#unpopularopinion : au niveau mondial, l’agriculture vivrière a vocation à disparaître pour laisser place à une agriculture plus productive, qui génère des excédents permettant de nourrir au-delà du producteur.
La population mondiale est de plus en plus urbaine , et de moins en moins rurale .
Il faut donc que le travail de ceux qui sont à la campagne permette de nourrir ceux qui sont en ville, tout en faisant vivre correctement ceux qui sont à la campagne.
L’agriculture vivrière n’est pas un modèle d’avenir : c’est une agriculture de survie qui ne permet pas aux populations de s’extraire de la pauvreté et du risque de famines .
C’est toujours un choix par défaut, et on s’en échappe dès que c’est possible.
Quand on pratique l’agriculture vivrière, on mange l’intégralité de sa production, et on n’a que très rarement des excédents à vendre.
Il faut passer 90 % de son temps à cela, sans avoir la garantie de manger à sa faim chaque année .
Personne ne souhaite cela pour ses enfants.
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Il faudrait selon eux des « communautés autonomes », et il surtout « s’extraire du capitalisme ». Ca peut marcher à la marge : chacun est libre de vivre en totale autonomie sur sa ferme.
Les exemples cités ici sont soit des #ZAD comme a #NDDL, soit des jardins partagés : un des points communs est donc de n’avoir jamais acheté ou loué les terres en question, mais les avoir soit occupés par la force, soit en avoir obtenu la jouissance par une administration.
Mais au-delà de l’anecdote, il faut comprendre que l’Italie, qui est très importatrices de matières 1ères agricoles car très déficitaire, veut reprendre la main et, petit à petit, remets en place des productions en filière tracée
Le but est de réussir à produire au moins le « haut-de-gamme » que ce soit en farine, ou ici, avec des noisettes. @Barilla fait la même chose avec le blé tendre pour ses biscuits.