Des pyromanes dont les mensonges ont enfumé la politique énergétique et qui jettent maintenant de l'huile sur le feu.
Et ça commence à chauffer sérieusement.
Je vais le redire encore une fois parce que les enculeurs de mouche sont longs à la détente (ouais Éric, tu es visé).
On peut pointer du doigt la faible disponibilité du nucléaire (pas l'intermittence) sans prétendre que les énergies intermittentes sont là solution, non ?
Les @julienbayou et compagnie qui cultivent les « faits alternatifs » à un degré qui n'a rien à envier aux pires populistes.
Non mais ça se saurait si EELV était un parti fondé sur la peur et la défiance envers les sciences...
« Le tritium à ces concentrations n'a pas d'effet prouvé mais... »
« Les OGM n'ont pas d'effet nocif intrinsèque mais... »
« Les adjuvants des vaccins sont pas toxiques mais... »
On est vraiment à des sommets de pseudo-science.
C'est pas la quantité de radioactivité, c'est pas la dose engagée, c'est pas les études épidémio qui constituent le socle du raisonnement.
Non, c'est « c'est un élément radioactif rejeté par une centrale nucléaire », et ça suffit à justifier de répandre la peur et le doute, sans autre critère analytique.
L'actualité de l'énergie, c'est qu'une fois encore cet hiver, on va dépendre de nos dernières centrales à charbon pour espérer éviter la rupture d'approvisionnement (en plus du gaz et des importations à plein ballasts).
Évidemment (🤨) les « écologistes » se réjouissent (😓) : une occasion de blâmer la faible disponibilité du parc nucléaire, avérée, et donc d'affirmer qu'on doit encore réduire la dépendance au #nucléaire.
C'est assez logique : si on considère que le recours aux fossiles est la faute au manque de nucléaire, alors il faut baisser le nucléaire, pour augmenter le recours au fossile, pour justifier d'encore baisser le nucléaire, etc.
@mbompard Okay, finissons le calcul.
La puissance type des nouveaux réacteurs nucléaires c'est 1000 à 1600 MW fonctionnant à 90% de charge -> 900 à 1450 MW de puissance moyenne sur 60 ans mini.
@mbompard Tes éoliennes vont faire peut-être 20 MW à max 65% de charge -> 13 MW de puissance moyenne sur 30 ans idéalement.
Résultat, on a un facteur (900/13)*2 à (1450/13)*2 soit 140 à 220.
Je finis le calcul pour toi : 45 n'est pas inclus dans cet intervalle, non.
@mbompard Maintenant, la VRAIE conclusion : ce calcul est faux. Bidon. À chier. Parce qu'un système électrique ça ne se gère pas à iso-quantité d'énergie produite sur 1 an, ni sur 30 ans, ni sur 60 ans.
Un système électrique, c'est un service; et une machine très complexe.
À la suite de la petite sortie de @JLMelenchon sur @franceinter hier, sur le fait que nulle part en France on n'étudie des possibilités de réduction de la radioactivité, notamment des déchets #nucléaire, un petit #thread.
J'ai déjà beaucoup écrit sur le sujet, donc je vais surtout renvoyer à des précédents contenus, vous serez ainsi libres de rester en surface ou d'approfondir, selon votre intérêt pour le sujet.
Mais au préalable, un petit rappel : la radioactivité diminue toute seule. C'est en fait l'essence même du phénomène de radioactivité : des noyaux d'atomes qui se désintègrent en émettant des rayonnements de diverses natures. S'ils se désintègrent, bah, y'en a de moins en moins.
J'vous l'annonce avant que les prêcheurs de l'apocalypse s'en saisissent, 50 millions de Becquerels de radioactivité ont été accidentellement libérés aux portes de Paris.
Si c'est traité avec le même sens de la mesure que l'événement de Tricastin...
...alors Mélenchon devrait bientôt débouler dans les matinales pour expliquer qu'il faut évacuer Paris, je suppose ?
Ah bah non, c'est pas l'industrie nucléaire, donc c'est juste un fait divers.
Sinon, dose max reçue par les riverains : 10 nSv. Pas d'panique, c'est très inférieur à une dose équivalent banane.
C'est même de l'ordre des fluctuations naturelles du débit de dose HORAIRE ambiant.
Vous savez quoi ?
Moi-même, il y a certains événements nucléaires, des petits ici ou là, ou des évènements historiques, dont le classement me semble inapproprié. Ça arrive.
Mais je ne le chante pas sur tous les toits et j'aborde le sujet avec d'énormes pincettes ; parce que même si la sûreté nucléaire est mon métier, c'est osé de prétendre challenger un verdict de l'ASN ou de l'AIEA.