L'État subventionne le prix de l'énergie pour financer les sanctions contre la Russie qui nous coûtent cher et qui engraissent les spéculateurs, les États qui recèlent le gaz et le pétrole russe, et les États-Unis qui nous refourguent leur gaz de schiste à 7 fois le prix.
Le gouvernement #Macron ne cesse d'avoir recours à la dette publique pour résoudre les problèmes auxquels il fait face.
C'est la solution de facilité !
Socialiser les pertes et les problèmes, privatiser les profits, et repousser à plus tard les problèmes !
Le gouvernement #Macron creuse encore et toujours la dette publique. Dans le projet de loi de finances 2023, le déficit de la France atteint environ 160 milliards d'euros. C'est presque la moitié des recettes !
Pendant longtemps #Macron pouvait creuser la dette publique comme ces prédécesseurs, grâce à des taux de plus en plus bas au fil des années, devenant même négatifs grâce à l'action de la BCE qui a inondé la finance d'argent magique.
On peut voir que la courbe bleue des intérêts de la dette était restée stable. Elle baissait légèrement même depuis quelques années.
Mais depuis que l'inflation a explosé, la #BCE a décidé de suivre la #Fed et de remonter ses taux d'intérêts.
Surtout, elle a arrêté d'un seul coup d'injecter la monnaie magique dans les marchés financiers, une monnaie créée par un simple clique de souris d'ordinateur !
Depuis cette décision, les taux d'intérêts d'emprunt de l'État français ont augmenté violemment.
C'est le prix à payer pour réparer les erreurs du passé qui ont conduit à une inflation devenue presque incontrôlable.
Cette remontée des taux d'intérêts couplée à la bêtise de Bercy d'indexer 10% de la dette publique à l'inflation (alors que pendant des années les taux étaient nuls ou négatifs), a presque doublé la charge de la dette, passant de 35 milliards d'euros à 60 milliards d'euros !
Si la #BCE continue de remonter encore plus les taux pour contrer l'inflation, cette charge de la dette s'alourdira encore plus.
Pour ne pas arranger les choses, la remontée des taux risque de provoquer une récession et du chômage, donc moins de recettes et plus de déficit !
À votre avis qui va payer les pots cassés ?
Quand l'État s'endette, il le fait en notre nom à tous, et au nom des générations futures.
Un endettement qui ne sert même pas à construire le futur, mais engraisse ici les spéculateurs, les États-Unis, et les exportateurs d'énergie !
Depuis la fin des accords de Bretton Woods et depuis que la monnaie-dette ne connaît plus de limite physique à sa création, la dette publique française rapportée à chaque ménage a explosé !
Le recours facile à la dette se paiera tôt ou tard : recession, chômage, austérité, fermeture et privatisation de services publics, gel des salaires des fonctionnaires, départ à la retraite repoussé, mais surtout perte de la souveraineté de l'État sous tutelle de la #finance !
Je le répète : le système-dette et la monnaie-dette sont de nature exponentielle, avec des périodes de retour au réel violent. L'apparence d'abondance d'un moment, finit par se payer tôt ou tard par des crises et des guerres.
Vivement que nous libérons l'économie du tout-dette !
Merci à @OBerruyer et au média indépendant @elucid pour les précieux graphiques qui m'ont permis d'illustrer ce thread.
Fin
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Normalement, la comparaison du bilan de la #BCE (en blanc) et l'explosion de l'inflation des prix à la consommation (en doré) devrait suffire pour la convaincre.
Mais comme tata Christine apprend l'économie en regardant les vidéos youtube d'heureka, il en faut plus.
Commençons par Lord Mervyn King, ancien gouverneur
de la Banque d'Angleterre, qui explique d'où vient l'inflation.
Tata Christine devrait écouter attentivement au lieu de nier ou de mentir.
Avec la politique de hausse des taux d'intérêts de la #Fed et de la #BCE, le coût de la dette des États-Unis et de la France explose !
60 milliards d'€ pour la 🇨🇵 = budget de l'Education nationale
800 milliards de $ pour les 🇺🇸 = budget de l'armée
En voulant contrôler l'inflation qu'ils ont en grande partie provoquée et qui est l'impôt du pauvre, les banques centrales sont en train d'exploser les intérêts que doivent payer les États.
Dans leur esprit, c'est un moindre coût à payer pour sauver la confiance en la #monnaie.
Les citoyens en paieront le prix via hausses d'impôts et de taxes, fermeture ou privatisation de services publics, moins de protection sociale, un départ à la retraite repoussé dans le temps, un gel des salaires des fonctionnaires, la vente au privé du patrimoine public, etc...
"Nous allons consacrer autant d'argent public pour payer les (intérêts de la dette publique) du pays que pour éduquer nos enfants."
"La charge de la dette va avoisiner les 60 milliards d'euros, soit l'équivalent du budget de l'Education nationale", alerte @FabriceBrun.
Ce député fait un constat juste.
Je me demande ce qu'en pensent les économistes (de gauche le plus souvent) qui proposaient que l'État profite des taux négatifs pour s'endetter à l'infini et au-delà ?
On fait quoi maintenant les gars ?
Certains de ces économistes qui ne prennent jamais en considérations la logique dangereuse des taux d'intérêts dans leurs raisonnements, se moquaient même de ceux qui prennent le ratio dette/pib comme une mesure de risque.
Cela veut dire que celui qui achète du gaz aujourd'hui est payé pour le faire !
On s'est fait fourrer le gaz américain à prix fort, et là l'État n'est plus en mesure d'en acheter à prix négatif puisque les réserves sont pleines !
Nos dirigeants politiques se sont faits avoir par les américains, par les spéculateurs, et surtout par leur peur !
Aucune vision stratégique, la tête dans le guidon, on a acheté à n'importe quel prix, grâce à une monnaie en abondance, issue de la dette et facilitée par la #BCE.
Pour comprendre cette aberration des prix négatifs, il faut se dire que plus personne n'est en mesure d'acheter du gaz au comptant car personne n'a où le stocker car toutes les réserves sont pleines.
Ces entreprises ne sont pas acquises avec de la monnaie épargnée, cher @FerghaneA.
Le risque n'est même pas porté par ceux qui s'endettent pour faire de l'effet de levier, car si la société fait faillite, ou si le système s'écroule, ce sont les banques et les États qui morflent.
Donc les grands actionnaires raflent la mise quand tout va bien, et le peuple et les travailleurs payent les pots cassés en temps de crise ?
Trouves tu que cette situation est juste ? Je sais que le mot "juste" sonne mal dans les oreilles d'un physiocrate comme @FerghaneA 😉