{THREAD} Dans son entretien avec @livreshebdo Bruno Racine revient sur un point important : la dégradation de la situation des jeunes artistes-auteurs et les inégalités profondes que subissent les femmes dans les métiers de la création.👇 
Comme encore une fois, toute notion de travail est souvent gommée quand on parle de création, la question des inégalités professionnelles hommes/femmes dans nos secteurs sont très rarement abordées. Pourtant, les faits sont là 👇
En ce qui concerne la jeune génération, il n'est pas anodin qu'autant de jeunes artistes-auteurs soient actifs dans les organisations professionnelles de défense de leurs droits : la motivation puise sa source dans des expériences professionnelles difficiles 👇
On a entendu certains discours faux sur le contrat de commande ces derniers jours. Je vous invite à lire cette note de la @GuildeScenar qui s'applique tout autant à l'édition : il s'agit simplement de rémunérer l'acte de création et de lui rendre sa véritable valeur 👇
Pourquoi est-ce que la reconnaissance de cet acte de création, de ce travail de création, est un enjeu sociétal ? Parce que nos sociétés se construisent sur des récits collectifs, sur les histoires qui sont diffusées et racontées 👇
Des études montrent qu'aujourd'hui, l'entrée dans les métiers de la création deviennent très longs et difficiles. 5 ans en moyenne pour un scénariste dans l'audiovisuel. Qui peut se permettre de travailler à plein temps sans en vivre durant 5 ans ? 👇
Réponse dans l'une des études du @MinistereCC : une proportion importante des auteurs du livre est propriétaire de son logement et d'une classe sociale favorisée. Cet accès à la propriété n'est pas lié à leurs droits d'auteur (faibles) mais à leur origine sociale 👇
Pour résumer, quand l'acte de création, le travail de création, n'est pas rémunéré en soi, mais simplement le succès dans un temps différé, on prive de voix toute une partie de la population française qui a aussi des histoires et des récits à porter dans notre société.
