Cher Monsieur, agroécologique ou non, toute agriculture a besoin d'engrais. Sans azote, rien ne pousse. Rien de rien. Ce n'est pas si compliqué à comprendre, vous pouvez y arriver. Intéressez-vous !
Chimique ou naturel, ce sont les mêmes molécules (azote, potasse, phosphore)...
Chimique ou naturel, ce sont les mêmes molécules (azote, potasse, phosphore)...
https://twitter.com/caidalica/status/1429947677567971349
... et la surface (gros ou petit) n'a rien à voir là-dedans.
Le handicap des engrais chimique intervient au moment de leur fabrication: synthétiser l'azote est énergivore. Mais si on le faisait avec de l'hydrogène vert, par exemple, ce problème serait réglé. Resteront les autres
Le handicap des engrais chimique intervient au moment de leur fabrication: synthétiser l'azote est énergivore. Mais si on le faisait avec de l'hydrogène vert, par exemple, ce problème serait réglé. Resteront les autres
...La génération de protoxyde d'azote par les sols, qui survient QUEL QUE SOIT l'engrais ajouté, minéral ou organique : les bactéries du sol profitent de cet azote supplémentaire et se multiplient. Les processus microbiens de « nitrification » et de « dénitrification »...
...produisent du protoxyde d'azote qui est alors libéré dans l'atmosphère, GES puissant.
Si l'on remplace demain tous les engrais de synthèse par des engrais organiques, cela pose 2 problèmes :
1/ Les émissions de GES des sols ne disparaissent pas. Si on veut maintenir les mêmes
Si l'on remplace demain tous les engrais de synthèse par des engrais organiques, cela pose 2 problèmes :
1/ Les émissions de GES des sols ne disparaissent pas. Si on veut maintenir les mêmes
rendements, ils augmentent même, puisqu'il faudra augmenter les surfaces de cultures.
2/ Les rendements baissent environ de moitié, au mieux de 30%. On se nourrit comment ?
Ce sont de vraies questions.
2/ Les rendements baissent environ de moitié, au mieux de 30%. On se nourrit comment ?
Ce sont de vraies questions.
Quant à la source... Regardez la colonne N2O. Les émissions directes des sols : elles resteront, quel que soit le type d'engrais ajouté. On peut jouer sur la fabrication des engrais : utiliser de l'hydrogène vert (ou autre) pour le processus. Ajuster au plus précis les doses. 
Multiplier les rotations de cultures. Pousser la recherche pour des variétés moins gourmandes en azote (ça existe, et les technologies OGM/Crispr-cas-9 peuvent aider.)
Bref... L'idée à la fin, c'est aussi qu'on puisse manger.
Bref... L'idée à la fin, c'est aussi qu'on puisse manger.
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