Sous les immeubles effondrés de la #RuedAubagne, les décombres de l’État de droit. Un an après, les délogements continuent tandis que les personnes évacuées font face à l’inertie et mépris de la mairie de #Marseille. Par @DupuyIsnard, photos de @jean_avifs bastamag.net/Marseille-rue-…
@DupuyIsnard @jean_avifs «Ni oubli, ni pardon !» le message est scandé par une foule de plusieurs centaines de personnes, ce #5novembre 2019, en réponse à l’incurie qui a conduit au drame de la rue d’Aubagne. L’action se passe au milieu de la #RuedAubagne, dans le quartier de #Noailles à #Marseille. 
Après le #5novembre 2018, 187immeubles et 3700pers sont évacués précipitamment. Avec les évacuations qui continuent, difficile de connaître le nombre exact de personnes concernées. Pour Emmanuel Patris «il y en a qui ne vont pas dans les services, comme beaucoup de sans-papiers»
Baya Gherbi habitait un immeuble touché par un arrêté de «péril imminent». Des signalements au service d’hygiène et sécurité de la municipalité ne sont pas suivis d’effets. Aucune réponse non plus pour les 1400 habitats signalés comme indignes. bastamag.net/Marseille-rue-…
#Marseille ne compte que 21,6% de logements sociaux avec «une grande disparité entre les différents arrondissements». Une situation favorable aux marchands de sommeil qui achètent à bas prix des biens dégradés pour les louer sans rénovation. bastamag.net/Marseille-rue-…
«On a présenté Baya au ministre du logement. Son dossier a été transmis à sa collaboratrice qui a demandé au préfet de faire quelque chose» raconte Mohamed Goundoul du @Collectifdu5nov. Mais le dossier de Baya aurait été perdu par la Solhia, gestionnaire choisi pour le relogement
Karima et Toufiq ont été délogés suite à un arrêté d’interdiction d’occupation. Ils n’ont pas accès à l’appartement dont la serrure est changée peu de temps après. Le bailleur a engagé des travaux sans même que les locataires ne donnent leur accord. bastamag.net/Marseille-rue-…
Il a fallu que les asso se mobilisent pour que les pouvoirs publics maintiennent le minimum. «Il faut se battre sur tout» souffle Mohamed. «Sans les associations sur le terrain, il n’y aurait pas de droits» déplore Fathi Bouaroua, représentant d’Emmaüs au sein du @Collectifdu5nov
Pour le psychanalyste Pierre Legendarme, président de Santé sans frontières, les personnes évacuées « ne sont pas considérés comme des êtres humains. Pour ceux qui viennent d’Algérie ou encore des Comores, c’est le traumatisme colonial qui remonte » bastamag.net/Marseille-rue-…
Tout comme Emmanuel Patris, Fahti juge que les autorités locales ont laissé se dégrader des pans entiers de la ville, pour y mener ensuite des opérations immobilières permettant de chasser les milieux populaires, et de faire venir d’autres populations. bastamag.net/Marseille-rue-…
« Ce qui a changé avec la #RuedAubagne, c’est que tout #Marseille était sous les décombres», poursuit Fathi. La catastrophe pèsera immanquablement dans le débat des élections #Municipales. Ce 9 novembre, les assos et collectifs appellent à une nouvelle manifestation de la colère.
Un an après l’effondrement de la #RuedAubagne, qui a fait 8 morts, les arrêtés de péril et les délogements continuent de pleuvoir. Un reportage en images à retrouver en intégralité et, comme toujours, en accès libre sur @Bastamag grâce à votre soutien ! bastamag.net/Marseille-rue-…
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