J'ai pris connaissance aujourd'hui d'un courrier de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche.
Permettez une remarque technique. Ce courrier d'une page pèse près de 500ko. Or, une page A4 c'est 3000 signes, le poids du texte non compressé c'est ~3ko.
Permettez une remarque technique. Ce courrier d'une page pèse près de 500ko. Or, une page A4 c'est 3000 signes, le poids du texte non compressé c'est ~3ko.
La raison est toute simple. Ce courrier ne contient pas du texte au sens informatique, mais une image JPEG.
Au passage, cela rend impossible le copier-coller texte depuis le document, pour le citer (parfois les documents ainsi numérisés ont aussi une version texte).
Au passage, cela rend impossible le copier-coller texte depuis le document, pour le citer (parfois les documents ainsi numérisés ont aussi une version texte).
C'est une pratique répandue dans tout l'enseignement supérieur que d'envoyer à des listes de diffusion gigantesques des fichiers dont l'énormité n'est due qu'à la volonté maladroite d'avoir un scan du tampon et/ou de la signature manuscrite d'un·e haut·e responsable.
Je dis «volonté maladroite» car il est tout à fait possible, si l'on a le fétichisme de la signature, de juste coller une version numérisée de celle-ci à l'endroit ad hoc.
Même lorsque les fichiers ne sont pas des scans, ils sont parfois très lourds. La cause? L'usage de logos, images, polices de caractères dont l'utilité pour la transmission du message est secondaire, mais qui constituent la grande majorité du poids du document.
Ceci m'amène à une réflexion plus générale sur la frugalité. On nous appelle à diverses mesures censées viser à moins consommer de ressources, d'énergie, etc.
Pourtant, même sur des questions très simples (envoyer un document) nos dirigeants prennent la solution de prestige.
Pourtant, même sur des questions très simples (envoyer un document) nos dirigeants prennent la solution de prestige.
