1. Une pratique très répandue pour avoir un impact rapide que ce soit en termes d’#eRéputation ou de #SEO est de racheter des sites anciens et qui ont eu leur heure de gloire. 🍒 sur le 🍰: le site est déjà référencé par Google actu ➡️garantie d’avoir de la visibilité
2. J’ai déjà donné un exemple d’un expert des logiques SEO qui explique ouvertement pratiquer le rachat de sites existants dans ce but
3. Mais la pratique ne date pas d’internet : Lafont-Presse s’est spécialisée dans la récupération de journaux ➡️ racheter à vile prix puis sortir quelques numéros en écrasant les coûts (Reworld n’est pas l’inventeur du journal sans journalistes) lemonde.fr/economie/artic…
4. ça donne quelques cas assez croustillants comme @Politis_fr (très très à gauche) qui a été dans les années 90 sous le contrôle de Lafont-Presse (qui est plutôt branché rentabilité que droits des travailleurs)
5. Autre spécialité de Lafont-Presse : copier @Wikipedia_fr. Ce n’est pas le seul, cela dit : les biographes des footballeurs et des starlettes (on ne balancera personne) sont des spécialistes du remplissage à partir de l’encyclopédie en ligne nouvelobs.com/rue89/rue89-me…
6. On a aussi le cas classique des auteurs qui ne semblent exister que sur les sites de Lafont-Presse, et inconnu du reste d’internet (même pour un pigiste débutant, ce serait très très étonnant) entreprendre.fr/author/alexand…
7. Et au milieu de ces articles basés sur @Wikipedia_fr, Lafont-Presse peut placer des contenus "originaux" dans le sens où ce sont des publi-rédactionnels/#NativeAdvertising
8. La logique est poussée tellement loin, que Lafont échange de l’espace dans ses magazines contre une part du capital des start-ups qui se laissent convaincre lemonde.fr/m-actu/article…
9. C’est même comme ça que je suis tombé sur le titre-amiral de la flotte Lafont-Presse : Entreprendre, avec le cas de l’interview d’un patron de sites qui fait lui-même du #NativeAdvertising sans le dire. La boucle est bouclée 🧐
10. On a donc le cas d’une économie basée sur le pillage du travail des autres :
1 récupérer des titre connus mais en difficulté et copier/coller les articles Wikipedia
2 placer au milieu des pubs se faisant passer pour des articles
11. 1 + 2 = générer une vingtaine de millions € de chiffre d'affaires et plusieurs centaines de milliers € de bénéf
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Bonjour @RaisonsEtre (et merci de me suivre 😁) : je suis un peu étonné par votre site 🤨
(et c’est aussi un thread pour les autres lecteurs) 1/n
Je n’ai rien contre le #BrandContent (si clairement affiché), mais je suis nettement plus critique sur le #NativeAdvertising caché et vous faites sonner les alarmes à bien des égards 2/n
Déjà, vous vous décrivez comme "le média des futurs durables et désirables", mais donnez fort peu d’infos sur vous-même : articles non-signés ("la rédaction"), mentions légales qui n’en sont pas (la @CNIL pourrait trouver à y redire 😏) 3/n economie.gouv.fr/entreprises/si…
Pour aller plus loin sur la pratique "Dark RP" des agences de com’ sur @Wikipedia_fr, on va prendre un exemple (et en plus on va faire coup-double avec le native advertising) : Le monde de l’énergie lemondedelenergie.com
C’est un site qui est utilisé pour sourcer des dizaines d’articles sur Wikipedia, il suffit de faire une rapide recherche sur Google pour s’en rendre compte letmegooglethat.com/?q=site%3Ahttp…
En faisant de la veille sur l’#InfluenceMarketing, je me rends compte que les communicants sont parfois les plus mal chaussés question déontologie😑… Exemple du site "influenceurs.fr" 1/10 influenceurs.fr
C’est pas inintéressant, mais ça sent quand même très fort le #NativeAdvertising qui ne dit pas son nom… Et ce n’est indiqué nulle part : pas de page annonceur, même pas de page mentions légales ➡️ rien 3/10
Je me rends compte que l’usage d’un whois n’est pas encore une évidence pour tous dans les services marketing/com’/RP/DG : certains n’y ont jamais été formés, d’autres n’ont aucune appétence pour la "technique" et ceux qui n’en voit pas l’intérêt/délègue 1/12
Pourtant ça peut éviter de perdre beaucoup de temps/énergie/argent. Ça arrive (malheureusement) encore que des campagnes de com’ ou nouvelles marques se montent, sans avoir vérifié si le nom de domaine correspondant est libre (et si non à quel prix) 2/12 lefigaro.fr/societes/2016/…
Il faut soit refaire le naming de toute la campagne/marque, soit racheter le nom de domaine éponyme (et ça peut coûter $$$, surtout si le vendeur se rend compte des moyens financiers de l’entreprise qui veut racheter) 3/12 developpez.com/actu/314585/Il…
Le who’s who du native advertising en France via @lorisguemart (article @arretsurimages en libre accès), mais ça ne s’arrête pas là : il y a pléthore de vrais-faux médias ➡️ Getfluence est cité, mais ce n’est pas la seule agence à le faire, loin de là 1/13 arretsurimages.net/articles/vos-m…
Exemple dans le domaine de la #RSE avec le bien nommé "RSE Magazine" qui publie des "articles" sur l’engagement social et environnemental d’entreprises, et ne mentionne plus depuis des années si les articles sont "sponsorisés" ou non 2/13 rse-magazine.com/RSE_r32.html
On a en réalité affaire à une vaste opération de #greenwashing et de #socialwashing : un onglet "annonceurs" est bien planqué tout en bas de page (ce qu'un lecteur lambda ne verra jamais) et renvoie vers un dossier sur le site de VA Press (voir🔽) 3/13 vapress.fr/Services-aux-a…