pour résumer ce qui attend l'enseignement supérieur et la recherche, en s'apppuyant sur la Loi de programmation pluriannuelle pour la recherche (LPPR) examinée au printemps 2020👇👇
On promet d'augmenter le budget de l’ESR mais en imposant une distribution toujours plus sélective de ces budgets ( ce qui implique mise en concurrence, évaluation, appels à projet, excellence) au nom de la compétitivité internationale de la recherche française...
On promet d'augmenter les salaires des enseignant·es-chercheur·ses et des chercheur·ses, mais sous la forme de primes et donc de façon sélective et non pérenne, et à nouveau pour une partie seulement ;
On annonce la création de nouveaux contrats précaires (sur plusieurs années) et remise en cause à terme du statut de MCF ou de CR sur le modèle anglais, allemand ou italien. Donc des personnels précaires, inquiets de leurs avenir, sous pression, corvéables ;
se profile la remise en cause de la référence aux 192 h TD remplacée par un décompte en ECTS, et une modulation générale des services (en fonction de l’évaluation des EC)
(ce contre quoi on s'était battu en 2009)
(ce contre quoi on s'était battu en 2009)
et rapprochement de la recherche des débouchés économiques en termes de compétitivité (au détriment donc de la recherche fondamentale, pourtant nécessaire...)
donc une casse du système actuel qui pourtant assure une recherche de qualité. des personnels sous pression, mis en concurrence, une véritable machine à gaz...
on imagine bien combien ce système va renforcer les inégalités déjà présente entre établissements, entre personnels
on imagine bien combien ce système va renforcer les inégalités déjà présente entre établissements, entre personnels
Sans compter que le temps perdu à chercher des contrats, des financements, c'est autant de temps perdu pour notre travail : enseigner et chercher.... le temps qu'on perd à remplir des formulaires, des rapports, c'est autant de temps où on ne produit rien....
