ! Car il fallait faire avec ce qu'on avait."
Isabelle Panou : "dès les premières minutes, la collaboration franco-belge était nécessaire. Je donne un exemple : le fameux GSM du Bataclan. Il y a une carte avec un numéro appelant et un entrant. Ce son des numéros belges. Les Français sont bloqués."
Isabelle Panou : "on entend souvent : pourquoi il a fallu 5 ans ? C'est long cinq ans ! C'est long pour la Belgique, pour la France, pour les victimes ... "
Isabelle Panou : "... mais les dossiers qui ont été envoyés par camion de la Belgique vers la France, on compte entre 250 et 270 tomes de procédures. Et les éléments qui sont partis de la France vers la Belgique ... un demi tome de procédure ? Et encore ..."
Isabelle Panou : "il y a une limite d'hommes. Parce que c'est bien gentil qu'on me donne les Facebook de tous les terroristes de la terre. Mais si je ne sais pas les lire et les analyses, ça ne me sert à rien ! Donc on a fait appel à des organismes européens".
Isabelle Panou : "Je vais vous parler du dossier des attentats déjoués de Verviers. Les enquêteurs l'appellent le dossier Lidl, ne me demandez pas pourquoi? Bref, les attentats de Verviers ..."
Dans ce dossier, on retrouve déjà Abdelhamid Abaaoud, coordonnateur du #13Novembre
Isabelle Panou : "Je me souviens quand j'ai eu une conversation avec Mohamed Abrini [l'un des principaux accusés de ce procès ndlr] dans mon cabinet. Il s'est un peu moqué. Il disait :"mais qu'est-ce que vous croyez? On circule comme on veut. Et c'était vrai."
La juge belge Isabelle Panou : "Abdelhamid Abaaoud [coordonnateur des attentats du #13Novembre 2015 mort dans l'assaut de Saint-Denis le 18/11/15], je l'ai traqué. Pendant des années, je l'ai traqué. Mais je ne l'ai jamais eu dans mon cabinet".
Isabelle Panou : "Abdelhamid Abaaoud qu'est-ce qu'il vise ? Il vise à détsabiliser un Etat. Et comment on déstabilise un Etat ? La terreur et les symboles. En faisant un maximum de victimes."
Ce moment où la juge d'instruction belge Isabelle Panou évoque une Clio ... "enfin je crois que c'était une Clio. Vous m'excuserez, je ne m'y retrouve pas trop dans les différentes marques de voiture".
Isabelle Panou : "qu'est-ce qu'on apprend de l'attentat de Verviers ? C'est qu'ils se connaissent très bien. Ce sera la même chose à Paris. Je demandais : ils sont de la même famille? Ils ont été à l'école ensemble? Ils ont été en prison ensemble? C'était toujours un des trois"
Isabelle Panou : "c'est parfois déconcertant les écoutes téléphoniques. Pour M. Bakkali, on a une série de communications qui parlent de tuyaux d'arrosage, de friteuses. On se dit: "on est pas dans le bon!" Et si, on peut être terroriste le lundi et vendre des tuyaux le mardi"
Isabelle Panou évoque les conversations retrouvées sur un ordinateur entre Najim Laachraoui et Ibrahim El-Bakraoui (deux kamikazes de Bruxelles) à un certain "abou Ahmed" en Syrie. "Je n'ai pas de conseil à donner à la cour, mais c'est intéressant de les entendre".
Isabelle Panou : "sur ces audios, Najim Laachraoui et Ibrahim El-Bakraoui s'adresse avec respect à Abou Ahmed. Ils lui font l'avancement des travaux en quelques sortes. Si vous les écoutez, vous reconnaîtrez cet accent typique du nord de Bruxelles".
Isabelle Panou explique qu'Abou Ahmed a finalement été identifié comme étant Oussama Atar (accusé dans ce procès et frère aîné de l'autre accusé Yassine Atar). Elle raconte comment il a été incarcéré en Irak et "la population belge s'est émue car il avait un problème au rein".
Isabelle Panou poursuit au sujet d'Oussama Atar : "mais bon, ce n'est pas un enfant de choeur. C'est un vrai combattant. Et c'est quelqu'un qui a cette aura, ses proches le disent, pour convaincre les gens. "
Isabelle Panou : "si je dois retenir 5 noms dans le dossier des attentats de Paris, il y a : Abdelhamid Abaaoud [coordonnateur, ndlr], Ibrahim et Khaled El-Bakraoui [logisticiens, ndlr], Oussama Atar [commanditaire, ndlr] et je rajoute Najim Laachraoui [artificier, ndlr]".
Isabelle Panou au sujet d'Ibrahim El-Bakraoui (logisticien du #13Novembre et kamikaze du #22Mars à Bruxelles) : "je pensais que c'était une caractéristique des prisons belges qu'on parle aisément. Mais manifestement en Turquie, on communique sans aucune difficulté en prison !"
Isabelle Panou jongle entre les différents dossiers dont elle a la charge : Verviers, Thalys, #13Novembre
Elle cite de mémoire les protagonistes, leurs parcours, leurs déclarations : "Siraj, qu'on voit dans le dossier du Thalys, c'est lui qui m'a parlé de "H24 religion".
La juge d'instruction belge Isabelle Panou s'excuse : "je suis peut-être parfois un peu ironique, mais c'est une façon de faire passer les choses. Ce n'est pas évident de parler de tout ça comme ça, sur un ton comme si de rien était".
Isabelle Panou : "je souhaiterais, c'est personnel, mais je voudrais dire quelques mots sur Molenbeek. Alors, on y va sur Molenbeek ! Je dis toujours : "tout le monde en parle, personne n'y va". Il y a même des chefs d'Etat qui en parlent".
Isabelle Panou : "cela fait 18 ans que je suis juge d'instruction et 14 que je fais de l'antiterrorisme. Alors il y a peu de rues de Molenbeek que je n'ai pas perquisitionnées. Mais c'est un non sens. Molenbeek c'est 6 km2 et c'est deux fois plus peuplé que les autres communes"
Isabelle Panou : "Molenbeek c'est six quartiers. On parle en mètres, pas en kilomètres. C'est pas des tours comme vous pouvez avoir dans certaines banlieues. Non, ce sont des maisons unifamiliales, qui se touchent. Mohamed Abrini, la mosquée elle est quasiment dans son jardin"
Isabelle Panou : "on vient me dire : à Molenbeek, il y a des mosquées. Bah oui ! Il y a une majorité de personnes qui pratiquent le culte musulman, c'est normal ! Ce qui est moins normal c'est qu'il y ait des mosquée où l'on prêche un islam qui n'est pas vraiment apaisé".
Petit flottement à l'audience. Isabelle Panou lance au président : "il faut m'arrêtez monsieur le président. Il faut m'arrêter sinon je parle trop".
Président : "terminez sur Molenbeek et on va faire une petite pause."
- Ok, 5 minutes !"
Voici donc la pause promise. L'audience est suspendue 15 minutes.
L'audience reprend ... après plutôt 45 minutes de pause.
Sans doute difficile de faire plus court avec les fouilles et portiques de sécurité à repasser pour toutes les personnes qui assistent à l'audience.
La juge d'instruction belge Isabelle Panou, elle, a passé le temps de suspension seule dans la salle des témoins, ainsi que le veut le code de procédure pénale.
Isabelle Panou indique qu'elle va maintenant aborder la manière dont s'est déroulée l'enquête sur ces attentats du #13Novembre 2015 depuis la Belgique.
Isabelle Panou : "pourquoi on a mis tant de temps à localiser les caches [des terroristes ndlr] ? Bruxelles c'est quand même 1,2 million d'habitants, ce n'est pas si petit que ça. Les enquêteurs ont fait un énorme travail de terrain. Ca prend du temps."
Isabelle Panou : "quand vous louez une cache, vous ouvrez des compteurs de gaz, électricité etc. Donc on a interrogé tout le monde en Belgique sur les ouvertures de compteurs. Et on a retrouvé certaines caches comme ça."
Isabelle Panou : "les caches c'est un volet [de l'enquête ndlr] très importants car ça nous a permis d'investiguer sur les armes". Notamment dans la planque de la rue du Dries qu"'ils ont abandonnée telle quelle car ils ont fui".
La juge belge Isabelle Panou au sujet de la coopération internationale fondamentale dans ce dossier des attentats du #13Novembre : "je crois qu'on n'a pas été destinataires de beaucoup d'informations venant du Pakistan. Donc il y a des pays avec lesquels ça ne collabore pas."
Isabelle Panou : "en Belgique, la présence de l'avocat à tous les stades de la procédure, c'est dans notre ADN. On a été suffisamment condamnés par la cour européenne des droits de l'Homme pour le savoir. Mais allez demander ça aux autorités turques, c'est délicat."
La juge d'instruction belge Isabelle Panou évoque les investigations sur l'origine des armes. : "je ne veux pas choquer en disant ça mais ce qui a vraiment causé des dégâts terribles au niveau humain à Paris ce sont les armes. A Bruxelles, ce sont les explosifs."
Isabelle Panou : "ce qui nous a permis d'avancer ce sont les déclarations d'Osama Krayem [accusé de ce procès, ndlr]. Il nous a dit que les armes venaient de Hollande".
Isabelle Panou au sujet de l'accusé Ali El Haddad Asufi : "soit il est évolutif, soit il est amnésique. Mais il évolue sur tout dans ses déclarations."
Et la juge d'instruction de développer avec une multitude d'exemples issus d'auditions de l'accusé et citées de mémoire.
Isabelle Panou passe à l'accusé Abdellah Chouaa : "c'est une famille à problèmes. Le père est tellement radicalisé que sa propre femme le dénonce. Mais lui est-il radicalisé?"
Isabelle Panou : "c'est important de comprendre qu'il y a des personnes qui n'étaient pas sur les scènes de crime parisiennes. Vous les appelez comme vous voulez : logisticiens, tireurs de ficelles ... mais il faudra déterminer leur rôle sur le plan judiciaire."
Isabelle Panou évoque le "convoi de la mort". "Je ne fais que citer Mohamed Abrini". Il s'agit des trois voitures qui ont transporté les terroristes depuis la Belgique vers Paris le 12 novembre 2015.
Isabelle Panou : "j'arrive vers la fin. Je ne sais pas s'il faut faire une pause ? ... "
Président : "allez-y. Terminez."
- "j'en ai encore pour une petite heure ...."
Exclamations dans la salle.
Président : "ah je croyais que c'était la conclusion. Essayez de synthétiser".
Isabelle Panou : "Salah Abdeslam est-il radical ? Je pense que les éléments laissent peu de doutes. Il y a des questions sur : a-t-il voulu déclencher sa ceinture? J'ai envie de dire : et alors ? Vous avez une personne avec une ceinture explosive en plein Paris !"
Isabelle Panou : "voilà, j'en ai terminé. Je sais que j'ai été longue. Mais je pense que les investigations nécessitaient un tout petit peu de temps ...
Et je reste à votre disposition si nécessaire. Mais si ce n'est pas nécessaire, je ne reviens pas évidemment !"
Isabelle Panou revient sur les enregistrement retrouvé sur l'ordinateur des terroristes après les attentats de Bruxelles en mars 2016 : "c'est très impressionnant car vous entendez la voix de quelqu'un qui va se faire exploser. Je pense que pour lui plus rien de comptait".
Isabelle Panou interrogée sur les modes de financement des terroristes :"on les soupçonne d'avoir fait un vol de cigarettes, de la criminalité. Et puis il y a un financement international, d'Angleterre par exemple. Une chose certaine c'est qu'il y avait des sous !"
Isabelle Panou : "cela ne posait aucun problème de payer à l'avance trois ou quatre mois de loyers. Ils abandonnaient des garanties locatives sans aucun problème. Il y a de l'argent, c'est certain. Il y a des trafics de stupéfiants ... plein de financements possibles".
Isabelle Panou interrogée sur son parcours : "en Belgique, les juges antiterroristes font de tout. Moi je suis de garde le vendredi, je fais du droit commun comme tout le monde. Et je trouve ça très bien."
Avocat général : "dès le mois d'août 2015, la cellule est totalement opérationnelle?"
Isabelle Panou : "oui, bien sûr. Le premier acte préparatoire je le situe en 2014, mais le moment où les choses se sont vraiment intensifiées c'est l'été 2015."
Me Seban (PC) : "pourquoi la France ?"
Isabelle Panou : "c'est une question que je leur ai posée. Et les réponses sont parfois très étonnantes. Par exemple, Abrini vous dit : "c'est la politique de la France". Mais ils ont pas été capables de me dire grand chose".
Isabelle Panou poursuit sur les motivations des terroristes : "c'est très général. Et je n'ai pas été très avancée. On reste sur des dires "on viole les femmes et on tue les enfants". C'est peut-être le cas en Syrie. Mais c'est un peu faible comme explications."
La juge d'instruction belge Isabelle Panou : "il semblerait que ce soit excessivement aisé de se procurer une kalachnikov, surtout depuis l'ouverture des frontières vers les pays de l'Est. Bon, moi on ne m'a jamais proposé d'armes."
La juge d'instruction belge Isabelle Panou a achevé sa présentation. Elle répond maintenant aux questions des avocats de parties civiles.
Retrouvez d'ores et déjà le compte-rendu du jour ici >
franceinter.fr/justice/proces…
Me Mouhou, avocat de parties civiles, tente de poser à la juge Isabelle Panou une très longue question sur un rapport parlementaire belge qui n'a pas été versé au dossier.
Le président le recadre assez sèchement : "cela est contraire au respect du contradictoire !"
Me Mouhou (PC) pose une 2e question sur un élément qui n'est pas dans le dossier d'instruction. Le président intervient encore.
Me Mouhou : "il va falloir laisser les avocats poser leurs questions!"
Président : "ce n'est pas légal, ce n'est confraternel et ça ne sert à rien !"
Me Mouhou (PC) : "censurez, censurez, monsieur le président". Il se rassied.
Un grand "oohhh" retentit dans la salle.
Le président : "tout le monde appréciera".
Isabelle Panou : "Abdelhamid Abaaoud a échappé aux Français, il a échappé aux Grecs, il a échappé aux Belges. Hélas, triplement hélas. Mais l'Europe c'est le principe de la libre circulation. Mais dire qu'Abaaoud n'a pas fait l'objet de recherches des autorités belges est erroné"
Me Chemla (PC) : "il y a quand même à Molenbeek beaucoup de gens qui vont faire évoluer ce quartier vers un islamisme radical ..."
Isabelle Panou : "ce serait malhonnête intellectuellement d'avancer des thèses sociologiques que je ne maîtrise pas"
Au sujet de l'accusé Mohamed Abrini, il est question du "dossier Brioche".
Isabelle Panou : "on l'appelle le dossier Brioche en référence à sa profession de boulanger".
Isabelle Panou : "les autorités belges avaient Mohamed Abrini en observation car on le soupçonnait de vouloir rejoindre la Syrie. On a repéré les allées et venues de Mohamed Abrini. Mais on n'avait pas de connaissance de son implication dans les attentats du #13Novembre "
L'avocate de Mohamed Bakkali rappelle qu'il s'est lui-même présenté à la police : "c'est tout de même pas banal !"
Isabelle Panou : "effectivement, il s'est présenté spontanément mais sans ses moyens de communication. C'est dommage. J'aurais aimé avoir ses GSM avec."
Fin des questions à la juge d'instruction Isabelle Panou.

Président : "Je propose que demain en début d'après-midi, avant les premières auditions, les accusés nous fasse une intervention sur leur positionnement par rapport aux faits."
L'audience est suspendue jusqu'à demain 12h30.

Bonne soirée à tous

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16 Sep
Une audience à suivre sur l'antenne de @franceinter avec @sophparm

En dessins avec @ValPSQR

Et en LT ici. Image
L'audience s'apprête à reprendre. Trois enquêteurs doivent être entendus aujourd'hui.
Le premier devrait tout d'abord revenir sur les constatations du Stade de France.
L'audience reprend. Le président fait tout d'abord un petit rappel sur "le port du masque, obligatoire pour tout le monde. En espérant que les choses évolueront et qu'on pourra un jour s'en passer au cours de ces débats mais ce n'est pas encore le cas".
Read 70 tweets
15 Sep
Bonjour à tous,

Au procès des attentats du #13Novembre la salle d'audience vient d'ouvrir dans la perspective de la reprise d'audience à 12h30.
Petite précision d'ailleurs, en réponse à de nombreuses questions sur ces débuts d'audience en décalé ...
... il a été décidé par le président de commencer tous les jours à 12h30 pour deux raisons. La principale est d'éviter de multiplier les déplacements des accusés, notamment pour la pause déjeuner ...
L'autre raison, plus secondaire, est de permettre à tous les professionnels du procès de pouvoir travailler le matin. Le président du procès des attentats de janvier 2015 a par exemple expliqué qu'il se levait tous les jours à 4 heures du matin pour travailler avant l'audience.
Read 6 tweets
10 Sep
Bonjour à tous,
L'audience du procès des attentats du #13Novembre doit reprendre dans un peu plus d'une heure pour sa 3e journée.
Au programme aujourd'hui : la lecture du rapport du président, prévue pour durer 8 heures environ. Il s'agit d'un résumé des faits et des charges.
Vous pouvez retrouver le compte-rendu de l'audience d'hier par @sophparm là : franceinter.fr/justice/proces…

Et LT à suivre ici.
Les accusés sont arrivés dans le box. La salle d'audience se remplit progressivement. Les parties civiles sont venues plus nombreuses aujourd'hui pour écouter la lecture du rapport du président, exercice prévu par le code de procédure pénale avant l'ouverture des débats.
Read 107 tweets
8 Sep
Nous sommes prêts sur @franceinter pour l’ouverture du procès des attentats du #13novembre A l’antenne dans quelques minutes et ici tout au long de la journée.
Tout au long de cette journée également, nous vous proposons avec @sophparm une série de témoignages de victimes de ces attentats.
Voici Jérémy, père du petit Maël. Maël avait 5 ans le #13Novembre 2015. Il était au Bataclan.
video.twimg.com/amplify_video/…
@franceinter L'audience est sur le point de s'ouvrir devant la cour d'assises spécialement composée. Démarrage d'un procès qui doit durer neuf mois et que nous allons vous raconter avec @sophparm
Dans la salle, il y a foule d'avocats dans le prétoire. Les accusés sont installés dans le box.
Read 32 tweets
10 Feb
Au tribunal de Nanterre, se tient aujourd’hui le procès de Marine Le Pen et Gilbert Collard pour avoir diffusé sur les réseaux sociaux des photos d’exactions de l’état islamique.
La présidente du Rassemblement national vient d’arriver au tribunal. Elle s’adresse en ce moment aux journalistes présents pour dénoncer un « procès politique » et se dit « victime d’une situation qui devrait indigner ».
L'audience doit démarrer dans quelques minutes. Marine Le Pen et Gilbert Collard font leur entrée dans la salle en compagnie de leurs avocats.
Read 66 tweets
16 Dec 20
Au procès des #AttentatsJanvier2015 c'est aujourd'hui le verdict, après 54 jours d'audience.
Avec @sophparm nous vous les avons retracés ici > franceinter.fr/justice/proces…
Le verdict sera rendu à 16 heures, mais la salle d'audience vient d'ouvrir et les premières parties civiles y arrivent au compte goutte.
La cour sera la dernière à entrer après 48 heures de délibéré. Le prononcé de son verdict devrait durer 2 heures environ.
Le premier accusé est arrivé dans la salle. Christophe Raumel, seul à comparaître libre, a retrouvé sa place sur son strapontin. Cinq ans de prison ont été requis contre lui. Cette peine lui permettrait de ne pas retourner en prison du fait de sa détention provisoire.
Read 58 tweets

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