#Fillon
@canardenchaine , publié janvier 2017. Le jour-même, le parquet national financier a ouvert une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, notamment.
François Fillon ayant été élu député pour la première fois en juillet 1981
"aménagement du bocage sabolien" ou "organisation du secrétariat" moyennant 30 000 francs, "problèmes politiques généraux", moyennant 12 000 francs.
Sur ce contrat, est agrafée une petite note manuscrite (projetée à l'audience). On peut lire : "contrat conclu entre M Fillon et son épouse a pour but d’utiliser son crédit collaborateur."
- "J'ai décidé à ce moment-là de rester dans la Sarthe".
Pénélope #Fillon : "je faisais le courrier. On en recevait énormément à la maison. Je faisais aussi des petites revues de presse sur la partie locale de la circonscription."
Pénélope #Fillon : " même s'ils mettaient monsieur Fillon à Sablé, ça arrivait ..."
Pénélope #Fillon : "c'était pour voir avec Sylvie [Fourmont, secrétaire François Fillon] comment on pouvait s'organiser ..."
Pénélope #Fillon : "environ six mois, ça m'occupait beaucoup mais j'avais de l'aide à la maison pour les enfants"
Pénélope #Fillon : "mon mari a décidé des montants en fonction des crédits qu'il avait de disponibles."
Pénélope #Fillon : "je ne sais pas ... entre 50 et 60 pages. C'était ponctuel ..."
- "Ces rapports n'ont pas été conservés. Mais on a trouvé vos contrats."
- "Ca m'était sorti de la tête. J'étais sous le choc. J'étais concentrée sur les questions des enquêteurs."
Pénélope #Fillon : "je travaillais à la maison, sur le local. Je n'avais pas à aller à l'Assemblée nationale."
Pénélope Fillon : "les salaires étaient gérés par mon mari "
- "Ca vous intéressait pas ?"
- "Si mais ..."
- "Vous n'alliez pas l'assigner aux prud'hommes."
Pénélope #Fillon : "non, ça ne m'a pas posé problème."
Pénélope #Fillon : "non, c'était une relation de travail. Je ne pensais pas poser de congé."
Pénélope #Fillon : "on avait quelqu'un qui venait 5 heures par jour. Le week-end, si j'en avais besoin, mes beaux-parents venaient. J'étais très aidée."
Pénélope #Fillon : je ne savais pas quels étaient les salaires pratiqués à l'Assemblée ..."
Me Jean Veil vient lui redresse le micro. "Sorry", lâche la Galloise à la barre.
Pénélope #Fillon : "il était député de Paris, mais il était élu de toute la France. Donc ce n'était pas incongru d'avoir quelqu'un dans la Sarthe."
Pénélope #Fillon : "20 ou 25 heures, mais je ne pourrais pas être très précise.
- "vous étiez aussi très impliquée dans la gestion de la propriété familiale."
_ "oui, mais j'avais des employés de maison ...."
Pénélope #Fillon : "je n'avais jamais eu cette vision des choses."
Pénélope #Fillon : "oui"
-"pourtant à la fin de chaque contrat, vous perceviez des indemnités pour les congés que vous n'avez pas posés"
"Il y avait de quoi, rappelez-vous l'atmosphère", insiste son avocat, Me Cornut-Gentille.
Pénélope #Fillon : "il n'y a pas de rapport à cela".
Pénélope #Fillon : "c'était une réflexion avec ceux qui étaient impliqués pour faire en sorte que les choses marchent le mieux possible."
Pénélope #Fillon : "comme je l'ai dit, je ne me suis pas occupée du montant [de la rémunération]. Il faut voir ça avec le député [François Fillon]"
#Fillon
Pénélope #Fillon : "je ne voudrais pas juger l'Assemblée nationale ..."
François #Fillon : "la force de Pénélope c'était de connaître remarquablement bien les habitants."
François #Fillon : "pas du tout, le courrier qui arrivait à la mairie de Sablé, aussi. Elle se rendait très régulièrement à la mairie de Sablé."
François #Fillon : "d'abord, elle est plus diplômée que la plupart des autres personnes ... "
François #Fillon : "les habitants de la Sarthe ne savent pas ce que c'est que le trombinoscope. C'est un truc parisien."
François #Fillon : "parce qu'elle n'a jamais eu besoin de le faire. C'est un choix qui nous regarde."
François #Fillon : "c'est des dizaines et des dizaines de lettres. Car, au fond, les gens n'ont pas totalement confiance dans les équipes parlementaires"
Pénélope Fillon, appelée à la barre précise quant à elle : "à peu près 35-40 lettres par semaine".
François #Fillon : "c'est une bonne question car c'est une question que je continue à me poser.
Au fond, je me suis déraciné et je pense que c'était une erreur."