Les premiers soldats « Morts pour la France » tombés en 1914 ne sont pas mort dans une tranchée, mais dans le département de la Manche.
Dans un accident de train.
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Nous sommes le 03 août 1914, la France a déclaré la guerre à l’Allemagne.
Mais l’armée n’a pas attendu pour commencer à masser des troupes vers l’Est du pays. C’est la mobilisation générale.
Des milliers de trains, prioritaires, partent de toutes les régions.
Le convoi 3433 est de cela. Il part des Cote Du Nord (maintenant nommé Côtes d’Armor).
24 wagons, rempli de centaines de soldats qui doivent rejoindre Cherbourg.
Devant le traffic infernal généré par tous ces trains militaires, toutes les lignes sont utilisés, même les secondaires.
Le 3433 passe donc sur la ligne de Coutances à Sottevast.
Le conducteur du train n’est jamais passé sur cette ligne, il ne la connais pas.
Pour ne rien arranger, on lui colle des arrêts supplémentaires dans des gares pour charger des réservistes. Et a chaque fois on perd un peu plus de temps.
Le 3433 est donc en retard à la gare de croisement de Bricquebec.
Minuit passé (le 04 août 1914 donc), le convoi arrive à 60 km/h à l’approche de Bricquebec.
Il fait nuit, il fait orage, et l’entrée de la gare est en courbe.
La visibilité est très très mauvaise.
Les agents de la gare croyant le 3433 supprimé au vu de son retard on expédié un train du matériel en face.
Terrible erreur.
Celui ci commence juste a quitter les aiguillages de la gare.
00h39.
Malgré un freinage désespéré, le choc est violent.
Les deux locomotives se percutent pleine face. Celle du 3433 recule de 15 mètres, explosant les deux premiers wagons situés derrière elle.
Deux autres wagons déraillent.
A moins de 600 mètres de la gare.
A 3 minutes près, l’accident aurait été évité.
On dénombre, malgré la gravité du choc, que 9 morts directement et 42 blessés.
6 mourront ensuite de leurs blessures le lendemain.
Ces 17 soldats seront donc les premiers officiellement reconnu par l’armée comme « Mort Pour La France ».
Sans avoir vu un seul soldat allemand ou tiré une seule cartouche.
Fin du thread.
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Aujourd’hui j’avais un train spécial.
Une des voitures derrière n’avait plus de frein. Si si.
Et spoiler, c’était fait exprès.
Explication technique en thread ⤵️⤵️⤵️
Parfois il arrive que certains wagon / voitures voyageur subissent des pannes.
Et assez rarement c’est le frein qui lâche.
Quand il lâche, il freine. #Sécurité
Et quand il freine, ben on ne peut plus avancer.
On va donc l’isoler.
C’est une procédure que je ne détaillerai pas, bien sûr, pour raison de sécurité, mais oui, on peut isoler le frein d’un wagon.
De même que @AlstomFrance / @Bombardier qui prépare un train à batterie / caténaire classique, le groupe Stadler a aussi ses rames à batteries.
D’après Stadler en 10 min de chargement, un parcours sur batterie est parfaitement jouable.
On voit bien ici le pantographe utilisé pour recharger les batteries dans la rame.
(Perso j’aurai mis une longueur un peu plus longue de caténaire, faut être précis dans l’arrêt…).
L’avantage de ces batteries est de rouler sans caténaires sur des distances variables.
Bombardier annonçait 80 km de mémoire, quand Stadler en propose plus de 100.
Tout dépend bien sûr de la taille de la batterie.