Au programme aujourd'hui : la suite des constatations sur les scènes de crime des terrasses de la Belle équipe (où le plus grand nombre de victimes a été à déplorer) et au Comptoir voltaire (où l'un des kamikazes s'est fait exploser).
Deux enquêteurs sont attendus à la barre.
Et retrouvez ce soir les dessins de @ValPSQR dans le compte-rendu de la journée sur le site de France Inter.
L'audience reprend (avec près de 45 minutes de retard).
"Nous commençons cette audience un peu en retard. On m'a indiqué qu'un des accusés [qui comparaît libre ndlr] était arrivé en retard, pour des problèmes de métro", indique le président.
Hamza Attou : "je suis désolé".
Le président indique qu'en raison d'un changement de planning, il n'y aura pas d'audience demain.
L'enquêteur qui devait venir déposer sur la revendication des attentats du #13Novembre sera entendu vendredi (en plus de ceux initialement prévus).
Un enquêteur d'avance à la barre. Il témoigne sous le sceau de l'anonymat, matricule RIO 1039672.
Il annonce qu'il fera projeter une quinzaine de photos, des prises de vue "avec une certaine distance" et une vidéo prise par un témoin.
Enquêteur : "avant toute chose, je voudrais transmettre mes pensées à toutes les famille. Je pense aussi aux personnes blessées même si je ne serai pas amener à les évoquer.
Je m'excuse par avance si les mots que je suis amené à utiliser peuvent paraître froids ou déplacés. "
Enquêteur : "dans les mois et les années précédentes, la brigade criminelle de Versailles [à laquelle il appartient, ndlr] avait été amenée sur l'attentat de Charlie Hebdo lors de la fuite des frères Kouachi et la brigade ferroviaire de Brétigny."
Enquêteur : "vers 21h, on commence à comprendre que quelque chose de grave était en train de se passer à Paris. D'initiative, on se retrouve tous au siège du service à Versailles vers 23h. Et c'est à ce moment-là, que nous est confiée la charge de se déplacer à la Belle Equipe"
Enquêteur : "en arrivant à proximité, l'ambiance est assez pesante. Il n'y a pas de circulation, pas de bruit hormis les sirènes des services de secours. On décide de laisser nos équipes à 300 - 400 m et on se déplace à trois sur le lieu des faits".
Enquêteur : "on arrive sur place. Il y a cette petite terrasse d'une quarantaine de mètres carrés où se trouvent 13 victimes allongées au sol et recouvertes de draps. L'intérieur du restaurant a été aussi la cible de nombreux impacts."
Enquêteur : "et en face, le restaurant le Petit Baïona a été réquisitionné par les services de secours comme poste médical avancé. Les blessés ont été amenés là. Et là, il y a six victimes n'ont pas pu être réanimées"
Enquêteur : "les constatations criminelles se réalisent toujours en binôme entre un enquêteur classique et un policier spécialisé dans les relevés, ces policiers qu'on appelle les experts dans les séries."
L'enquêteur explique que dès le tout début de leur intervention, il a eu connaissance d'un film pris par un témoin qui permet "de voir deux des terroristes et leur véhicule sur la chaussée". "On ne voit ni la terrasse, ni les victimes mais on entend le bruit des armes".
L'enquêteur indique qu'il va faire projeter le film.
Le président "invite les personnes à prendre leur dispositions, que ce soit dans la salle ou via la webradio. Car on entend les tirs et cela dure 28 secondes".
Sur le film, on aperçoit la voiture Seat Leon arrêtée au milieu de la chaussée, les deux portières ouvertes. On entend distinctement les tirs de kalachnikovs. Au coup par coup puis en rafales. Puis des cris. On voit deux des trois terroristes, dont l'un avec des baskets oranges.
On sait depuis que le terroriste aux baskets orange était Abdelhamid Abaaoud, coordonnateur de ces attentats du #13Novembre 2015
Une photo est également projetée. Il s'agit "de la scène de crime telle qu'on la découverte" explique l'enquêteur. On voit de nombreux corps, recouverts de draps de couleurs. On distingue le haut de la tête de certaines victimes, sans qu'elles ne soient reconnaissables.
Enquêteur : "on a commencé à travailler à peu près à 1 heure du matin. Les derniers effectifs sont partis vers 11 heures du matin. Et on est revenus les jours suivants, notamment pour prendre contact avec les commerces avoisinants etc. "
L'enquêteur fait projeter un schéma sur lequel a été dessiné chaque corps des 13 victimes décédées sur la terrasse. On y voit des corps collés les uns au autres, enchevêtrés.
L'enquêteur explique que "128 étuis nous ont été remis en arrivant sur les lieux".
"On constituera 73 scellés supplémentaires d'éléments balistiques au cours de la soirée."
L'enquêteur : "la première silhouette qui est proche de l'arbre est le corps de Romain Feuillade, qui était blessé au niveau du coup, de l'abdomen et de la poitrine. La seconde silhouette est celle de Marie-Aimée Dalloz, née en 1981, elle était blessée au niveau du cou ..."
Enquêteur : "La silhouette suivante est celle de Thierry Hardouin, retrouvé sur le dos. La suivante est celle de Hyacinthe Koma, né en 1979, blessé au niveau de la poitrine. La suivante est celle de Justine Dupont, née en 1981, blessée de trois orifices ..."
L'enquêteur poursuit la description du schéma qui reprend l'emplacement des corps avec "la silhouette de Ciprian Ionut Calciu". Puis "Lamia Mondeguer, née le 21 juillet 1985, découverte allongée, avec de très nombreuses blessures au niveau du visage, des membres inférieurs ..."
Enquêteur : "la silhouette suivante est celle de Didier Romain, né en 1982, blessé d'au moins quatre plaies. La silhouette suivante est celle de Michelli Gil Jaimez, né en 1986. elle avait un orifice au niveau du bas du dos."
Enquêteur : "la silhouette à droite est celle de Lacrimioara Pop blessé au bas du dos. La silhouette suivante est celle de Anne-Laure Arruebo, découverte assises sur une chaise, blessée à de nombreux endroits."
Enquêteur : "la silhouette à gauche est celle de Cédric Ginestou, né en 1988, blessé au niveau du cou.
La dernière est Cécile Coudon Peccadeau de l'Isle, née en 1988, blessée au niveau du bas du cou."
Il s'agit là des 13 victimes retrouvées sur la terrasse de La Belle Equipe.
Enquêteur : "j'en viens maintenant au poste médical avancé, dans le restaurant du Petit Baïonat. Il a permis d'accueillir de nombreuses victimes. Mais six d'entre elles n'ont pas pu être réanimées. "
On découvre une photo de six corps alignés, cachés sous des draps."
De la même manière qu'il l'a fait pour les victimes retrouvées sur la terrasse, l'enquêteur nomme chacune des victimes décédées malgré l'intervention des secours.
"Djamila Houd, née le 6 août 1974, blessée au niveau de la nuque et des lombaires. Puis, Véronique Geoffroy ..."
L'enquêteur poursuit l'énumération des victimes : "Guillaume Ledramp, né le 24 février 1982, blessé sous l'aisselle droite. La 4e victime est Macathéo Boumbas, né en 1975.
La 5e victimes est Halima Saadi, née le 10 octobre 1979, blessée au niveau du bras ..."
L'enquêteur conclut : "la 6e victime est Victor Munoz, né le 5 octobre 1991 blessé au niveau de l'omoplate et des membres inférieurs.é
L'enquêteur évoque le lieu de cet attentat : "La Belle Equipe n'était pas une brasserie impersonnelle comme on peut en voir dans Paris. C'était un lieu de convivialité, la plupart des victimes se connaissaient. Deux anniversaires avaient lieu ce soir là".
L'enquêteur indique que deux internes en médecine ont croisé le commando terroriste des terrasses avant qu'ils n'attaque la Belle Equipe. D'après ces internes, les terroristes leur ont dit : "ce soit l'Etat islamique est venu vous égorger".
L'enquêteur : "aucune trace de lutte n'a été constaté, uniquement des blessures très lourdes, par balles. Le commando était composé de trois individus, chacun armé d'une kalachnikov, composé des ressortissants belges Abdelhamid Abaaoud, Chakib Akrouh et Brahim Abdeslam".
Enquêteur : "je n'ai même pas les termes pour exprimer ce que l'on ressentait, mais on avait une mission. On s'est vraiment astreints à se conditionner pour agir en professionnels. Mais avec une grande humanité pour traiter les victimes qui ont perdu la vie ce soir-là."
L'enquêteur a fini son exposé. Le président indique que deux autres personnes sont décédées de leurs blessures à l'hôpital. "Il s'agit de René Bichon et Hodda Saadi." Il ajoute "il y a vingt blessés en plus des victimes décédées".
L'enquêteur : "j'ai su que le véhicule était arrivé par la rue de Charonne, était passé devant la Belle Equipe, avait ralenti, sans doute pour constater qu'il y avait beaucoup de monde ce soir-là et qu'au niveau du restaurant Le Petit Baïona, il a fait demi-tour."
L'enquêteur précise également qu'"au moment du départ et de la fin de l'attaque" de la terrasse de La Belle Equipe, "on entend un des terroristes crier Allah Aqbar".
Enquêteur : "on peut établir un nombre minimal de tirs à 164 puisque 164 étuis ont été retrouvés. Ces étuis ont été projetés par trois armes différentes, retrouvées dans le coffre du véhicule des auteurs le lendemain des faits."
Me Soria (PC) cite le témoignage du gérant du restaurant Le Petit Baïona selon lequel deux individus suspects sont venus sur place dans les semaines précédentes et ont déclenché la venue d'une patrouille de police.
L'enquêteur modère en précisant qu'"un événement comme les attentats du #13Novembre génère un très grand nombre de témoignages". Pas toujours fiables. Certaines personnes ont vu 2 terroristes, d'autres 4. Certains ont vu des personnes suspectes, "mais pas corroboré objectivement"
Me Mouhou (PC) : "je suis avocat des familles des victimes Mondeguer et Didier. Vous savez, ils étaient amoureux dans la vie et vous les avez représentés enlacés. Mais Lamia Mondeguer a été confondue avec une autre victime et pour sa famille c'était terrible".
Enquêteur : "on avait nos yeux et les objets qui étaient autour de nous. Donc on a pu donner des éléments d'identification, mais ce n'était pas formel".
L'enquêteur à la barre évoque les trente impacts dans la vitrine de La Belle Equipe, trente autre à l'intérieur : "le lieu a été mitraillé par les kalachnikov dont il est complètement dégradé".
L'enquêteur répond pour la 4e fois à la question d'un avocat de savoir lequel des trois terroristes à tué l'une des victimes de La Belle Equipe : "c'est une attaque terroriste avec une puissante de feu terrible et violente, d'autant que ce sont des tirs en rafales".
L'avocat de PC poursuit : "14 minutes entre les 1ers tirs à côté de l'hôpital Bichat et les tirs à la Belle Equipe. Est-ce qu'un service de police aurait pu prendre en chasse le véhicule [des terroristes ndlr] ?"
Enquêteur : "je ne suis pas la bonne personne pour répondre" .
Me Lashab (PC) : "il ressort de témoignages qu'il y a eu une première série de tirs, une pause et une deuxième série de tirs ..."
Enquêteur : "les témoignages sont contradictoires entre eux. Donc on reste prudents. Mais plusieurs personnes ont parlé d'une pause."
Me Reinhart (PC) tient à rectifier deux erreurs dans le témoignage de l'enquêteur : "Victor Munoz est né le 22 juillet 1991. Il a été blessé à la jambe et à la nuque. On peut penser que la blessure à la nuque a été mortelle. Je fais cette précision pour la mémoire de Victor".
Fin de l'audition de l'enquêteur.
Salah Abdeslam demande la parole : "bonjour à tous. Tout d'abord, je voudrais faire un commentaire sur les vidéos qui ont été présentées par les enquêteurs. Si on les sort de leur contexte, je suis le premier à les désapprouver."
Salah Abdeslam : "... mais si on les remet dans leur contexte, alors je ne peux que les approuver. Des françaises et des Français de religion musulmane ont émigré. Et la France les a tué, les a assassiné. Si la France compte ses morts, nous nous avons arrêté de les compter."
Salah Abdeslam : "on peut se faire la guerre, mais la porte du dialogue doit toujours rester ouverte".
Président : "il y a de la provocation dans ce que vous faites. Ce n'est pas en tirant sur des personnes à une terrasse qu'on ouvre la porte du dialogue."
Salah Abdeslam : "le #13Novembre était inévitable. Par contre, vous pouvez éviter des nouveaux 13 novembre et c'est pour cela que je parle du dialogue ..."
Salah Abdeslam : "mais quand les enquêteurs vous présentent leur exposé c'est comme s'il vous lisaient les derniers pages d'un livre. Mais il faut le lire depuis le début. Je terminerai juste en disant : ces terroristes, ce sont mes frères.
Président : "ça, on l'avait compris"
L'audience est suspendue avant l'audition du deuxième enquêteur sur les constatations de la scène de crime du Comptoir Voltaire.
L'audience reprend. Le 2e témoin de la journée s'avance à la bar. Lui aussi témoigne anonymement, sous le matricule RIO 1206362. Aujourd'hui retraité de la police nationale, il était chef de la brigade criminelle de la PJ de Lille et doit témoigner des constatations sur la scène.
Enquêteur : "j'ai été contacté pour aller prêter main forte aux collègues parisiens. J'ai monté une équipe d'une dizaine de collègues et on est partis dans la nuit".
L'enquêteur indique qu'il va faire diffuser une vidéo sur laquelle on voit : "un individu de type nord-africain entre dans l'établissement. Il bouscule un peu la serveuse, lève la main au niveau du col et là, il y a une explosion."
Le président prévient que la scène est violente.
La vidéo débute. Elle dure 50 secondes. On voit arriver le terroriste, en l'occurrence Brahim Abdeslam, jean bleu, blouson noir. Il bouscule la serveuse, qui l'interpelle. Puis c'est l'explosion. La serveuse est projetée à terre. Un autre client est aussi grièvement blessé.
L'enquêteur explique que "la scène de crime a été divisée en 5 zones. La zone 5 est celle où se trouve le cadavre de Brahim Abdeslam. La jambe gauche est déchirée, il a une plaie béante au niveau des reins gauche, c'est l'endroit de la détonation".
Enquêteur : "quand on retourne le cadavre, on découvre un patch de réanimation. Il y avait des médecins sur place qui ont tenté de réanimer tout en ignorant qu'il s'agissait du terroriste. Et c'est à la vue des fils électriques oranges, qu'ils ont appelé les démineurs".
Enquêteur : "il y a eu 120 écrous de découverts" qui se trouvaient dans la ceinture explosive du terroristes. Ce sont eux qui ont grièvement blessé la serveuse et un client.
"On a retrouvé des impacts d'écrous jusqu'au deuxième étage de l'immeuble situé en face."
Dans le box, Salah Abdeslam n'esquisse pas un mouvement. Il observe la vidéo de l'explosion de son frère aîné, Brahim Abdeslam, les bras croisés, sans émotion visible.
L'enquêteur au sujet de Brahim Abdeslam : "il est entré d'un pas décidé et est allé se loger dans la partie la plus peuplée de la terrasse. Il a été interpellé par la serveuse et c'est là qu'il déclenche sa ceinture explosive".
Avocat général : "on voit l'auteur tenir un objet dans sa main droite. Il s'emblerait que ce soit un bouton poussoir" [pour actionner la ceinture explosive, ndlr]
Enquêteur : "on a découvert un bouton poussoir sous le corps de Brahim Abdeslam"
Me Reinhart (PC) : "vous savez si l'analyse de sang [du terroriste ndlr] a révélé la présence de drogue ou autre ?"
Enquêteur : "je n'ai eu aucun retour. Nous étions en soutien logistique aux collègues parisiens".
Une avocate indique que son client est le médecin qui a prodigué les premiers soins au terroriste : "il a prodigué le massage cardiaque en pensant que c'était juste un blessé. Et au moment où il a ouvert le T-shirt pour être plus efficace, c'est là qu'il a vu les fils" électrique
Un avocat de partie civile tient à préciser qu'en réalité, il y a eu trois personnes blessées grièvement : "une jeune femme que l'on voit s'enfuir sur la vidéo. Elle s'est effondrée juste après, a été transportée en urgence absolue et a subi 7 opérations en 5 jours."
Fin de l'audition de l'enquêteur. L'audience est suspendue jusqu'à mercredi, puisque pas d'audience demain ainsi que cela a été annoncé.
Reprise mercredi "à 12h30 précise, monsieur Attou", lance le président à l'adresse de l'accusé arrivé en retard aujourd'hui.
L'audience s'apprête à reprendre. Trois enquêteurs doivent être entendus aujourd'hui.
Le premier devrait tout d'abord revenir sur les constatations du Stade de France.
L'audience reprend. Le président fait tout d'abord un petit rappel sur "le port du masque, obligatoire pour tout le monde. En espérant que les choses évolueront et qu'on pourra un jour s'en passer au cours de ces débats mais ce n'est pas encore le cas".
Au procès des attentats du #13Novembre la salle d'audience vient d'ouvrir dans la perspective de la reprise d'audience à 12h30.
Petite précision d'ailleurs, en réponse à de nombreuses questions sur ces débuts d'audience en décalé ...
... il a été décidé par le président de commencer tous les jours à 12h30 pour deux raisons. La principale est d'éviter de multiplier les déplacements des accusés, notamment pour la pause déjeuner ...
L'autre raison, plus secondaire, est de permettre à tous les professionnels du procès de pouvoir travailler le matin. Le président du procès des attentats de janvier 2015 a par exemple expliqué qu'il se levait tous les jours à 4 heures du matin pour travailler avant l'audience.
La salle d'audience vient d'ouvrir avant la reprise prévue à 12h30. Aujourd'hui, la cour entend la juge d'instruction belge Isabelle Panou pour évoquer l'enquête du côté belge.
Hier, le volet français a été détaillé par un commissaire de la SDAT.
Bonjour à tous,
L'audience du procès des attentats du #13Novembre doit reprendre dans un peu plus d'une heure pour sa 3e journée.
Au programme aujourd'hui : la lecture du rapport du président, prévue pour durer 8 heures environ. Il s'agit d'un résumé des faits et des charges.
Les accusés sont arrivés dans le box. La salle d'audience se remplit progressivement. Les parties civiles sont venues plus nombreuses aujourd'hui pour écouter la lecture du rapport du président, exercice prévu par le code de procédure pénale avant l'ouverture des débats.
Nous sommes prêts sur @franceinter pour l’ouverture du procès des attentats du #13novembre A l’antenne dans quelques minutes et ici tout au long de la journée.
Tout au long de cette journée également, nous vous proposons avec @sophparm une série de témoignages de victimes de ces attentats.
Voici Jérémy, père du petit Maël. Maël avait 5 ans le #13Novembre 2015. Il était au Bataclan. video.twimg.com/amplify_video/…
@franceinter L'audience est sur le point de s'ouvrir devant la cour d'assises spécialement composée. Démarrage d'un procès qui doit durer neuf mois et que nous allons vous raconter avec @sophparm
Dans la salle, il y a foule d'avocats dans le prétoire. Les accusés sont installés dans le box.
Au tribunal de Nanterre, se tient aujourd’hui le procès de Marine Le Pen et Gilbert Collard pour avoir diffusé sur les réseaux sociaux des photos d’exactions de l’état islamique.
La présidente du Rassemblement national vient d’arriver au tribunal. Elle s’adresse en ce moment aux journalistes présents pour dénoncer un « procès politique » et se dit « victime d’une situation qui devrait indigner ».
L'audience doit démarrer dans quelques minutes. Marine Le Pen et Gilbert Collard font leur entrée dans la salle en compagnie de leurs avocats.