Point de situation des opérations en Ukraine 25 février 0945
Après une phase de préparation de frappes paralysantes sur l’ensemble du pays, on assiste à six attaques aéroterrestres simultanées, menées chacune par une armée combinée plus parfois par des unités d’assaut aérien.
L’effort principal est clairement en direction de Kiev, selon la méthode de l’ « attaque à grande vitesse » avec la saisie de l’aéroport de Gostomel par une brigade d’assaut aérien précédant de peu la progression très rapide de la 90e DB ( ?) sur l’axe principal Gomel-Kiev.
Cette attaque principale est appuyée par deux attaques secondaires, plus lentes
- à l’ouest dans la région de Tchernobyl/ Korosten, en vue de fixer les forces Ukr, poursuivre vers Kiev ou vers Jytomir.
- à l’est dans la région Chotska, en direction de Kiev.
La deuxième zone d’effort est au sud à partir de la Crimée. Le 58e armée appuyée par la 76e division d’assaut aérien a franchi l’isthme de Perekop, s’est emparé de Kherson sur le fleuve Dniepr et se dirige vers Melitopol à l’est. Axe d’effort probable vers Marioupol et Zaporojie.
Cet axe d’effort sud est à relier à l’offensive de la 1ère armée de chars en direction de Karkhov, visant à s’emparer de la 2e ville du pays avant de poursuivre vers le Dniepr, en direction de Krementchouk, et/ou de Dniepropetrovsk, puis de chercher la jonction avec la 58e A.
Les opérations dans le Donbass (6e zone d’attaque) sont en revanche limitées avec un effort de la 8e armée dans le nord de Louhansk. La zone, fortifiée, est difficile à attaquer, et les attaques arrières des 1ère et 58e armées suffiront à disloquer la défense ukrainienne.
Impression générale :
Niveau stratégique : objectif clair n°1 de s’emparer de Kiev (quelques jours) + installation d'un nouveau gouvernement (et traque de l'ancien avec peut-être emploi de Forces spéciales).
Obj 2 : saisie zone est Dniepr (une semaine), Odessa (op. amphibie).
Obj ultérieurs : Lviv ? Ne pas laisser la possibilité d'une "Ukraine libre" ?
Niveau opératif et tactique : vitesse des attaques nord et sud supérieure à celle anticipée. L'armée ukrainienne ne peut résister.
Estimation de la fin des combats principaux : 3 semaines.
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Point de situation des opérations en Ukraine 27 février 10h00 ⏬
Impression générale : pause opérationnelle russe dans la région de Kiev avant attaque de la ville. Avancée russe lente sur le front du nord-Est entravée par la résistance de Kharkov. Front fixe sur le Donbass.
Effort russe au sud vers Marioupol et Zaporojie au détriment de la zone du Dniepr. Trois éléments russes en réserve : 35eA en Biélorussie face à l’ouest de l’Ukraine, force amphibie de la mer Noire, puissance de frappe à longue distance (missiles, LRM et artillerie lourde).
Point de situation des opérations en Ukraine-25 février 0800. ⏬
Rappel sur les forces en présence :
Armée combinée russe comme la 41e A ou la 1ère armée blindée de garde (1ère ABG) = ensemble 8 à 20 groupements tactiques interarmes (GTIA, blindés-infanterie-artillerie), d’infanterie légère régulière ou non, d’artillerie ou de soutien log.
Une armée combinée russe = capacité de combat de l’armée de Terre française. Huit ont été identifiées en Ukraine plus un nombre indéterminé de groupements d’assaut par air (hélicoptères, aérotransport) ou par mer.
Deux armées sont encore en réserve proche.
La voie de l'épée : Offensives à grande vitesse dans le Donbass- août 2014/janvier 2015 (version agrandie de l'article précédent) lavoiedelepee.blogspot.com/2022/02/l-offe…
Quelques enseignements que l'on peut en tirer 1. La Russie a engagé dans ces offensives entre 6 et 12 groupements tactiques interarmes (GTIA), soit avec l'infanterie légère engagée en parallèle presque l'équivalent de ce que pourrait déployer l'armée de Terre française.
2. Elle a fait cela tout en niant être engagée directement au combat. Ce qui apparemment arrangeait tout le monde (sauf les Ukrainiens) car personne n'avait envie de participer à une escalade.
Voici donc revenir le marronnier du service militaire. Je pense que je vais donc stocker ce thread pour le ressortir plus facilement⏬
1 Petit rappel pour commencer : Art 1 du code la Défense « La mission des armées préparer et d’assurer par la force des armes la défense de la patrie et des intérêts supérieurs de la nation». Il n’est écrit nulle part que...
2...les armées aient à servir de maison de correction, de centre de formation professionnelle, de palliatif à des peines de prison, d’anxiolytique pour la population, d’antigang à Marseille, de supplétif à la police nationale, de fournisseurs de photos sur l'antiterrorisme...
Je crois que je souscris, comme toujours je crois, à chaque mot de Christophe Guilluy. lefigaro.fr/vox/societe/ch…
Comme je ne vais partager l'article payant et que la plupart ici vont réagir sur le titre, je résume ici l'article.
1-Le noyau de l’électorat de Macron est toujours constitué des bourgeoisies de droite et de gauche, des gens intégrés. Les gagnants de la mondialisation.
2-De l’autre côté, les désaffiliés, ceux qui ne sont plus intégrés éco, classe pop mais aussi classe moyenne. Ce décrochage est selon Guilluy la cause principale des maux de notre société et du sentiment d’insécurité (on pourrait peut-être parler de stress) au sens très large.
Toujours surpris de voir ceux qui envisagent de transposer les méthodes de contre-insurrection à la sécurité intérieure (soit depuis à peu près aussi loin que ma mémoire remonte, avec des mots différents) n'en conservent que le côté coercitif, en gros l'élimination des méchants.
Mais oublient le : "Eliminer les méchants c'est bien, mais au fait pourquoi y'a-t-il des méchants ?"
H1 : Ce sont de purs malfaisants ! ça arrive mais ce n'est pas l'espère dominante.
H2 : Il y a peut être des bonnes raison pour risquer de prendre du plomb.
La base est donc de s'attaquer "aussi" à ces raisons multiples, etc.. C'est dans tous les manuels et dans tous les plans pour lutter contre les organisations armées, au Sahel par exemple. Vous pouvez flinguer à tout va, mais si on ne fait que ça, il en viendra d'autres.