Éléments d’explications ici ⤵️
Historiquement d’abord, sur la période 1995-2004, on observe :
- parallèlement, une augmentation des condamnations pour infractions sexuelles les plus graves (viol, agression sexuelle) pour les infractions commises sur mineurs
- une augmentation des condamnations pour des faits anciens, prononcées après un délai de procédure important allant de 4 à 10 ans ;
Cette première évolution peut s’expliquer entre autres par les évolutions législatives (allongement de la prescription
Sur la période 2005-2012, on observe :
- une diminution des affaires nouvelles pour infractions sexuelles sur mineurs alors que celles
- une augmentation importante du nombre d’affaires non poursuivables pour infractions sexuelles sur mineurs (pas d’identification, ou pas assez d’éléments réunis) ;
- une diminution importante des condamnations prononcées par les
- une part plus faible de condamnations fondées sur la circonstance aggravante sur mineur de 15 ans.
Cette évolution peut s’expliquer par plusieurs facteurs :
- la libération
- les effets des lois relatives à la prescription en la matière s’estompent ;
- le recours à la correctionnalisation pour
- mais surtout, l’affaire dite d’Outreau, jugée en appel en décembre 2005, va créer une vraie rupture dans la façon de juger ces affaires là. Elle va considérablement renforcer les exigences
Ainsi, on ne juge pas moins à compter de cette période. D’ailleurs, une étude publiée en 2013 mettait en évidence le fait qu’au sein de l’ensemble des demandes d’indemnisation pour détention provisoire ‘injustifiée’