82% des Français ne savent pas définir l'élevage "industriel".
En France, la surface moyenne des exploitations est de 63 ha. Cheptel moyen par ferme:
- 106 têtes bovins
- 62,6 têtes vaches laitières
- Porcs: 1084 par exploitation en moyenne.
- Avicoles: 15 800 en moyenne. 1/9
En France, la surface moyenne des exploitations est de 63 ha. Cheptel moyen par ferme:
- 106 têtes bovins
- 62,6 têtes vaches laitières
- Porcs: 1084 par exploitation en moyenne.
- Avicoles: 15 800 en moyenne. 1/9
https://twitter.com/Mediavenir/status/1444629153400168455
Seules 46 fermes, sur 437 000, font plus de 1000 hectares...
On trouve, en revanche, des élevages-usine en Belgique, Pays-Bas, Scandinavie, Allemagne, Rép. tchèque. Et devinez quoi ? 100% des Français ADORENT acheter leur barbaque, moins chère !
34% des poulets mangés 2/9
On trouve, en revanche, des élevages-usine en Belgique, Pays-Bas, Scandinavie, Allemagne, Rép. tchèque. Et devinez quoi ? 100% des Français ADORENT acheter leur barbaque, moins chère !
34% des poulets mangés 2/9
en France sont IMPORTÉS.
Qu'il faille améliorer encore les méthodes d'élevage, tout le monde en convient. Mais interroger sur "la fin de l'élevage industriel" est populiste et démago.
D'abord, parce qu'élevage industriel n'est PAS synonyme de maltraitance. Les pratiques 3/9
Qu'il faille améliorer encore les méthodes d'élevage, tout le monde en convient. Mais interroger sur "la fin de l'élevage industriel" est populiste et démago.
D'abord, parce qu'élevage industriel n'est PAS synonyme de maltraitance. Les pratiques 3/9
déguelasses se retrouvent aussi bien dans les gros élevages que dans les tout petits.
Ensuite, parce que cela entretien le mythe qu'on peut, pour nourrir 67 millions de Français, se passer de l'intensif.
Mais à quel prix ? Qui va payer ?
Sur les 4,4 % de porcs Label rouge 4/9
Ensuite, parce que cela entretien le mythe qu'on peut, pour nourrir 67 millions de Français, se passer de l'intensif.
Mais à quel prix ? Qui va payer ?
Sur les 4,4 % de porcs Label rouge 4/9
produits en France, le must en matière de bien-être, seuls 2,1 % sont commercialisés comme tels en sortie d'abattoirs. Le reste est déclassé, car il n'y a pas de clients !
Sortir de "l'élevage industriel", qui n'est jamais défini, ne veut strictement rien dire. 5/9
Sortir de "l'élevage industriel", qui n'est jamais défini, ne veut strictement rien dire. 5/9
Limiter la taille des exploitations ou imposer
des élevages en plein air, c'est la garantie d'importer demain massivement des produits issus d'élevages moins-disants que les élevages français.
Par ailleurs, ce sondage interpelle... 6/9
des élevages en plein air, c'est la garantie d'importer demain massivement des produits issus d'élevages moins-disants que les élevages français.
Par ailleurs, ce sondage interpelle... 6/9
Les Français semblent vivre dans une réalité parallèle, n'ayant aucune conscience du nombre de poulets qu'il faut pour produire, par exemple, les 16 milliards d'oeufs (16 MILLIARDS) qu'ils avalent chaque année. On ne les récoltera jamais dans de petits paniers... 7/9
Sauf à faire exploser coûts et les surfaces nécessaires. Bref... Je sais que je deviens lourde à le marteler, mais près de 6 millions de Français dépendent de l'aide alimentaire pour vivre.
Le prix reste le premier critère d'achat pour les Français. De vraies améliorations 8/9
Le prix reste le premier critère d'achat pour les Français. De vraies améliorations 8/9
sont à la fois souhaitables ET possibles. Mais elles sont complexes à mettre en oeuvre, coûteuses, et ce genre de sondages débiles font perdre un temps précieux, en nous éloignant des pistes de solutions les plus prometteuses... 9/9
#GrandeFatigue
#GrandeFatigue
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