Pour aller plus loin sur la pratique "Dark RP" des agences de com’ sur @Wikipedia_fr, on va prendre un exemple (et en plus on va faire coup-double avec le native advertising) : Le monde de l’énergie lemondedelenergie.com
C’est un site qui est utilisé pour sourcer des dizaines d’articles sur Wikipedia, il suffit de faire une rapide recherche sur Google pour s’en rendre compte letmegooglethat.com/?q=site%3Ahttp…
Le site est aussi très bien référencé sur Google dès que l’on parle d’énergie (par exemple d’EDF, de TotalEnergies, d’Engie, de nucléaire, d’hydrogène etc).
Donc un site qui a tout l’air d’une référence, d’autant qu’il se prévaut d’un partenariat avec l’AFP (en fait il fait simplement du bâtonnage de dépêches sur l’énergie) lemondedelenergie.com/partenaires/
Les mentions légales citent un "journaliste" (n° de carte de presse à l’appui). Sachant que la carte de presse est renouvelée chaque année : l’avoir eue à une époque ne signifie pas l’avoir actuellement. Un avis sur le sujet @CatherineLozac ? lemondedelenergie.com/mention-legale…
Là où ça devient croustillant, c’est que Le monde l’énergie n’indique à aucun moment faire du native advertising, mais sa version anglophone : oui !
Et ça nous ramène à Wikipedia : le nerf de la guerre sur l’encyclopédie en ligne, c’est de réussir à ajouter les contenus avantageux, mais pour cela il faut une SOURCE fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%…
Or Le monde l’énergie se présente comme un média spécialisé + accepte les contenus sponsorisés, mais sans que ce soit indiqué nulle part = jackpot pour avoir une source à disposition pour faire toutes les modifs souhaitées sur Wikipedia
D’un point de vue Dark RP, c’est brillant. C’est le même procédé, mais appliqué différemment de celui de la campagne d’Havas pour l’Inria décrite par @lorisguemart
Encore une autre agence d’"influence" / "intelligence économique" / "cybersécurité" qui assume créer de vrais faux médias avisa-partners.com/influence-stra…
Bref Le monde l’énergie apparaissait déjà très douteux, quand on regarde qui a enregistré le nom de domaine ➡️ ça ne fait que confirmer qu’il y a quelque chose de louche, fait pour influencer les lecteurs via le site lui-même, et sur @Wikipedia_fr
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Bonjour @RaisonsEtre (et merci de me suivre 😁) : je suis un peu étonné par votre site 🤨
(et c’est aussi un thread pour les autres lecteurs) 1/n
Je n’ai rien contre le #BrandContent (si clairement affiché), mais je suis nettement plus critique sur le #NativeAdvertising caché et vous faites sonner les alarmes à bien des égards 2/n
Déjà, vous vous décrivez comme "le média des futurs durables et désirables", mais donnez fort peu d’infos sur vous-même : articles non-signés ("la rédaction"), mentions légales qui n’en sont pas (la @CNIL pourrait trouver à y redire 😏) 3/n economie.gouv.fr/entreprises/si…
1. Une pratique très répandue pour avoir un impact rapide que ce soit en termes d’#eRéputation ou de #SEO est de racheter des sites anciens et qui ont eu leur heure de gloire. 🍒 sur le 🍰: le site est déjà référencé par Google actu ➡️garantie d’avoir de la visibilité
2. J’ai déjà donné un exemple d’un expert des logiques SEO qui explique ouvertement pratiquer le rachat de sites existants dans ce but
3. Mais la pratique ne date pas d’internet : Lafont-Presse s’est spécialisée dans la récupération de journaux ➡️ racheter à vile prix puis sortir quelques numéros en écrasant les coûts (Reworld n’est pas l’inventeur du journal sans journalistes) lemonde.fr/economie/artic…
En faisant de la veille sur l’#InfluenceMarketing, je me rends compte que les communicants sont parfois les plus mal chaussés question déontologie😑… Exemple du site "influenceurs.fr" 1/10 influenceurs.fr
C’est pas inintéressant, mais ça sent quand même très fort le #NativeAdvertising qui ne dit pas son nom… Et ce n’est indiqué nulle part : pas de page annonceur, même pas de page mentions légales ➡️ rien 3/10
Je me rends compte que l’usage d’un whois n’est pas encore une évidence pour tous dans les services marketing/com’/RP/DG : certains n’y ont jamais été formés, d’autres n’ont aucune appétence pour la "technique" et ceux qui n’en voit pas l’intérêt/délègue 1/12
Pourtant ça peut éviter de perdre beaucoup de temps/énergie/argent. Ça arrive (malheureusement) encore que des campagnes de com’ ou nouvelles marques se montent, sans avoir vérifié si le nom de domaine correspondant est libre (et si non à quel prix) 2/12 lefigaro.fr/societes/2016/…
Il faut soit refaire le naming de toute la campagne/marque, soit racheter le nom de domaine éponyme (et ça peut coûter $$$, surtout si le vendeur se rend compte des moyens financiers de l’entreprise qui veut racheter) 3/12 developpez.com/actu/314585/Il…
Le who’s who du native advertising en France via @lorisguemart (article @arretsurimages en libre accès), mais ça ne s’arrête pas là : il y a pléthore de vrais-faux médias ➡️ Getfluence est cité, mais ce n’est pas la seule agence à le faire, loin de là 1/13 arretsurimages.net/articles/vos-m…
Exemple dans le domaine de la #RSE avec le bien nommé "RSE Magazine" qui publie des "articles" sur l’engagement social et environnemental d’entreprises, et ne mentionne plus depuis des années si les articles sont "sponsorisés" ou non 2/13 rse-magazine.com/RSE_r32.html
On a en réalité affaire à une vaste opération de #greenwashing et de #socialwashing : un onglet "annonceurs" est bien planqué tout en bas de page (ce qu'un lecteur lambda ne verra jamais) et renvoie vers un dossier sur le site de VA Press (voir🔽) 3/13 vapress.fr/Services-aux-a…