Nous venons de déposer un recours contre l'expérimentation de @sensivic et Orléans pour installer des micros sur ses caméras et détecter des sons "anormaux".
La CNIL avait déclaré illégale une expérimentation semblable à Saint-Étienne il y a 2 ans.
Comme nous combattons la vidéosurveillance automatisée, nous attaquons les mouchards qui ne sont qu'une énième facette de la surveillance algorithmique de nos espaces de vie
Nous refusons ces machines qui veulent espionner, écouter, identifier, pour mieux faire taire et réprimer
Notre recours est déposé devant le tribunal administratif d'Orléans et est également adressé à la CNIL.
Celle-ci ne peut désormais plus rester les bras croisés face à ce nouveau genre de surveillance illégale.
Aidez-nous si vous le pouvez à contrer les velléités de surveillance algorithmique des gouvernements
L'an dernier, nous avons fait interdire les drones policiers à 4 reprises, notamment grâce à la mobilisation contre la loi #sécuritéglobale
Aujourd'hui, la France est un des rares pays à échapper à cette surveillance de masse. Le gouvernement veut y remédier
Déposée le 21 septembre, la loi « responsabilité pénale et sécurité intérieure » tente (encore) d'autoriser les drones. Nous nous préparions à repartir en lutte dans l'espoir de faire interdire un 5ème fois les drones policiers.
Exactement comme pour la loi #sécuritéglobale, la grande majorité des parlementaires refuse encore d'examiner la loi et se soumet aux demandes de la police et de son gouvernement.
En 2015, nous avons saisi les tribunaux contre le système français du renseignement. En avril 2021, alors que la Cour de Justice de l'UE nous avait donné raison quelques mois auparavant, le @Conseil_Etat sauvait les espion·nes au prix d'un Frexit sécuritaire. #LQDoN
Récapitulons un peu cette affaire de longue haleine ⬇️
Et pour nous aider à poursuivre notre lutte contre cette surveillance généralisée, soutenez-nous ! laquadrature.net/donner
En 2013, la France étendait sa loi sur le renseignement : désormais, en plus du contenu des communications, les services de renseignement pouvaient surveiller les données de connexion. La France imposait alors aux intermédiaires techniques de conserver ces dernières pendant un an
Les lumières artificielles de la ville : avec les lampadaires "intelligents", c'est une nouvelle étape dans l’aménagement sécuritaire de la smart city qui s'amorce
L’éclairage urbain continue d’être un enjeu de contrôle de l’espace public
On en parle ici : technopolice.fr/blog/la-lumier…
L'éclairage automatisé devient la nouvelle rengaine des métropoles pour parer de vert le déploiement des smart cities. Une borne wifi, une caméra de vidéosurveillance, un capteur de luminosité, un capteur de présence, une recharge de téléphone portable, bientôt une antenne 5G.
Comment la multiplication de ces objets technologiques gourmands en électricité sur les lampadaires intelligents peuvent-ils réduire la consommation en électricité d’un lampadaire classique ?
Présenté en 2018 par la Commission UE, le texte aura mis 2 ans à être adopté - malgré toute l'énergie que LQDN et d'autres associations auront mis dans le combat (analyses, lettres ouvertes, appel aux parlementaires)
Pour à la fin ne gagner que sur quelques exceptions à la marge
Deux lettres ouvertes, signées par des dizaines d'associations françaises et européennes, auront été encore publiées en 2021
PASP, GIPASP, EASP, SCA, Gendnotes, Datajust, ADOC... Il ne s'agit pas de nouveaux cocktails pour vos soirées mondaines ni de jeux à gratter à la mode, mais de quelques fichiers contre lesquels nous nous sommes battu·es. #LQDoN
Il faut dire qu'en la matière, le gouvernement est plein d'imagination. En plein débat contre la #PPLSécuritéGlobale, Beauvau sortait le trio du PASP/GIPASP/EASP. Au programme : ficher les opinions politiques, y compris celles des mineur·es. laquadrature.net/2020/12/08/dec…
De même, alors que Darmanin se faisait taper sur les doigts par la justice parce que sa police détournait pendant le premier confinement le fichier SCA/ADOC normalement consacré aux contraventions routières, le gouvernement a tout simplement changé les règles applicables !