Il reste beaucoup de flou.
Le calendrier est serré pour une rentrée en 2021.
ADIUT : Il n'y aura pas de moyens et le ministère est resté inflexible sur le quota de 50% et il pourra évoluer.
ADIUT : Pas clair, ça dépendra (en creux, l'ADIUT voulait la vraie approche, mais n'en a pas les moyens).
- Parcoursup,
- Bac Pro
- Bac Techno
- Bac Gén
- Loi pour choisir son avenir pro
- Etude de santé
- Cahier des charges bachelor
- Arrêté Licence 2018
- Réforme des académies
- Sans parler maternelle, primaire et maintenant collège
- le recrutement donc nos étudiants
- les programmes
- les méthodes pédagogiques
- l’accréditation/évaluation des formations
- la finalité
Question : Que reste-t-il ?
ADIUT : Rien, c'est une réforme totale de l'éducation et du DUT.
Réponse : ...
Q : Par exemple de faire commencer le DUT en même temps que le nouveau bac, est-ce qu'il n'aurait pas été plus raisonnable de laisser passer 2, 3 ans pour s'adapter ?
ADIUT : Oui, on a déjà commis cette erreur en 2013. On recommence.
ADIUT : Non, il n'y a ni garantie ni protection.
Question : Si ça se passe mal (la réforme du bac ne se passe pas très bien) on fait comment ?
ADIUT : ...
ADIUT : il reste la technologie.
Collègue : et nous ! Les murs et nous ! C'est à nous de jouer ! A toi de t'impliquer !
Moi : Effectivement.
- la loi de transformation de la fonction publique transforme tout notre cadre de travail, par exemple avec des ruptures conventionnelles. On parle d'une cinquantaines de décrets et d'ordonnances.
Ca va surtout toucher les biatss.
Ajoutons la réforme des retraites : réforme complète de nos missions, statuts et carrière.
moi : C'est donc rassurant ?
ADIUT : Non, ce n'est pas rassurant.
moi : J'ai la trouille (vraiment), qu'est-ce qui peut me rassurer ?
ADIUT : ...
moi : je ne suis pas pessimiste et je n'ai donné que des informations objective sans donner mon avis. qu'ai-je dis de faux ?
Directeur : Rien de faux.
(Je suis content, le mec a compris mon propos : on ouvre une porte, puis on nous défonce le dos jusqu'à ce qu'on la traverse. Lui s'en branle, il est à 2 ans de la retraites)
Collègue : Non, mais c'est pour dire que...
Autres collègue coupe et empêche d'expliquer, on est à la limite du "LALALALALA J'ENTENDS RIEN".
Après l'attaque pessimiste, c'est l'attaque immobiliste. Classique.
"Maintenant, ben... On a ça, on a pas eu ce qu'on voulait, mais il faut y aller".
ADIUT : non, il y a rapport de force, on a obtenus des choses.
blog.educpros.fr/julien-gossa/2…
Moi : c'est le sujet, une réforme comme celle qui nous attend va demander de l'énergie et de l'enthousiasme, on ne peut pas la réussir quand tous les aspects pros sont instables.
(j'essaye de personnaliser, ce sera une erreur) : J'ai l'indemnitaire le plus bas de la fonction publique, les projections montrent -38% de pensions.
Je ne vais pas me casser le dos pour mal finir ma vie.
- Ca suffit maintenant d'exposer ta retraite en public comme ça alors que ce n'est pas le sujet. Non ça suffit.
(Elle me parle comme à un gamin. Elle n'a jamais lu aucun texte sur les réformes. Elle n'est pas concernée par les retraites.)
- Et les bac technos alors, t'en as rien à foutre ?
Cette attaque est immonde. Je me sens dévasté. Le mec m'accuse d'en avoir rien à foutre de mes étudiants alors que je me bas justement pour eux, et que lui ne fait rien de chez rien pour la communauté.
La collègue qui m'a demandé de me taire doit reprendre la parole, puisqu'elle a demandé à avancer.
Elle balbutie des éléments de langage incohérents pour formuler une question inintelligible.
Je suis franchement en colère. C'est très très dur.
C'est abyssal.
Le directeur met fin à la réunion, et tout le monde va manger de la galette en riant.