Quatrième jour du procès de l'attentat de #saintetiennedurouvray, ce matin, Guy Coponet, le rescapé de l'attentat, 92 ans, vient témoigner.
Il témoigne assis, la voix vive : "Je vais vous raconter cette journée, c'est bien frais, y a pas de problème".
Le 26 juillet, jour de l'attaque, est aussi celui de son anniversaire. "Il y avait beaucoup moins de monde que d'habitude à la messe, c'était les vacances, heureusement (...). En cours de route, on a entendu frapper à la sacristie"
Ils m'ont attrapé, m'ont déposé dans les mains un appareil photo [en réalité un téléphone], l'un d'eux l'a mis en place avec les mains, puis un deuxième a dit 'ça marche, tu peux y aller' "
"Ils ont attrapé le père Jacques, ont commencé à le mettre à genoux, le couteau, etc… C'est maintenant que ça revient [en mémoire]"
Sa voix se brise : "Le Vendredi Saint, on fait le tour de l'église avec tous les tableaux du chemin de Croix. Je peux plus. Sa voix se brise. Les dernières stations, c'est le père Jacques, c'est ce qu'il a subi. Ils l'ont massacré comme ça".
"Ils l'ont traîné, il s'est défendu avec les pieds. A dit deux fois 'arrière Satan', une fois doucement puis une fois autoritaire"
Guy Coponet raconte ensuite l'agonie du prêtre. "Je ne sais pas ce qui a guidé ces deux lascars"
Roselyne Hamel, la soeur du prêtre, se tient la tête dans les mains et pleure.
Guy Coponet raconte ensuite comment les terroristes lui ont donne plusieurs coups de couteau, dont un à la gorge. "J'ai serré [appuyé sur la plaie], et me suis dit 'bouge pas, si tu bouges, mon gars, c'est terminé". Un médecin a expliqué hier que la compression lui a sauvé la vie
Il entend des terroristes s'impatienter face aux temps que mettent les policiers à arriver. Ils détruisent le téléphone.
"Ça a été long, il s'en suffisait de peu pour que tout ça… C'est un drôle de truc, on fait appel à toute sa vie personnelle, tous les enfants de la famille, une présence spirituelle que l'on continue à avoir. On rentre en prière perpétuelle."
Guy Coponet se souvient être en train de finir une "prière à Marie" quand les secours sont arrivés. Il redit la prière dans la salle d'audience.
"Voilà ce que je pouvais vous dire. Je parle du cœur", conclut Guy Coponet.
Le président l'interroge sur Jacques Hamel : "Le père Hamel, c'était un saint-homme qui voyait vraiment l'amour des gens, l'amour de Dieu, il était toujours à l'écoute, toujours prêt à rendre service spirituellement et matériellement. #saintetiennedurouvray
"Je vais vous raconter une histoire. C'est pas une histoire, c'est la réalité !", se souvient Guy Coponet qui relate le cas d'une paroissienne qui a renoncé à venir à la messe ce 26 juillet 2016 de peur de se faire réprimander pour son retard.
"Mon épouse a été choquée pire que moi, parce que une fois que j'étais allongé, j'étais plus ou moins comateux", continue Guy Coponet.
Energique, cet homme aux cheveux blanc, pull gris, lunettes à monture dorée, hoche la tête quand le président relit sa déposition devant les enquêteurs.
"J'y pense tous les matins, entre autres (...). Bon, je ne suis pas très gras, mais, dans le dos [où il a reçu des coups de couteau], les dossiers de chaise font mal. Ça reste gravé, vous savez, pas de danger que j'oublie".
"- Qu'est-ce que vous attendez de cette audience ?, demande le président
- Le rêve…c'est un rêve hein...c'est que ceux qui ont donné des ordres viennent demander pardon à tous ceux à qui ils ont fait la peine. Ce serait tellement un rétablissement de communauté.
- S'ils demandent pardon à tous ces gens, ce serait merveilleux, mais Dieu seul le sait, comme on dit toujours chez nous. Et encore, c'est pas sûr ! [il rit]. Il faut rire pour se détendre. Ce serait merveilleux, quand même...."
"- Faites ce que vous êtes autorisés de faire, avec une recherche de paix, dit-il au président
- Merci pour ces propos d'une grande sagesse. La cour reste très impressionnée. On essayera d'être à la hauteur de la mission qui vous est confiée.
- Je déborde, mais c'est vrai que, quand on a un jugement à donner, que ce soit nos enfants ou la société, le cœur est toujours le même", répond Guy Coponet.
Interrogé sur son épouse, Janine, décédée l'an dernier, il répond : "Mon épouse c'est vraiment une épouse, ce n'était pas une personne à côté. La pauvre, elle a souffert bien plus que moi, elle était choquée. Même dans ses derniers moments, ça travaillait toujours là-dedans.
Elle était tellement moitié de moi. Ou tout moi, même. Mais ce choc spirituel et physique, les deux se sont reliés ensemble. Elle ne s'en est jamais remise"
Guy Coponet explique que l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray est désormais visitée en permanence : "C'est un changement, par rapport à ce que c'était avant. Y compris des musulmans. On sent que le vivre ensemble s'est nettement amélioré"
"Là où j'étais [pendant l'attaque], le pavage reste un peu coloré. Ça me chamboule. C'est toujours marqué. Il faut le savoir, quand même"
"Tous les responsables qui ont organisé ça et qui se servent des jeunes qui se laissent embobiner avec tous ces trucs-là, c'est...je les plains de ne pas avoir pu résister à des événements comme ça. Même si on reçoit des ordres, on est quand même responsables de dire oui ou non"
Son avocat lui rappelle un coup de téléphone de François Hollande, il raconte : "Je lui ai un peu fait la morale, je ne me souviens plus les termes exacts, mais j'avais dû lui remonter les bretelles...c'est un peu comme les psychiatres à l'hôpital". Il rit, et la salle avec lui.
Puis redevient sérieux : "Un homme, c'est plein d'amour bon sang ! Depuis notre confection de molécules, c'est de la liberté, de l'amour, c'est l'amour qui guide le monde !"
Parfois, Guy Coponet met sa main autour de son oreille pour entendre. A un avocat qui répète plus fort, il répond gentiment mais fermement : "Oui, ça va, j'ai compris".
Guy Coponet continue à aller à la messe toutes les semaines, puis passe au cimetière voir la tombe de son épouse.
"Je reste en présence avec elle, c'est formidable, ça me donne une liberté… C'est l'amour qui vient, y a rien à faire ! J'ai l'impression qu'elle me répond".
Puis il ajoute, malicieux, "Je ne suis quand même pas cinglé, hein, ne croyez pas !". La salle rit avec lui.
L'une des avocates générales souligne que Guy Coponet a exprimé, avant le procès, le souhait de pouvoir dire tout ce qu'il avait à dire. Elle lui demande s'il a encore quelque chose à dire.
"Dans tout ce qui s'est passé,j'y suis pour rien. 'Seigneur fais de moi ce qu'il te plaira'. Quoi qu'il arrive, je suis là. Quoi qu'il fasse de moi, je t'en remercie, j'accepte tout. Je désire rien d'autre mon Dieu, je remets mon âme entre tes mains, je te la donne", répond -il
Pas de question du côté des avocats de la défense. Cette audition se termine, elle a duré 1h10, le président salue le courage du témoin. L'audience est suspendue.
L'audience reprend. Farid Khelil, l'un des accusés, demande à prendre la parole. Le président lui demande d'attendre : il fait part de sa colère de voir diffusés dans la presse des certificats médicaux excusant l'absence de policiers appelés à témoigner.
"Ces pièces sont dans la procédure, elles n'ont pas vocation à être diffusées (...). Si toutes les pièces sortent du dossier comme ça, ce n'est pas possible"
"Ces certificats sont pour le moins elliptiques, je ne pense pas qu'il ait été fait atteinte au secret médical, rétorque Francis Szpiner, avocat de parties civiles, qui souligne que les certificats sont anonymisés"
"Je m'inquiète des autres pièces" qui peuvent être diffusées, répond le président Zientara.
Le président ne donnera pas la parole à Farid Khelil, comme celui-ci le demandait.
Fin du LT ce matin.
Cet après-midi, ce sera à Roseline #Hamel, la sœur du prêtre assassiné, de témoigner.
Le président donne finalement la parole à Farid Khelil : "ça fait cinq ans, six mois et vingt jours que j'essaye de vous parler, vous m'avez bouleversé (...) Croyez moi, monsieur Coponet, j'aurais dû faire beaucoup, beaucoup plus pour éviter cette tragédie"
"Ça me tient à cœur monsieur Coponet. Je vous demande pardon de ne pas avoir fait autant que j'aurais dû".
L'audience est suspendue.
L'audience reprend, au procès de l'attentat de #SaintEtienneDuRouvray, avec l'audition de Roseline #Hamel, la sœur du prêtre assassiné dans l'église Saint-Etienne, le 26 juillet 2016.
Octogénaire, elle décline la chaise proposée par le président, et se tient droite, à la barre.
Elle dit vouloir d'abord parler de son frère. "Jacques #Hamel était un homme parmi les hommes avec, comme tout un chacun, ses qualités et ses défauts. Toute sa vie, il a été le frère de chacune des personnes qu'il a rencontrées"
"On le disait taiseux, mais de grande écoute"
Elle le décrit comme agacé lorsque des paroissiens qui l'accompagnaient pendant l'office chantaient faux dans l'église : "Il voulait sentir que les gens chantaient avec leur cœur".
Roseline #Hamel précise que son frère était passionné d'orgue, et regrettait de ne jamais en avoir eu dans ses églises.
"Le jour de son martyr, il a été mis en lumière dans les quatre coins du monde", se souvient la sœur du prêtre, qui rappelle que le nom de ce-dernier était dans tous les média : "On se disait 'De quoi ils se mêlent, c'est notre frère ?', on ne comprenait vraiment pas"
Elle se rappelle une conversation avec son frère au sujet de l'attentat de Nice : "Comment peux-tu expliquer que des humains puissent faire ces choses à d'autres humains ?" lui demande-t-elle.
"Et il a dit, d'un ton sage et solennel : 'ces gens-là sont comme des marionnettes, on a manipulé leur esprit, ils ne sont plus capables de penser par eux-même, ni de pleurer, ni d'aimer, ni de rire"
"'Nous ne pouvons que prier, continue son frère, par contre les politiciens devraient vite se mettre au travail parce que ce n'est pas fini'. Sans savoir que le lendemain, c'était son tour", continue Roseline #Hamel.
"Le lendemain, on l'a entendu se lever tôt, on n'a pas voulu encombrer sa cuisine, on s'est dit qu'on prendrait un café avec lui quand il reviendrait de la messe".
Un peu plus tard, sa petite-fille lui demande de répondre au téléphone car la sonnerie recouvre le son de la télévision. "Mon interlocuteur me demande 'pouvez-vous me certifier la rumeur qui court qu'il y a une prise d'otage à l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray ?"
"Je lui ai dit 'Si c'est une blague, elle est de mauvais goût, mais mon frère va rentrer dans une demi-heure, il vous répondre. A ce moment-je pense qu'il était déjà mort", poursuit Roseline #Hamel.
"J'ai l'estomac qui commence à faire des nœuds
Je pars vers le portail, ma grande fille me suit, me dit que ce n'est pas la peine de j'y aille, que c'est noir de police. Qu'à cela ne tienne, je vais chercher Jacques à l'église, je lui dis"
Empêchée d'accéder à l'église, elle se dit longuement persuadée de revoir son frère. Puis arrivent des secouristes, un médecin "couvert de sang" et une infirmière. "J'avais 75 ans, je leur dis 'si vous venez pour moi, c'est pas la peine, moi je vais bien, j'attends mon frère"
"Je leur dis 'Mais enfin, pourquoi vous restez là, bougez-vous, allez le chercher'."
"Arrive une jeune femme employée aux pompes funèbres à qui ont a confié la mission que personne ne voulait, de nous annoncer la mort de mon frère"
"Elle me dit 'bon ben voilà, c'est terminé, deux personnes sont atteintes, l'une est partie à l'hôpital, l'autre est morte, c'est votre frère'. J'ai hurlé, hurlé, à m'en déchirer les poumons"
Roseline #Hamel se souvient du dîner avec ce frère réservé, la veille de l'attaque. Elle venait de le rejoindre avec sa famille pour partir ensemble en vacances. Il leur déclare : "Il faut que je vous dise quelque chose, je suis tellement heureux de vous avoir à ma table".
"Ce n'était pourtant pas la première fois qu'il nous avait à sa table. Avec du recul ça m'a fait penser au repas du Christ, avec modestie"
Elle parle de cette souffrance qui persiste, "une déchirure", et se souvient d'un article de presse la concernant, titré "Ils n'auront pas sa haine"
Roseline #Hamel se tourne vers les accusés : "Oui, messieurs, vous n'aurez pas ma haine. C'est avec le don d'amour que Dieu nous a donné que l'on construit la paix, la liberté, la fraternité"
"Non messieurs, même avec ma grande souffrance qui persiste, la souffrance de ma famille entière, vous n'aurez pas ma haine"
"La souffrance est tellement immense, il n'y a pas de place pour la haine"
"Pendant plus d'un an, je me suis posé des questions, Pourquoi lui ? Pourquoi nous ? nous sommes des gens simples, nous ne faisons de mal à personne"
"J'ai deux garçons, et si c'était moi la maman dont le fils avait commis cet acte terrifiant, barbare, quelle serait ma souffrance ?"
"J'ai eu ma réponse à la question 'Qui peut souffrir plus que moi ?', et je n'ai eu de cesse de vouloir rencontrer cette maman", dit celle qui a noué un lien avec la mère d'Adel Kermiche, l'un des assaillants
"Ça reste fragile, c'est pourquoi, monsieur le président, nous avons besoin de savoir des vérités cachées. S'il y a eu défaillance, que ce soit résolu afin que, plus jamais, nous ne connaissions cette horreur cette barbarie, ces massacres. J'en ai fini, monsieur le président"
Le président remercie Roseline #Hamel pour son témoignage. "La justice va essayer de se pencher sur ce dossier, essayer de donner les clés de cette affaire, avec les moyens qui sont les siens", lui répond-il.
Difficile, avec les masques, de déceler une forme de réaction chez les trois accusés, mais ils suivent les propos de Roseline #Hamel avec attention, et ne la quittent pas des yeux.
Elle se souvient avoir conseillé à son frère de prendre du temps pour lui et se reposer, ce qu'il a refusé : "Il me disait 'j'exercerai jusqu'à mon dernier souffle, si Dieu me le permet' "
"Qu'attendez-vous de cette audience, au-delà du fait que ça ne se reproduis plus jamais, ce qui n'est peut-être pas de la compétence de la cour ?" demande le président
"Vous savez monsieur le président, si vous saviez la souffrance que ça procure, vous mettriez toutes vos forces pour que ça ne se reproduise plus", répond Roseline #Hamel, la voix tremblante.
"Et puis, avec ce procès, peut-être arriverons-nous à faire notre deuil"
Comme ce matin, apérès la déposition de Guy Coponet, l'accusé Farid Khelil demande à prendre la parole. Roseline #Hamel s'avance vers son box.
"J'aimerais vous dire, jamais je n'aurais imaginé que mon cousin [Abdelmalik Petitjean] puisse attaquer votre frère, je trouve admirable ce que vous avez dit, 'ils n'auront pas votre haine', sachez que vous avez mon amour, je vous le dis dans les yeux."
"Si j'avais pu faire plus, je vous assure que je l'aurais fait, je m'en veux tous les jours de cette négligence criminelle"
Réponse de Roseline #Hamel : "J'avoue que, en émettant un doute sur votre sincérité, vos paroles me font beaucoup de bien
- Je comprends parfaitement vos réserves, je les accepte, votre colère est légitime"
Fin de l'audition de Roseline #Hamel, elle a duré un peu plus d'une heure.
La nièce et filleule de Jacques #Hamel vient à la barre, elle était également à Saint-Etienne-du-Rouvray, dans le presbytère, le jour de l'attaque. Elle dit regretter de ne pas pouvoir lui rendre ce qu'il lui a donné, puis lit la dernière homélie du prêtre, du 24 juillet 2016.
Elle se tourne vers le box des accusés pour lire le texte. Le prêtre y parle des vacances, "un temps de partage", "un temps de prière", et appelle à prier "pour un meilleur vivre ensemble".
Une petite-nièce de Jacques #Hamel prend la parole. "Aujourd'hui, j'essaye de comprendre pourquoi je n'ai pas été reconnue victime, malgré trois dossiers déposés".
Elle dit avoir reçu trois réponses lui disant : "Les éléments apportés ne prouvent pas vos liens de famille". "Cette phrase, je l'ai interprétée comme 'vous ne faites pas partie de sa famille, vous êtes une inconnue' ", explique la petite-nièce.
"Alors que mon oncle a été élevé au rang de Saint, vous êtes élevés au rang de Rien. Vous avez échoué : la haine et la colère ne vont pas, une seconde, entacher mes pensées", conclut la jeune femme.
En larmes, une nièce de Jacques #Hamel raconte avoir refusé de croire les personnes qui lui annonçaient la mort du prêtre: "J'ai dit 'non, non'(...) Il y avait mes filles, j'étais tellement mal, je les ai oubliées".
Hubert Wulfranc, alors maire de Saint-Etienne-du-Rouvray vient témoigner à son tour : "Je crois pouvoir dire que les conditions d'une cohésion confessionnelle et sociale étaient réunies pour que cette tragédie soit vécue de la manière la plus responsable par les Stéphanais"
Il souligne "l'histoire interconfessionnelle" de sa ville : "Les deux communautés, catholique et musulmane, s'étaient accordées pour qu'une mosquée puisse être édifiée en continuité immédiate de l'église Sainte-Thérèse, sur un terrain appartenant à l'archevêché"
L'ancien maire, au sujet d'Adel Kermiche : "On sait [dans la commune] qu'il est fiché S (...) Nous aurions certainement dû avoir disposé d'une information plus précise sur le risque que pouvait représenter ce jeune homme"
"Et en aurions-nous disposé, quelles auraient été nos facultés ?"
"Elle n'est pas venue frapper à ma porte, je n'ai pas frappé à la sienne", dit l'ancien maire au sujet de la mère d'Adel Kermiche, visiblement affecté.
L'archevêque de Rouen fait une déposition qui en appelle à la fraternité. , Dominique Lebrun dit prier pour les accusés, depuis trois jours.

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