#PASC#PCC#longcovid
Les #séquelles d'une infection #sarscov2 (condition post covid, #covidlong) handicapent beaucoup toute une frange de la population au point de l'éloigner durablement du monde du travail ou de mettre en jeu un fragile #rétablissement pour ceux qui, 1/
ne voulant pas passer par la case (#retraite pour) #invalidité (selon leur statuts / employeurs) tentent un #tempspartiel#thérapeuthique.
Et ça n'est pas parce que les médias français n'en parlent quasiment jamais, à la différence de ce qui se passe côté anglo-saxon, que nous
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serions mystérieusement préservés.
Je n'ai jamais conçu l'intérêt de garder par devers soi une partie des informations (ce mythe #linformationcestlepouvoir 🥴 est ridicule car le vrai pouvoir est de savoir utiliser les informations et il est intrinsèque à chacun - ou pas).
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Je conçois aussi qu'une bonne partie de la population préfère ne pas savoir. Là encore je ne sais pas m'appuyer sur quelque chose de faussement rassurant. Sans état des lieux précis - et global, il est impensable de construire quelque avenir que ce soit.
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Mais pour pouvoir communiquer à hauteur sur un phénomène, il faut être capable de le quantifier de façon juste. Il y a 3 ans nous étions une poignée (10) à finaliser une tribune pour le demander, cherchant quel journal nous ouvrirait ses colonnes et au moins un signataire de
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instantanée pour mieux caractériser l'entité : docs.google.com/forms/d/1fOTMn… #LeharDame était déjà très investie sur la revue de presse qui serait intégrée dans une 1ère version au site #aprèsj20 qui verrait le jour à l'été.
Si les malades se sont structurés et ont tenu le cap,
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les réponses des autorités restent encore par trop timides.
Petit à petit des parcours de soins se structurent sous pilotage des ARS. L'intégration du questionnaire @touspartcovid au site @Assur_Maladie est un outil précieux que je conseille à toutes celles et ceux qui me
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est une mythe), ils sont frappés par la violence que représente le fait de devoir se construire un parcours de soins sans y être vraiment aidé. Parfaitement rodés pourtant à des traitements lourds et à des contraintes quotidiennes, perdre le soutien d'une filière structurée
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les désarçonne profondément.
Au delà des symptômes et de l'à venir qui demeure incertain, c'est aussi toutes les violences symboliques qui complexifient le parcours des patients concernés :
1️⃣ absence toujours de recensement quantitatif et qualitatif (combien de personnes,
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depuis quand, avec quel degré d'invalidité) ne permettant pas de donner corps à cette réalité et d'en tenir vraiment compte
2️⃣ une partie du corps médical restant bloquée sur l'hypothèse des causes psychogènes malgré désormais un corpus de recherche important, avec la réalité
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des symptômes parfois niée
3️⃣ insouciance des biens portants qui ne font rien pour le rester
4️⃣ bascule dans le monde du handicap invisible avec tout ce que cela recouvre
5️⃣ attitudes de certains autres malades
6️⃣ etc.
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2️⃣ les malades concernées car il me semble depuis un moment que cela explique ce que certaines prennent encore pour des rechutes ; quand certaines anciennes figures de la mise en visibilité des symptômes prolongés au printemps 2020 parlaient en généricisant, de #lunesdemiel
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et de #rechutes, elles étaient, sans le savoir, dans le vrai (et aussi bien irritantes pour ceux dont l'expérience des symptômes était un grand continuum, bien que j'ai vite conçu la déception que ce profil de malades pouvait ressentir après chaque phase de mieux en rechutant)
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#société
Une fois de plus, la #compol est délétère et l'émotionnel prend le pas sur le rationnel.
Non personne ne devrait risquer de d'attraper la mort sur son lieu de travail. Et pourtant dans les faits, un nombre considérable de personnes est exposé chaque jour à la violence 1/
et/ou soumis à des risques divers. Violences notamment pour les gardiens de la paix et les pompiers mais aussi plus généralement pour les fonctionnaires qui accueillent du public et les métiers du soin, à l'hôpital ou en ville ainsi que pour chaque professionnel au service
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d'un public qui, insatisfait, se montre de moins en moins capable de gérer sa frustration avec de fréquents dérapages, a minima verbaux.
Et puis il y a aussi ceux qui sont exposés à des risques plus insidieux et auxquels nous pensons moins aisément. Parce qu'évoluant dans des
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#TranchesDeCovid 23/05/2020
3 ans déjà que les premiers avertissements sur les #séquelles d'une infection #sarscov2 ont été émis.
3 ans qu'on tente d'extrapoler le nombre de personnes malades parce que malgré nos demandes répétées rien n'est encore en place pour un suivi des 1/
patients.
3 ans que ce sont les malades qui alertent et font de la prévention.
Malgré toutes les limites que les symptômes leur imposent. En allant parfois au-delà de ce qu'ils devraient.
3 ans et malgré tout quelques éclaircies parce que certains des 1ers #covidlong ont repris
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repris une vie (presque) normale.
Mais d'autres se sont enfoncés dans la maladie très invalidante qu'est l'#encéphalomyélitemyalgique, et sont tristes comme les membres de @MillionsMissgFr de constater que les rangs des personnes très handicapées continuent de croître comme
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Karl Lauterbach, ministre allemand de la Santé :
"Il est temps d'intensifier la recherche sur le #covidlong dans le monde entier, en particulier sur le #EMSFC. C'est ce qui a été convenu lors de la réunion du G7. Il s'agit également d'une avancée pour la santé des femmes, 1/
le 6 juin 2020 par les premiers malades (lejdd.fr/Societe/tribun…), reprises partiellement dans la loi du 24/01/2022 visant à la création d'une plateforme de référencement et de prise en charge des malades chroniques de la #COVID19 (vie-publique.fr/loi/282605-loi…) pour laquelle,
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comprend d'ailleurs une mise à jour de la fiche #kinésithérapie#réentrainementàleffort qui propose :
🔹un bilan diagnostique
🔹des contenus de séances adaptés au patient notamment si ses symptômes sont exacerbés après l'effort
🔹un algorithme d'aide à la décision du kiné face
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à une réaction cardiovasculaire inappropriée à l'effort (has-sante.fr/plugins/Module…).
Respecter le vécu des patients c'est aussi :
🔹éviter des prises en charge à risques pour eux, même si c'est très contre-intuitif car allant à rebours de ce qui est recommandé pour la majorité
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