Colloque "#Covid19, bilan et perspectives de recherche" à la Sorbonne ce jeudi, en présence notamment de François Braun, et le programme s'annonce (très) riche.
Outre François Braun, la ministre de l'Enseignement supérieur Sylvie Retailleau, Jean-François Delfraissy et Brigitte Autran sont également présents.
@AgenceRecherche@agenceANRS Dans son propos liminaire, François Braun vante la recherche française (malgré des soucis), insiste sur sa volonté de lutter contre les fake news en matière de santé, et rappelle que "l'arrivée de nouveaux variants disruptifs du coronavirus reste une menace réelle" (pêle-mêle).
@AgenceRecherche@agenceANRS On passe à la partie "Biologie du virus et physiopathologie de la maladie", en commençant par un bilan de ce qui a bien marché (comme l'implication des tutelles) ou pas (difficultés pour avoir assez de financements rapidement) en termes de recherche.
@AgenceRecherche@agenceANRS Un rappel au passage : l'hydroxychloroquine n'a pas d'efficacité démontrée en cas d'infection par le SARS-CoV-2.
On passe à l'exposé sur la sensibilité des sous-variants #Omicron à la réponse humorale, par @Virus_Immunity. Dans un contexte marqué par une "soupe" de très nombreux variants (via @MoritzGerstung et un échappement immunitaire marqué).
@Virus_Immunity@MoritzGerstung On passe à la modélisation de la dynamique virale durant une infection, "pour prédire et optimiser les traitements antiviraux contre le SARS-CoV-2". Et qui pourrait être mieux exploitée.
Dans un "bilan intermédiaire" de la recherche sur le #Covid, il regrette notamment l'absence de vaccin et de médicament efficace développé en France.
@Virus_Immunity@MoritzGerstung En pointant du doigt le "rôle nouveau des modélisations", Jean-François Delfraissy exhorte les autorités à libérer davantage et plus rapidement les données de surveillance épidémio "pour les modélisateurs" (je me permets d'ajouter : "et pour les journalistes" 😏).
@Virus_Immunity@MoritzGerstung Jean-François Delfraissy insiste une fois supplémentaire sur la libération des données de surveillance, en estimant que le ministère de la Santé agit "comme un poule garde ses œufs". 😏
@Virus_Immunity@MoritzGerstung 600 millions d'euros ont été libérés pour le financement de la recherche #Covid en 2020-2021 en France, moins qu'en Allemagne et qu'au Royaume-Uni (mais comparaison délicate).
"Il faut avoir les moyens de ses ambitions", plaide simplement J-F. Delfraissy.
"Nous ne sommes pas une grande Nation de la recherche. C'est terrifiant", se désole Jean-François Delfraissy dans sa conclusion.
On passe à la partie "Thérapeutiques, vaccins et mesures de protection", avec un rappel que le #Paxlovid, seul traitement spécifique et préconisé en cas d'infection Covid, est "peu utilisé" en France.
Focus désormais sur la quête d'un vaccin nasal, tant attendu afin de mieux limiter la transmission du virus (lire à ce sujet 👉leparisien.fr/societe/covid-…)
Une chercheuse @INRAE_France rappelle qu'il induirait une réponse immunitaire au niveau des cavités nasales également.
@INRAE_France On passe à la partie "Modélisation et épidémiologie" et aux fameux "modèles", tant commentés, utilisés, critiqués, etc.
@vcolizza raconte comment elle a utilisé les données de mobilité @orange pour ses modélisations hospitalières (notamment).
@INRAE_France@vcolizza@orange Un point ensuite sur la transmission nosocomiale du SARS-CoV-2, c'est-à-dire en milieu de soin, et des mesures qui auraient permis de la limiter (notamment une plus grande capacité de dépistage).
@INRAE_France@vcolizza@orange La Pr Catherine Quantin, du CHU de Dijon, évoque ensuite l'impact de la pandémie sur la prise en charge de patients pris en charge pour d'autres pathologies, "du fait de la réorganisation des soins et des changements des comportements".
@INRAE_France@vcolizza@orange .@DgCostagliola pointe ensuite (et comme souvent) l'absence de données de prévalence en temps réel en France, comme celles produites par l'@ONS en Angleterre et qui permettent de suivre l'évolution épidémique sans les biais liés au dépistage.
@INRAE_France@vcolizza@orange@DgCostagliola@ONS Point "eaux usées" avec une intervention du mathématicien et cofondateur du réseau Obépine, Yvon Maday, qui regrette que la France "n'ait plus de surveillance dans les eaux usées" (à fortiori au moment où les règles pour le dépistage ont été allégées).
@INRAE_France@vcolizza@orange@DgCostagliola@ONS On passe à la partie "Cohésion sociale, inégalités, action publique", avec tout d'abord une présentation sur la "résilience" des Français. En octobre, la majorité d'entre eux estimaient que la pandémie "n'est pas finie mais ne pèse plus trop sur nos vies".
@INRAE_France@vcolizza@orange@DgCostagliola@ONS Un focus ensuite sur l'importance d'"intégrer les dimensions économiques et financières dans l’aide à la décision de santé", par exemple un confinement, une politique de vaccination, etc, avec l'économiste @CGollier.
Des opérateurs téléphoniques ont notamment "irrégulièrement proposé aux électeurs de voter par internet à leur place", ce qui "revêt une particulière gravité".
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@Meyer_Habib@Conseil_constit Ces opérateurs avaient été mobilisés pour aider "les électeurs rencontrant des difficultés pour voter par voie électronique".
Mais le fait de leur proposer de voter à leur place avec leurs codes "doit être regardé comme constitutif d’une manœuvre", juge le CC.
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Une telle pratique (parmi d'autres faits reprochés) avait déjà été pointée par la consule de France à Tel-Aviv, dans une note dévoilée par le Canard Enchaîné...
... et que la candidate LREM @DeborahLieme avait (sans surprise) relayée.
Double constat : le nombre de seniors (plus de 75 ans) devrait quasiment doubler et dépasser 12 millions en 2070, et on "ne s’oriente pas vers le développement massif de places en Ehpad".
Alors, comment permettre à nos aînés de rester chez eux ? ⤵️
Une étude de la @DREESanteSocial parue ce vendredi matin apporte des éléments de réponse, en dressant le profil des seniors en établissement (notamment Ehpad) et à domicile.
Et ce, dans un contexte où les Ehpad font l’objet de nombreuses critiques sur la prise en charge.
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Je vais m'attarder, dans ce thread, sur les différences de profil.
Les résidents sont, d'abord, "plus isolés sur le plan familial que les personnes âgées à domicile" : 63 % sont veufs ou veuves versus 20 %, 26% n'ont aucun enfant en vie versus 11% etc.
🏥 Stabilisation du nombre d'admissions quotidiennes à l'hôpital de patients #Covid19, à un bas niveau.
(Pour rappel : depuis l'allègement des règles de dépistage hier, les indicateurs hospitaliers gagnent beaucoup en pertinence relative).
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Même constat s'agissant du nombre d'admissions quotidiennes en soins critiques de patients #Covid19.
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Les nombres de lits occupés continuent de diminuer, logiquement (je précise une nouvelle fois soupçonner des dossiers en trop dans SI-VIC, vu que ces nombres sont trop élevés).
Le taux d'incidence de diarrhée aiguë en consultation médicale est en nette hausse la semaine dernière, atteignant désormais des niveaux comparables à ceux des années passées à cette période.
En revanche...
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... la part de consultations pour gastro-entérite aiguë parmi toutes les consultations SOS Médecins se stabilise, chez tous les âges (graphique du haut) comme chez les moins de 5 ans (graphique du bas).
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Par ailleurs, la part de passages aux urgences pour gastro-entérite aiguë augmente légèrement, mais elle reste nettement plus basse qu'en 2021-2022 à cette période de l'année.
🐮 Un bovin mort a été détecté atteint de la #vachefolle aux Pays-Bas.
Heureusement, "le risque de diffusion de la maladie chez l’Homme est largement limité par les mesures de contrôle et de surveillance actuellement en vigueur". ⤵️ @le_Parisien
Pour rappel, l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), dite "maladie de la vache folle", est due à l’accumulation d’une protéine anormale appelée "prion" dans le cerveau.
On détecte toujours quelques cas chaque année chez des bovins en Europe (décompte 🇫🇷 à droite)
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Depuis 1997, il est scientifiquement établi qu’il n’y a pas de "barrière d’espèce", c’est-à-dire qu’un bovin atteint de la "vache folle" peut rendre malade un être humain.
Celui-ci se retrouve alors atteint d’une variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
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Compter une foule en mouvement représente toujours un véritable scientifique et mathématique, comme l'a illustré la manifestation parisienne contre la #réformedesretraites hier, même si les techniques s'affinent. ⤵️ - @le_Parisien
Sur le papier, la méthode la plus simple pour "compter une foule" consiste à multiplier la surface remplie par la densité de population.
Avec plusieurs limites, notamment le fait que la densité (nombre de personnes par m²) varie selon les zones.
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Surtout, un tel calcul s’avère bien plus ardu lors d’une manifestation mouvante.
La méthode en théorie la plus fiable consiste alors (comme le fait @enlOccurrence) à placer un capteur à un endroit donné, qui "flashe" chaque personne qui passe.
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