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Read on Twitter
J’ai passé 3 ans à expliquer l’astroturfing et à montrer comment les extrêmes faisaient pression sur les journalistes, comment ils opéraient pour influencer l’actualité et pour cristalliser les tensions
Voir les militants de partis traditionnels faire pareil est désolant.
Voir les militants de partis traditionnels faire pareil est désolant.
La vision de Twitter des communicants d’influence est totalement fausse. Leur vision est troublée par les moyens de capter le pouls de ce réseau. ( trending topic, volume sur hashtag, retweets, présence de tweets dans les articles)
Ils voient Twitter comme un village global où tout transite uniformément et où celui qui crie le plus fort gagne « la bataille ». ( quelle bataille sincèrement ?) Ils prennent les journalistes et influenceurs comme des châteaux forts à assiéger.
Lorsque je faisais mes analyses, les extrêmes me disaient : mais tu découvres la militance ? Mais tu es un anti ? Je répondais que je n’avais cure de leurs idées mais que ce qui me gênait était les techniques utilisées. Si ces techniques sont utilisées massivement par tous,
Je n’ai plus d’argument à opposer aux extrêmes. Le travail de montrer ces mécanismes devient de l’angélisme, un episode de oui-oui dans les espaces numériques. Et je trouve cela profondément dommage.Parce que cela veut dire que la politique sur les espaces numériques est pourrie.
