Bonjour et bienvenue au palais de justice de Paris pour cette journée d'audience au procès des attentats du #13Novembre2015 qui s'annonce importante: la cour va se plonger dans les constatations réalisées au Bataclan, où 90 personnes ont été tuées.
Hier déjà, elle a examiné les scènes de crime du Stade de France et de deux fusillades sur les terrasses parisiennes: Le Carillon et Le Petit Cambodge, puis La Bonne Bière et le Casa Nostra. leprogres.fr/faits-divers-j…
Au-delà des éléments exposés, l'émotion des enquêteurs était palpable hier. "C'était une scène de guerre", a ainsi déclaré l'un des policiers intervenu sur la scène de crime Carillon-Petit Cambodge.
Des photos prises par l'identité judiciaire ont été projetées, mais on avait pris soin de ne pouvoir identifier aucun corps. Une vidéo issue d'une caméra de vidéosurveillance de la Ville de Paris montrait, de loin, la fusillade de la terrasse de la Bonne Bière qui a fait 5 morts.
A l'heure de reprise théorique de l'audience (12h30), la salle principale n'est pas pleine, mais y a tout de même plus de monde que les jours précédents. Il semble que la diffusion de l'enregistrement sonore du Bataclan ait poussé un certain nombre de parties civiles à venir.
La presse est aussi présente en plus grand nombre.
Pour vous donner une idée, les journalistes occupent 5 bancs de 5 à 9 places environ. Normalement il était prévu 4 bancs pour la presse, mais le nombre de places libres a permis de monter la jauge. Celle-ci reste strictement contrôlée.
12h50 : l'audience est reprise au procès des attentats du #13Novembre2015.
La cour commence avec une nouvelle prestation de serment d'interprète.
Le premier témoin est donc un policier de 51 ans, membre de la brigade criminelle, intervenu au Bataclan. C'est lui qui présentera le document sonore. Le président lui demande de prévenir un peu en avance de cette diffusion.
Et ce afin que les personnes qui veulent sortir de la salle ou couper la webradio puissent le faire avant que la diffusion ne commence.
Comme ses collègue avant lui, il parle en avant-propos d'une scène de crime "hors normes". Pourtant il a derrière lui "de nombreux témoignages devant une cour d'assises" après plus de 20 ans en brigade criminelle.
Il donne deux impératifs à son témoignage: 1, rester sur les constatation et rien d'autre (il n'évoquera pas l'assaut du Raid), et 2, "faire toucher du doigt la gestion d'une scène de cette ampleur", qu'il compare à un "crash aérien".
Lui aussi est encore marqué, et il s'excuse par avance s'il a "des propos qui seraient du registre personnel".
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"Des victimes sont acheminées sur des barrières ou sur des chaises." "C'est terrible, dit-il. Il y a des personnes décédées, des gens encore stabilisés, avec des potences. Des blessés sont sur le trottoir, hagards."
"Il y a des victimes qui crient, qui hurlent, ensanglantées", explique le policier.
"Il n'y a pas d'autre mot: c'est la sidération", dit-il en décrivant son état d'esprit quand il arrive devant le Bataclan.
Bonjour, nous voici ce jeudi au palais de justice de Paris, sur l'île de la Cité, pour suivre l'audience du jour au procès des attentats du #13Novembre2015 pour les quotidiens du groupe @Ebra.
La journée sera marquée par la projection d'images des attentats commis à Saint-Denis et sur plusieurs terrasses parisienns.
Le président Periès a annoncé qu'il s'agit de «vidéos sans le son» des kamikazes se faisant exploser devant le Stade de France, et de «vidéos et des photographies panoramiques, assez éloignées» des terrasses de bistrots, le Carillon, Le Petit Cambodge et La Bonne Bière.
Bonjour, nous venons d'arriver au palais de justice de Paris pour le procès des attentats du #13Novembre2015. Ce mercredi marque la première semaine d'audience. @EBRApresse
L'audience du jour devrait être marquée par une première prise de parole des accusés sur les charges qui pèsent contre eux.
Le président a en effet proposé hier qu'ils puissent donner aujourd'hui leur position générale sur le dossier, afin de ne pas attendre les premiers interrogatoires d'accusés, prévus début novembre, pour s'exprimer.
Bonjour à tous, pas de live-tweets du procès des attentats du #13Novembre2015 pour nous aujourd'hui. La cour entendra la juge d'instruction belge en charge du dossier, Isabelle Panou.
La magistrate avait déjà témoigné devant la justice française à l'occasion du procès de l'attentat manqué du #Thalys (21 août 2015).
A sa demande, son visage n'était pas apparu sur les écrans de visioconférence, pour des raisons de sécurité.
Bonjour à tous, nous sommes de retour pour @EBRApresse au palais de justice de Paris pour la reprise, après un 1er we de pause, du procès des attentats du #13Novembre2015
Comme vous avez déjà pu le lire, la cour va désormais entamer l’examen des faits à proprement parler, et l’audition d’un premier témoin : un responsable de la Sdat, la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire. vosgesmatin.fr/faits-divers-j…
Demain, c’est la juge d’instruction belge en charge du dossier outre-Quiévrain qui viendra déposer. Suivront jusqu’au mois d’avril des dizaines d’autres témoins et experts. L’ancien président @fhollande est sans doute le plus attendu à cette heure. Il déposera la 10 novembre.