Cela veut dire que celui qui achète du gaz aujourd'hui est payé pour le faire !
On s'est fait fourrer le gaz américain à prix fort, et là l'État n'est plus en mesure d'en acheter à prix négatif puisque les réserves sont pleines !
Nos dirigeants politiques se sont faits avoir par les américains, par les spéculateurs, et surtout par leur peur !
Aucune vision stratégique, la tête dans le guidon, on a acheté à n'importe quel prix, grâce à une monnaie en abondance, issue de la dette et facilitée par la #BCE.
Pour comprendre cette aberration des prix négatifs, il faut se dire que plus personne n'est en mesure d'acheter du gaz au comptant car personne n'a où le stocker car toutes les réserves sont pleines.
Alors certains se disent qu'on pourrait utiliser ce gaz excédentaire directement sans le stocker. Pas de chance, il fait doux actuellement en Europe.
Les producteurs de gaz préfèrent donc le vendre à prix négatif plutôt que d'arrêter la production, ce qui coûte encore plus cher.
Pour les livraisons à des dates plus lointaines, les contrats (futures) s'échangent entre 96 et 144€ (par MWh).
Soit un prix divisé par plus de 3 par rapport au plus haut.
Ces entreprises ne sont pas acquises avec de la monnaie épargnée, cher @FerghaneA.
Le risque n'est même pas porté par ceux qui s'endettent pour faire de l'effet de levier, car si la société fait faillite, ou si le système s'écroule, ce sont les banques et les États qui morflent.
Donc les grands actionnaires raflent la mise quand tout va bien, et le peuple et les travailleurs payent les pots cassés en temps de crise ?
Trouves tu que cette situation est juste ? Je sais que le mot "juste" sonne mal dans les oreilles d'un physiocrate comme @FerghaneA 😉
1/ Imagine si j'ai un pote qui me demande d'investir 1000 euros dans une action de son business, et me promet 1 euro de bénéf par jour. Mais il me paye une fois par an, le "jour du dividende".
Entre 1999 et 2009, la #Russie a été impliquée dans une guerre faisant plus de 200000 victimes, en majorité des civils. Soit 20% de la population décimée !
Un massacre dans l'indifférence la plus totale de l'opinion publique ?
Qui décide si une guerre doit nous émouvoir ou pas ?
Quels sont les critères qui motivent notre indignation ?
- la couleur de peau des civils tués ?
- la voiture qu'ils conduisent ?
- la capacité de leur pays à nous acheter nos armes ?
- nos intérêts économiques chez eux ?
- les matières premières que nous pouvons en soustraire ?
En réalité, l'opinion publique est sollicitée quand les intérêts économiques des puissants sont en jeu : guerre monétaire, guerre énergétique, guerre des matières premières, le financement de la guerre, les ventes d'armes, la reconstruction suite aux dégâts matériels causés.
Je cherche simplement à mettre en exergue la propagande de guerre, ou comment les médias cachent soudainement des vérités pour s'aligner sur le récit officiel.