Thread by @AniceLajnef

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J'aimerais revenir sur cette définition de la #ploutocratie selon Ernest Renan.

À dérouler...

https://twitter.com/AniceLajnef/status/1502761975637499908

Notre société idolâtre tellement l'argent qu'elle a mis à sa tête un "Président des riches", un adorateur de l'argent et un serviteur de ceux qui en ont le plus.

Cette définition de Renan sur la ploutocratie m'a touché personnellement car mon expérience professionnelle m'a amené à gagner des millions, et à être considéré parmi les vainqueurs selon les critères de ce système.

Nous avons construit une société d'adorateurs de l'argent, où la foi et la spiritualité a été ringardisée, où les médias qui nourrissent l'abrutissement des masses nous rendent manipulables par une caste avide du pouvoir et de l'argent.

"La richesse est le nerf principal des choses" dans notre ploutocratie. Tout tourne autour de l'argent, de nos intérêts économiques, et tous les moyens sont bons pour arriver à notre fin.

Si on prend le contexte particulier de cette guerre en Ukraine, on se rend compte que la situation est complexe, et que bien avant l'intervention militaire des Russes, la guerre a été fomentée par des adorateurs de l'argent (cf mes threads précédents).

L'Ukraine est une terre fertile, riche en matières premières, qui n'a pas laissé indifférents les cupides de tous les camps.

À aucun moment l'intérêt de l'Ukraine n'a été une dimension prise en compte par tous ces lobbyistes qui s'activent en coulisse et dans les médias, dont le but est de s'accaparer les richesses de ce pays, ou de profiter du business de la guerre (ventes d'armes et reconstruction).

Toutes ces sangsues mondialistes qui s'activent de New-York à Francfort, en passant par Paris ou Bruxelles, agissent car nous sommes faibles, sans valeur, non pas individuellement, mais en tant que société.

Tous ces parasites n'agiraient pas de la sorte si nos valeurs étaient plus nobles que la simple course à l'argent. Si nos valeurs étaient plus élevées, nous nous laisserions pas berner par la machine médiatique qui forge l'opinion et nous dit pour qui voter.

Il suffit de voir qui sont les gouvernants du camp du bien.
Biden qui se vante d'avoir corrompu le gouvernement ukrainien pour demander l'éviction d'un procureur en menaçant d'annuler un prêt, ou Zelensky, un corrompu placé par un milliardaire qui a volé 5% du PIB de l'Ukraine.

Chez nous, ce n'est pas mieux. Nous avons un Président qui a osé dire que dans une gare "il y a des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien".
Il a bien dit "qui ne sont rien" et non "qui n'ont rien".
Pas la peine d'avoir étudié Heidegger pour comprendre ce qui le guide.

Macron, comme ceux qui fomentent la guerre, n'est guidé que par l'argent, c'est le seul vecteur de réussite qu'il reconnaisse.

Si nous voulons éviter la guerre, il faut que nous nous élevions au dessus de l'argent et des désirs matériels, que nous servions dans notre quotidien des valeurs plus élevées, plus nobles, que le simple fait de courir après l'argent.

Il faut dégager ensuite toute cette vermine au pouvoir, ou proche du pouvoir, toutes ces adorateurs de l'argent qui pullulent dans nos médias, où qui ont leur entrée dans les plus hautes institutions de la République.

Il faut les reconnaître, ils ne sont pas nombreux, il faut les combattre, les faire taire, porter plainte collectivement contre eux, mener toute action qui éveillera l'opinion publique tétanisée par la peur de la guerre, et guidée par l'émotion que ces sangsues savent stimuler.

Une France qui devient souveraine et indépendante de ces idolâtres de l'argent, peut alors jouer un rôle de conciliation dans ce conflit, pour sauver avant tout la population civile prise au piège de cette guerre économique, et dont ils sont les victimes collatérales.

Mais tout cela reste de la science fiction tant que nous acceptons de vivre en ploutocratie, tant que l'argent reste l'alpha et l'oméga de nos vies, tant que la création monétaire est entre les mains du lobby bancaire, tant que la dette et le crédit guide nos vies, ...

... tant que les milliardaires achètent nos médias et les instituts de sondages pour façonner l'opinion publique, tant que nous sommes divertis par des émissions débilisantes des médias des milliardaires, tant que nous sommes divisés par les candidats de ces mêmes milliardaires.

Il ne tient qu'à nous de nous éveiller, de servir des valeurs nobles, de nous battre pour le bien, et pour combattre le mal. Mais encore faut-il avoir une grille de lecture juste pour savoir ce qu'est le bien et ce qu'est le mal.

De nos jours, le bien et le mal s'entremêlent dans nos valeurs, comme la vérité est mêlée au mensonge dans ce qu'on nous apprend et dans ce que les médias diffusent.

Nous devons déconstruire tout ce qui nous a été inculqués depuis notre enfance, pour nous débarrasser des cupides de ce monde, et offrir à nos enfants un futur plus radieux que ce monde de misère humaine et de guerre qui se présente à eux.