Boire des coups avec des anciens étudiants en histoire c'est les voir partir d'une truc volontairement débile à 20h pour se prendre la tête sérieusement sur des points de détails à 21h
Alors Twitter tu vas trancher (surtout si tu n'y connais absolument rien vote au hasard)
Question débile initiale : quel état actuel ou passé a duré le plus longtemps ?
Comme c'est débile, la mauvaise foi, la torsion de bras, l'interprétation audacieuse des faits est autorisée.
Voilà les 4 finalistes - 1/ Japon 2600 ans depuis le premier empereur mythique 2/ "Rome 1" 2800 ans avec chute de Troyes, empire Romain, Byzance, Venise 3/ "Rome 2" 2800 ans avec fondation de Rome, états pontificaux, Vatican 4/ Egypte antique 3200 ans
Perso, parce que je n'y connais rien, mais parce que c'est sans aucun doute les plus fourbes, je vote pour Rome 1 -> De Troyes à Venise.
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On va déjà reformuler la question pour en distinguer deux aspects différents.
1/ la société (nous tous) à travers ses institutions (état, système de protection sociale et hôpitaux) peut elle hiérarchiser l'accès au soins des individus selon des critères de civisme.
2/ les médecins doivent-ils tenir compte du comportement individuel des patients pour administrer leurs soins, et, quelle que soit la réponse, les situations de pénuries de moyens changent-elles quelque chose ?
- une forêt filmée en long en large en travers, d'en haut, de 3/4, d'en dessous. Avec une fougère. Givrée
- une forteresse immmmmmmense, plein de sorceleurs. Enfin immense...disons que c'est un anti-Tardis. Dehors c'est grand et dedans t'as trois pièces. D'ailleurs ils sont obligés de manger dans l'entrée.
Le 21 décembre n'est visiblement pas un jour motivant pour les patients alors lançons nous dans #UnLapinUnThread
mais avec une précision pour que vous ne perdiez pas votre de temps, on va s'attaquer à un truc que j'aime bien et dont je parle souvent, mais qui risque de rester obscur malgré tous mes efforts de simplification.
Et je pourrais tenter des vous appâter en vous disant que je vais parler de facteurs de risques liés à la pollution et à la consommation de fruits à la Guadeloupe, mais ça ne fera guère plus qu'un tweet ou deux dans un long thread.
On gagne du terrain sur la 3e dose.
On gagne rien sur les antivaxx.
Bah c'est très bien comme ça.
C'est mon opinion, ce qui veut dire qu'il existe des arguments valables en faveur d'une politique plus active pour aller chercher les derniers réfractaires.
Sauf que :
1/ les ~10% de non vaccinés sont des purs réfractaires. Ils sont dans une démarche idéologique, parfois masquée par des excuses insolites, mais rien ne les empêche de faire la démarche de se faire vacciner s'ils le veulent.
2/ actuellement (20 décembre 2021) on ne manque pas de doses, mais de bras pour vacciner.
Mobiliser ces bras pour se battre avec des cinglés, pour au maximum obtenir l'accord d'un par jour, n'est pas pertinent en terme de santé publique.
Tiens #UnLapinUnThread avec un petit handicap qui a de grandes conséquences, et qui redevient médiatique pour une mauvaise (le COVID) et une très mauvaise (les troubles du spectre autistique) raison.
On va donc discuter de l'APROSODIE.
l'aprosodie c'est un truc que vous connaissez parfaitement, et que vous vivez en ce moment même en lisant ceci : @gnieh_ a tort.
C'est à dire que sans entendre le son de ma voix, vous ne savez pas si c'est une affirmation factuelle, ironique, cynique, hésitante, volontairement erronée...
Bref vous êtes contraints de faire appel à d'autres indices contextuels ainsi qu'à voire mémoire pour déduire mon ton.
13 décembre 2021 - 21h50 : lire dans un article écrit par un sociologue après un an de travail dans le CHU du coin : "les médecins soignent les maladies selon leur spécialité".
Je pense que même le comité Nobel n'est pas prêt à entendre cette hypothèse si iconoclaste.
On continue avec les constats qui méritent réflexion :
"les règles d'attribution de lits [!] sont déterminés par des critères médicaux [...] Les critères socio culturels sont absents des discussions entre médecins lorsqu'ils entament une discussion d'admission [!]"
plus loin, alors que le LSD semble être au pic de dose, on peut lire :" tous se comportent comme si en l'absence de soins, la maladie devait irrémédiablement progresser. La possibilité d'une pause permettant une réflexion sur le sens du soin, n'est jamais envisagée".