Bonjour à toutes et à tous ! Cette semaine une nouvelle étape du procès des attentats du #13novembre démarre. Les premières parties civiles sont appelées à témoigner. LT à suivre à partir de 12h30, pour @20Minutes 
L'occasion de reposter ici cet article sur la préparation des parties civiles. Comment faire le récit de sa vie bouleversée, de celles qui se sont arrêtées ce soir-là et pourquoi ? #13Novembre 20minutes.fr/justice/308911…
Sur le planning prévisionnel, quinze personnes sont aujourd'hui inscrites pour témoigner. Toutes étaient présentes le soir du #13Novembre au niveau des portes D et H du Stade de France où se sont déroulées les deux premières explosions
Tous les accusés sont installés dans le box. Dans la salle d'audience principale, les bancs des parties civiles se remplissent peu à peu. De nombreux médias sont également présents pour ces premiers témoignages #13Novembre
L'audience est reprise. La président annonce de nouvelle constitutions de parties civiles susceptibles de témoigner cette semaine. D'autres, absentes le premier jour et non représentées, réitèrent leur demande de constitution #13Novembre
Comme le jour de l'ouverture du procès, les avocats se succèdent à la barre, par ordre alphabétique pour annoncer les nouvelles constitutions de parties civiles. Il s'agit notamment de parents ou des proches de personnes blessées ou décédées le soir du #13Novembre
Le président indique avoir reçu 350 demandes de dépositions du côté des parties civiles #13Novembre
Me Berger-Stenger, l'avocate de plusieurs gardes républicains, souhaite diffuser quelques vidéos capturées le soir du #13Novembre "sur lesquelles on voit les gardes républicains en action". Le président souhaite les visionner avant de les diffuser
Philippe, retraité de la gendarmerie nationale est le premier à s'avancer à la barre. Il était, le soir du #13Novembre, major de la gendarmerie. Il patrouillait avec la régiment de cavalerie aux abords du Stade de France
"Ce soir là, nous étions, en plus des 10 cavaliers traditionnellement présents, avec une jeune lieutenante, c’était son premier stade de France et un nouveau commandant. Nous étions 13 au total", raconte le major Philippe #13Novembre
3 patrouilles se partagent les abords du Stade de France, explique-t-il. "À 21h45, je passe un appel à toutes les patrouilles pour se mettre en réserve. Je demande à mon adjoint de me remplacer pour aller au PC", poursuit le major de gendarmerie. #13Novembre
Il raconte cette anecdote glaçante : "La lieutenante qui était avec nous (...) était avec mon adjoint". Tous deux ont croisé l'un des 3 terroristes. "Il a demandé à ma lieutenante où se trouvait le McDonald et il lui a dit qu’elle avait de très beaux yeux". #13Novembre
Le major de gendarmerie en vient au moment de l'explosion. Il est très ému : "J’avais la porte D dans le dos et là - une déflagration dans mon dos, que j’estimerai à une vingtaine de mètres (...) je me retourne et il y avait énormément de fumée" #13Novembre
"Je vais commencer à parler de mes souvenirs à moi - mais et encore, ils ont changé au fur et à mesure du temps - précise le major. J’entends déjà un monsieur qui hurle « bande d’enculés, bande d’enculés » plusieurs fois" #13Novembre
"Je me jette sur cette première personne avec la radio police pour joindre le PC opérationnel et joindre mon adjoint qui était là-haut. Je m’aplatis sur ce monsieur. Il saignait de la tête. Une autre camarade arrive et me dit « c’est bon Major, allez-y »" #13Novembre
Philippe, le major de gendarmerie avance de quelques mètres. Il voit alors le corps de Manuel Dias, la première victime de ces attentats. Le témoin s'adresse aux proches de M. Dias et "s'excuse" par avance. #13Novembre
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