Quand tu empruntes 100 000€, c'est toi et ta famille que tu mets en danger au cas où tu ne rembourse pas.
Quand tu empruntes 50 milliards comme #Drahi, c'est la banque et tes salariés que tu mets en danger au cas où tu ne rembourses pas.
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Mais si la banque fait faillite, c'est tout le système qui s'écroule : l'État est obligé d'agir.
Quand tu empruntes 100 000€ t'es seul face à tes devoirs, donc tu peux mal dormir.
Quand tu empruntes 50 milliards, tu as la banque et l'État dans ton camp, donc tu dors bien.
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Au fond du fond, toute cette histoire de dette colossale de Patrick #Drahi n'est qu'un transfert de risque : de lui, vers les banques d'abord, puis vers l'État, et enfin vers nous tous.
Le risque est socialisé !
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Les risques sont partagés quand ça va mal, mais les profits sont eux bien privés.
La question que nous devons nous poser : quel est le seuil de dette raisonnable qu'un individu peut emprunter (à titre personnel ou via ses sociétés) pour ne pas mettre la société en danger ?
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Le prix de ce qui est rare est cher.
Le prix de ce qui peut être créé infiniment est nul.
Sachant que le taux d'intérêt est le prix de la monnaie, et que la monnaie est créée infiniment en tapotant sur un clavier,
nous comprenons pourquoi les taux d'intérêts sont bas.
Plus nous sommes proches de celui qui tapote sur le clavier d'ordinateur pour créer de la monnaie, plus les taux d'intérêts sont bas.
Le ménage qui n'arrive pas à joindre les deux bouts, et qui paye des agios à deux chiffres ou des crédits revolving à 8%, est très loin de l'ordi.
Si prendre beaucoup d'intérêts sur une quantité limitée de monnaie était considéré comme de l'usure par nos anciens, comment doit-on appeler le fait de prendre un peu d'intérêt sur une monnaie que les mêmes usuriers peuvent créer à l'infini ?
Mais de quoi il parle ce neuneu ? La dette de la France explose, et si l'État est encore en survie c'est grâce aux milliers de milliards d'euros créés et injectés par la #BCE sur les marchés financiers, qui permettent à l'État de roller indéfiniment ça dette à moindre coût. 1/2
Cette création monétaire qui ne crée pas de valeur sera payée quoiqu'il arrive, aujourd'hui ou plus tard, par une perte de pouvoir d'achat des épargnants et des travailleurs (si les salaires ne suivent pas). Cela peut aller jusqu'à une perte totale de confiance en la monnaie !
J'ai réécouté. Il a osé dire que c'est grâce à la rigueur budgétaire "qu'on a pu faire le quoiqu'il en coûte".
La dette publique de la France s'est empiré de 450 milliards d'euros depuis la crise covid !
Une dette en grande partie rachetée sur les marchés financiers par la #BCE.
1/Les Français ont perdu en pouvoir d'achat à cause de la crise de 2008 provoquée par la cupidité des banques. Cela a provoqué une hausse des taxes, et le quasi gel des salaires des fonctionnaires.
2/ Pour sauver les banques surtout et leurs clients endettés (États et entreprises), les banques centrales du monde entier ont créé de nulle part une quantité sans limite de monnaie qui a été injectée dans les marchés financiers.
Nous en subissons les effets aujourd'hui de deux manières :
- hausse des actifs comme l'immobilier qui rendent le logement plus cher
- hausse des matières premières comme l'énergie ou les denrées alimentaires qui rendent la vie plus chère
Quand les banques allemandes chargent des taux négatifs à -0.5% à des déposants qui se prennent 4% d'inflation dans la figure, la perte sèche est de 4.5%.
Ce n'est plus l'euthanasie du rentier chère à #Keynes, mais son exécution plutôt. #Weidmann#BCE@Lagarde
Quand l'#inflation en France est à 2.1%, alors que les salaires stagnent, ce sont les travailleurs qui perdent 1.5% de pouvoir d'achat.
C'est même plus, puisque la part des dépenses en immobilier et en énergie est sous-estimée par l'#INSEE.
Les seuls gagnant de la politique de la #BCE sont ceux qui possèdent des obligations, des actions, de l'immobilier, de l'art, des cryptos, etc...
Pour eux c'est la fête 🥳
Si l'image que nous avons de Dieu est celle d'un homme nu sur un nuage à la barbe blanche, alors ce Dieu là n'existe pas.
Si une des dimensions de #Dieu est l'amour (par ex.), alors cet amour est #infini ; cet amour est en chacun de nous, mais il ne tient qu'à nous de l'exprimer.
Il en va de même avec tant d'autres dimensions telles que la justice, la paix, le pardon, etc...
Imaginons alors les combinaisons possibles entre toutes ces dimensions infinies, peut-être se rapprocherons-nous de ce qui est divin. Et encore...
Pour simplifier, prenons simplement deux dimensions : la paix et la justice. Le philosophe originaire d'Ifriqiya, le célèbre Saint-Augustin, disait d'elles qu'elles étaient sœurs jumelles. La paix et la justice sont inséparables : sans justice, point de paix.
Le patrimoine des ultra-riches a doublé en grande partie grâce à la politique monétaire de la #BCE, et non grâce à #Macron.
La suppression de l'ISF, c'est une perte pour l'État de 3 milliards d'€ par an. À comparer aux milliers de milliards injectés dans les marchés par la BCE !
Le CICE a coûté entre 10 et 20 milliards d'€ par an, la flat taxe autour de 500 millions par an, la complaisance envers l'évasion fiscale quelques dizaines de milliards par an.
Ces montants sont énormes, mais ce sont des miettes en comparaison des injections de la #BCE.
#Macron accentue juste la dynamique financière centralisée à Francfort qui est au service des milliardaires.
Il rend juste l'appareil à ceux qui ont fait en sorte qu'il devienne Président, en le finançant, ou encore mieux, en mettant à son service leurs appareils médiatiques.