Quand on pense au code Hays on peut pas s’empêcher d'avoir des frissons tellement c'est grossier et débile. Cependant, aujourd’hui on a le système de censure Youtube et c'est du même tonneau.
Je vais traiter dans ma prochaine vidéo d'un projet qui demande d'expliciter un contexte politique, et j'ai du chercher des synonymes pour éviter certains mots clefs. Mots clefs que je pense être détectés par Youtube, menant au strike ou a la démonétisation.
C'est à dire que je ne connais même pas les critères d'évaluation de ma vidéo. Alors que le code Hays des années 30, il était connu des producteurs lui.
C'est quand même hallucinant quand on y pense.
C'est quand même hallucinant quand on y pense.
Déjà, on a un système de censure. Et en plus on ne connais pas les règles de son fonctionnement. On ne peut même pas faire un audit, obtenir un rapport d'une structure indépendante, rien.
C'est un peu comme les statistiques youtube : comment on fait évaluer le bousin, je sais pas. Le truc ressemble au futur mais à un gout d’arbitraire propre à une bureaucratie.
Une évolution positive serait d'imposer une décorrélation du système de censure de la plateforme. En gros : si faire sans un système automatique pour éviter les abus est trop difficile, ce système auto ne doit pas dépendre d'une structure privée.
Il faut au minimum qu'il soit universel et gratuit pour toutes les plateformes dont c'est obligatoire, et au minimum évalué très régulièrement par des organismes indépendants.
Ça poserait d'autres problème (par exemple : qui paye ?) mais bon, on voit clairement les limites du modèle des plateformes avec ce genre d'exemple.
Enfin bref. Voilà.
