Le verdict approche au procès de l'attentat de #SaintEtienneDuRouvray, la salle se re-remplit, en attendant les éventuelles peines des trois accusés. 7, 9 et 14 ans de détention ont été requis. Ils encourent jusqu'à 30 ans de réclusion pour "association de malfaiteurs terroriste"
En attendant le verdict, Roseline Hamel, la sœur du prêtre assassiné, va dans la salle saluer les sœurs de l'accusé Jean-Philippe Steven Jean-Louis. Ce matin, ce-dernier a émis le souhait de la revoir, quand il sortira de détention.
C'est maintenant Mgr Dominique Lebrun, l'archevêque de Rouen, qui s'appuie sur le box des accusés pour aller discuter avec l'accusé Farid Khelil. "Je n'ai jamais vu ça", dit un avocat de parties civiles. #SaintEtienneDuRouvray
Me Catherine Fabre, avocate de l'archevêché, va à son tour parler à l'accusé Jean-Philippe Steven Jean-Louis, et lui montre un exemplaire du Petit Prince, avant de le remettre à son avocate. On devine le sourire de l'accusé sous son masque.
L'audience reprend.
Les trois accusés sont déclarés coupables d'association de malfaiteurs terroriste.
"Vous aviez conscience de la vocation de cette organisation criminelle à commettre des actes criminels (...) et encouragé à la commission d'actes violents", dit le président Franck Zientara à l'accusé Jean-Philippe Steven Jean-Louis.
Il est également reconnu coupable de soustraction de mineur.
A Farid Khelil, cousin du terroriste Abdel-Malik Petitjean, il dit également qu'il avait une parfaite connaissance de la vocation terroriste du groupe au travers des conversations de la chaîne Telegram.
Le président souligne une "volonté régulièrement exprimée de commettre un attentat en France si l'accès à la Syrie vous était interdit" "si vous niez, vos écrits trahissent une volonté d'action violente". Il estime aussi qu'il a "encouragé" son cousin.
A Yassine Sebaihia, qui a rendu visite aux assaillants à Saint-Etienne deux jours avant l'attaque : "Vous avez sombré dans l'idéologie radicale et violente de l'Etat islamique (...). La cour n'a nullement été convaincue par vos protestations d'innocence".
"C'est en connaissance de cause que vous avez rejoint le duo et imaginé a posteriori un récit"
Jean-Philippe S.Jean-Louis est condamné à treize ans de réclusion, assortis d'une peine de sûreté de deux-tiers. La cour ordonne un suivi socio-judiciaire de 5 ans, avec l'obligation d'exercer un travail/suivre une formation, et de soins, sous peine de trois ans de prison.
Farid Khelil est condamné à dix ans d'emprisonnement assortis d'une peine de sûreté de deux-tiers. La cour ordonne un suivi socio-judiciaire de 5 ans, avec l'obligation d'exercer un travail ou suivre une formation, et obligation de soins.
Yassine Sebaihia est condamné à huit ans de détention assortis d'une peine de sûreté de deux-tiers. La cour ordonne un suivi socio-judiciaire de 5 ans, avec l'obligation d'exercer un travail ou suivre une formation, et obligation de soins, sous peine de trois ans de prison.
Rachid Kassim, présumé mort en Irak, est reconnu coupable de "complicité" est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de 22 ans.
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Au palais de justice de Paris, dernier jour du procès de l'attentat de #SaintEtienneDuRouvray. Les accusés s'exprimeront une dernière fois ce matin, le verdict est attendu dans la journée. Des peines de 7 à 14 ans d'emprisonnement ont été requises à l'encontre des trois accusés.
Yassine Sebaihia prend la parole en premier. Il se tord les mains. "Jamais je n'ai voulu participer à un attentat, je n'ai pas voulu partir en Syrie, j'ai été profondément peiné par ce qui est arrivé"
Farid Khelil : "Je voulais dire que ça fait un mois de procès, ça a été très dur pour les victimes, mais aussi pour moi. J'ai été vraiment marqué par les témoignages de M. Coponet et Mme Hamel"
Reprise de l'audience au procès de l'attentat de #SaintEtienneDuRouvray. La journée est consacrée aux plaidoiries de la défense des trois accusés. Le verdict est attendu demain.
La première des avocats à prendre la parole est Me Katy Mira, qui représente Yassine Sebaihia, ce jeune homme de 27 ans qui a traversé la France pour retrouver les terroristes deux jours avant les faits. Il a expliqué avoir voulu prendre des cours de religion avec Adel Kermiche.
L'avocate cite une déclaration de son client en garde-à-vue : "Je ne suis pas un terroriste, je n'ai pas envie de mourir, je n'ai pas envie de tuer. J'ai l'impression d'avoir été manipulé, je voulais juste avoir des amis", "une version maintenue pendant 5 ans et demi"
Dernière semaine, au procès de l'attentat de #SaintEtienneDuRouvray, au cours duquel le prêtre Jacques #Hamel avait été tué et un paroissien gravement blessé, le 26 juillet 2016.
Ce lundi matin est consacré aux plaidoiries de parties civiles. Verdict attendu mercredi.
L'audience démarre. Le président annonce que l'un des assesseurs titulaires est malade et est remplacé.
Me Eric Morain, avocat de la Fenvac, la Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs, prend la parole.
Quatrième jour du procès de l'attentat de #saintetiennedurouvray, ce matin, Guy Coponet, le rescapé de l'attentat, 92 ans, vient témoigner.
Il témoigne assis, la voix vive : "Je vais vous raconter cette journée, c'est bien frais, y a pas de problème".
Le 26 juillet, jour de l'attaque, est aussi celui de son anniversaire. "Il y avait beaucoup moins de monde que d'habitude à la messe, c'était les vacances, heureusement (...). En cours de route, on a entendu frapper à la sacristie"
Retour au procès d'Alexandre #Benalla, Vincent Crase, Maxence Creusat et Laurent Simonin, pour l'avant-dernière journée d'audience. Aujourd'hui, au programme : les plaidoiries de PC et, peut-être, en fonction de l'heure, les réquisitions.
L'avocate de VigiMientame les plaidoiries. Elle explique que le syndicat de policiers est partie civile "parce que le préjudice est énorme, parce que ce 1er-Mai là, une atteinte considérable a été portée à l'ensemble des fonctionnaires de police présents sur le territoire.
"Ils ont trahi l'institution, les fonctionnaires de police présents ce 1er mai en considérant qu'ils étaient sans doute incapable de pouvoir interpeller", continue l"avocate
7ème jour du procès d'Alexandre #Benalla. Ce vendredi, il sera question des soupçons de violences volontaires place de la Contrescarpe, le 1er mai 2018. C'est la diffusion de ces images qui a déclenché toute l'affaire.
Chloé P. et Georgios D. sont les deux personnes "interpellées" par Alexandre #Benalla place de la Contrescarpe. Ils sont assis à la place des parties civiles.
Georgios D. a lancé une carafe vers les CRS et Chloé P. une bouteille en plastique. Ils ont été condamnés à 500 euros d'amende pour ces faits.