Thread by @MartinFierro769

1/n Les données et l'évolution de la situation nous dépeignent un tableau de plus en plus cohérent en faveur d'une virulence et d'une dangerosité en termes de santé publique très atténuée pour #Omicron.

2/n Je commence par la fin en disant que Omicron a un cycle de transmission bien plus court que delta. La durée d'incubation et la durée des symptômes sont divisées par plus de deux, mais également la durée des séjours hospitaliers>

3/n >passée de plus de 8 jours à 2,3 jours en Afrique du Sud. Ce qui caractérise aussi Omicron c'est que l'écart avec Delta est de plus en plus prononcé quand on va vers les formes les plus sévères.

4/n Ainsi, dans cette interview unherd.com/thepost/deep-d… @pieterstreicher indique, comme il l'avait déjà dit, que si le pic des cas pour Omicron est modérément réduit versus delta, les cas sous ventilateur le sont fortement et les décès seraient divisés par 25.

5/n On a désormais atteint le pic à Gauteng et les cas hospitaliers n'augmentent plus que très lentement, les autres provinces vont suivre dans quelques jours. Au total 20% de la pop sud -africaine environ aura été infectée d'après P Streicher.

6/n On peut constater la différence avec le pic delta début juillet en Afrique du Sud (total hospitalisations versus cas en réa et ventilés).

7/n Cette faible virulence est confirmée par les rapports quotidiens en provenance du Danemark où l'on constate que si environ 1 cas sur 5 était dû à Omicron au 12 décembre avc un total de 8308 cas depuis le 22 novembre le nombre d'hospitalisations en cours augmentait peu.

8/n La faible augmentation des cas hospitalisés peut être attribuée à une durée bien plus faible des séjours. La durée des séjours contribue bp à la surcharge hospitalière et elle est généralement plus courte chez les plus jeunes.

9/n Or, c'est aussi une caractéristique d'Omicron, qui se propage très préférentiellement dans les groupes sociaux qui ont les contacts sociaux les plus nombreux et fréquents, à la différence de delta qui a une répartition plus homogène.

10/n On peut voir avec ce graphique représentant la répartition en termes de pourcentage par groupe d'âge pour chaque variant, delta et omicron que Omicron se concentre chez les 20-29 ans et est plus rare aux âges extrêmes.

11/n Ceci peut très bien s'expliquer par sa cinétique de transmission: la durée de contagiosité étant plus courte cela favorise la transmission dans les groupes d'âge qui ont les contacts les plus fréquents.

12/n En ce qui concerne l'efficacité vaccinale, elle semble toujours modeste, surtout si l'on considère qu'environ 79% de l'ensemble de la population est vaccinée dont 76,6% par deux doses et 23% d'entre eux par 3 doses (ils étaient 11% au 22 novembre)

13/n Malgré cela les vaccinés (1,2 ou 3 doses) représentent 90,5% des cas. Les non vaccinés qui représentent 23% de la population sont aussi 9,5% des cas.

14/n Cela veut dire que Omicron ne circule pas bien, ou alors est très souvent asymptomatique (c'est très probable) chez les moins vaccinés c'est à dire les plus jeunes.

15/n C'est à dire ceux-là même qu'on cherche actuellement à amener à la vaccination, lentement mais sûrement afin d'avancer dans le sens d'une vaccination universelle obligatoire et itérative qui se profile déjà pour les adultes.

16/n P Streicher critique les modélisations utilisées qui ont les limites conceptuelles et réflètent les présupposés de leurs auteurs, projetant une propagation exponentielle non limitée d'Omicron. Quelque chose qui ne s'est jamais produit.

17/17 Il répond également aux objections très mal étayées des alarmistes. Je vous conseille d'écouter son interview unherd.com/thepost/deep-d…